Jk regardais V disparaître derrière cette porte. Un rire dément le secouait. V l'intéressait et le divertissait mais quelque chose semblait clocher avec ce personnage. Comme ci il n'était pas ce qu'il prétendait être. Quelque chose que Jk n'arrivait pas déceler. Jk ne s'était jamais confronté à l'inconnu. Pour la première fois ,Jk ne semblait pas tout connaître. C'était grisant. Il s'était dirigé seul dans la salle d'observation. Dans cette salle, il n'y avait que Jk et son obsession pour V; Jk et sa folie. À travers les caméras, il détaillait chaque geste de V, nourrissant son obsession grandissante. Soudain, il fronça les sourcils. Cette sensation, il l'avait déjà ressenti une fois. Son cerveau tournait trop vite, une idée puis une autre, elles s'enchainaient là dans sa tête et Jk n'y prêta pas attention. Alors, il ne se préoccupa plus de cette sensation. Son regard se dirigeait vers V qui venait d'ôter sa chemise et retirait maintenant ,avec une nonchalance et une sensualité naturelles, son jean. Jk éclata de rire. Il voulait tant toucher cette peau légèrement bronzée et vide de toutes imperfection, elle semblait si douce. Il imaginait les marques qui pouvaient lui marquer la peau tel une œuvre d'art.
- V, V, V , V. Tu es plus intéressant que je ne le pensais. Tu seras bientôt à moi. Je te veux, tel un chien, à genoux suppliant pour recevoir un peu d'attention.
Un frisson lui parcourut l'échine. Son corps adorait cette idée.
V, quant à lui, se sentait gêné par cette attention que les scientifiques lui portaient, on aurait dit un cobaye. Au fond, n'était-ce pas vrai? Il se tenait là, debout au milieu de seize scientifiques dont huit femmes et huit hommes. Chacun d'entre eux avait en main une tablette qui le scannait. Il était passé au peigne fin. Il avait retiré ses vêtements et portait maintenant un t-shirt blanc et un pantalon de la même couleur. Après une dizaine de minutes, les scientifiques se décalaient pour laisser passer un humanoïde. Elle avait un corps si vrai qu'on croirait vraiment qu'elle était humaine. Les mouvements de sa poitrine donnaient l'impression qu'elle respirait. L'humanoïde lui expliqua qu'elle serait son coach tout au long de cette expérience. Le mot expérience fit frissonner V, il était vraiment un cobaye. Son entraînement débutait par le renforcement musculaire. Pour un vampire destiné au combat, sa masse musculaire était insuffisante, voilà ce que l'humanoïde lui avait expliqué. Il se retrouvait sans savoir comment dans une pièce remplie de machines. Dans cette salle se trouvait six caméras et personne n'avait tenté de les dissimuler. L'humanoïde lui expliqua que chaque machine avait son mode d'emploi, le nombre d'exercices à faire ainsi que le nombre de minutes à tenir. V manqua de s'étouffer en voyant les chiffres. Il voulut se retourner pour exprimer son désaccord mais l'humanoïde n'était plus là. Il se contenta d'un regard noir qu'il adressait aux caméras.
Durée de l'activité: 14 jours incluant 24H de pause
Cette phrase était sur tous les appareils sans exception. V décida de commencer par le tapis de course. Plus vite il débutait, plus vite il pourra quitter cet endroit de malheur.
Vitesse: 80 km/h
Durée: 3h
Le tapis est complètement adapté aux surnaturels et est sécurisé.
V, sans rechigner, enfila les écouteurs sans fil fournit avec le tapis et se mit à courir . Il créa rapidement une playlist et se mit à courir. Au bout de 2h, il suffoquait. Ses muscles étaient en feu mais il n'avait d'autres choix que de continuer. Quand les 3h se sont écoulées, V était en nage. Sa respiration était saccadée. Il s'écroula au sol et se mit en position étoile de mer.
Vous venez de finir le premier exercice. Vous bénéficiez de 5 min de pause entre chaque exercice. Vous pouvez demander un bonus pour le temps. Celui-ci sera retiré de votre journée de repos.
L'humanoïde était réapparue et le fixait. Elle avait un visage parfait sans imperfection, des yeux bleu royal et un corps digne des plus belles nymphes. Mais elle était fausse. V ferma les yeux et attendit la fin de sa pause. Ce fut l'humanoïde qui choisit le prochain exercice.
Six jours sont passés. Je n'ai pas fermé l'œil, une chose en soi qui ne me dérangeait pas. Chaque exercice durait environ 20h,j'ai en fait 6 ,ajouté mes pauses je suis à 7230 min; il me reste donc environ 24h. Je dois encore tenir 24h. Ce n'était pas la fatigue musculaire qui m'étouffait. Je ne la ressentais plus; mais ce qui restait c'était ce sentiment qui m'étranglait, m'étouffais, qui essayait de me dominer. A force d'utiliser mon corps au maximum de ces capacités sans manger, mon corps ne pouvait plus tenir; il avait désespérément besoin de sang. J'ai failli me jeter plus de trois fois sur une humanoïde, pourtant je savais qu'elle n'était pas humaine ou quoique ce soit d'autres. Je voulais entendre un cœur battre, entendre le pouls de quelqu'un, visualiser le sang qui coule dans les veines de ma victime, croquer dans son cou comme on croquerait dans une pomme et la vider de son sang. Je secouais la tête pour vider mon esprit de ses pensées parasites et pourvoir ranger mes crocs qui étaient sortis instinctivement.
Il me restaient un exercice de 4h; je devais faire dix milles pompes en 4h, si je n'y arrive pas je recommencerais encore et encore jusqu'à réussir. Je devais me concentrer mais c'était si difficile, je voulais juste du sang.
SANG, SANG, je veux du SANG.
Il me reste 200 pompes. Sauf que mes sens sont soudain brouillés, j'entends un cœur qui bat. Ce bruit se rapproche de moi. Ma vue s'est assombrie, les seuls sens qui marchaient encore s'étaient l'odorat et l'ouïe. Mon corps était relié à une machine, des sangles attachés à mon pied et mes poignets me gardaient dans la position adéquate pour l'exercice. Une machine comptait pour moi, j'ai augmenté ma vitesse. Le corps se rapprochait de moi.
40. Il m'en reste 40 à faire. Le corps était devant salle. 10. La porte s'ouvrait. 1. Le corps était dans la pièce. La seconde après, j'étais libéré. La seconde suivante, j'avais mes crocs plantés dans le cou du corps. Je le sentais se débattre et essayer de se libérer mais je n'y prêta aucune attention. Quand je n'avais plus rien à aspirer, je jeta le corps sur le côté.
- C'était donc vrai. Poussez un vampire royal à utiliser son corps au maximum le rendait bestial. V, je pensais que tu ne buvais pas du sang à la source?
Cette voix, cette voix me disait quelque chose. Je n'arrivais pas à l'identifier. J'avais encore soif. Je me dirigeais vers cette voix. Le corps qui me parlait était chaud. Je ressentais la chaleur de sa peau, il contenait du sang. Pourquoi je n'entends rien ou ne sens rien? Je ne m'en préoccupe plus. Je plonge sur lui. Avant de pourvoir planter es crocs dans sa peau, une main agrippa ma nuque et réussit à me mettre au sol.
Je fixais V à genoux à mes pieds. Je réfrénais mes pensées pour le fixer. Il se débattait comme un animal. Intéressant. Je décide de le téléporter dans mes appartements. Son regard est vitreux, il ne me voit pas, je suppose. Vider un corps en entier et ne pas être satisfait, ça ressemble bien à une crise. Je ne peux pas lui donner du sang. Il deviendra incontrôlable et gênant donc. Je ne veux pas encore le tuer. Malgré le fait que je suis dans mes pensées, je le sens se rapprocher de moi. Je le laisse faire, j'aimerais voir jusqu'où il serait prêt à aller. Mais ce qu'il fait me prend totalement au dépourvu. V m'embrasse sauvagement. J'avais oublié ça. Soif de sang et envie démesurée de copuler, c'est amusant. Mais je ne le ferais pas. J'ai besoin qu'il soit conscient, qu'il me supplie à genoux. Il doit être conscient sinon cela n'a rien d'amusement. J'exerce une compétence de domination sur lui. Je le pousse à l'évanouissement. Je ne peux pas empêcher un sourire d'apparaître sur mon visage quand je le vois se tordre de douleur en essayant de me résister.
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Spiare [VKook]
FanfictionHommes dotés de pouvoirs, avides de règnes et de grandeurs, les sourires cachent tout mais à l'intérieur tout bouge. Quand la fumée des ténèbres s'étendra, pourrez-vous répondre de vos actes? Dans le fil du récit de ses âmes liées, qui poussées à l...