𝟬𝟭𝟳.

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「 𝗶𝗶. 𝗰𝗵𝗮𝗽𝘁𝗲𝗿 𝘀𝗲𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲𝗲𝗻 」




Nous étions maintenant tous en ronds entrain d'observer la carte dessinée par le natif, et par nous je veux dire tout le monde sauf moi qui étais plutôt en train d'attendre les ordres.

J'avais plutôt passé mon temps à regarder Finn essayant de deviner ses pensées mais ses yeux étaient vide d'émotion et seul la colère ressortait de son visage, m'inquiétant au passage.

J'en viens même à me demander intérieurement si il regrette ce qu'il a fait ou pas.

Le seul point positif c'est que le bandage réalisé par Blake semble bien tenir, et je ressens moins la douleur comparé au dernières heures.

Dieu merci.

Soudainement, le brun en question se lève de sa chaise et déclare :

"Rassemblez les affaires, on s'en va."

J'hoche la tête, contente de quitter cet endroit qui semblait se rétrécir au fur et à mesure avant de capter son regard et lui faire un signe de tête qu'il me rend.

"Et lui on en fait quoi ?" Demande alors Murphy en donnant un coup de tête vers le natif, que j'avais presque finis par oublier.

Ironiquement.

"Pour l'instant on le laisse là." Annonce Bellamy. "On s'en occupera après."

"Et si il arrive à s'enfuir ?" S'excite de suite Murphy. "Il sait exactement où on va."

Je peux compresndre son point de vue, après tout il a failli se faire tuer par ses natifs.

Mais d'un côté, tuer un homme de sang froid ?

Non, la mort a toujours été un sujet sensible pour moi que je prends au sérieux, pour penser que qui que se soit la mérite, surtout de cette façon.

Sauf Kane peut-être. Dommage qu'il ne soit pas là.

"Pas question de le tuer." Répond Blake et je ressens un étrange sentiment de fierté en l'entendant dire ça sans savoir pourquoi.

"Je vois pas ce qu'on peut faire d'autre, si on s'en occupe pas maintenant ça va nous exploser à la gueule et tu le sais." Riposte encore l'adolescent.

"Il est pas armé Murphy."

"C'est un natif." Réplique t-il aussitôt. "Et bah quoi dites lui vous." poursuit-il en se tournant vers Monroe et moi.

"Regardes comment il est attaché Murphy il pourra jamais partir." je souffle exaspérée.

"C'est un natif," répète t-il en articulant comme ci j'étais débile ce qui me fait levé un sourcil alors que je rencontre le regard du brun qui affiche la même expression que moi. "Il se détachera dès qu'on sera partit."

"Alors raison de plus pour se dépêcher et arrêter de papoter." Lui dis-je avec un faux sourire en me dirigeant vers la sortie.

𝐇𝐄𝐋𝐋 𝐎𝐍 𝐄𝐀𝐑𝐓𝐇      b. blakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant