Curación Y Amor

Chapitre 5: Sortie

Je lève les épaules avant de me concentrer sur les photos de ma belle...

Whithney

Je suis toujours allongée sur ce petit matelas à regarder le plafond ou mon esprit repose calmement. 

Pour une fois. 

La petite fenêtre laisse apparaître quelques rayons de soleil orange, ce qui signifie que celui-ci descend pour faire apparaître la lune.

Une semaine où je suis ici. Une putin de semaine à supporter les crises du mafieu, les cris de Hailey et Val, Sebastian et ses questions à deux balles. Je me demande si Carmen se pose des questions. 

Sait-elle que je suis ici ?
Je ne pense pas. 

Je me redresse pour m'adosser au mur derrière moi et replier mes jambes contre ma poitrine. Mon ventre réclame de la nourriture, celle que je n'ai plus eux depuis un jour et demi... Je n'ai pas revu Sebastian depuis notre discussion sur mes cicatrices. Valentino n'est plus revenu non plus. Cependant je peux entendre Hailey lui crier de me laisser sortir. 

De plus Justin ne fait que passer dans mes esprits, jour, nuit, matin, midi, soir... Il n'en sort pas... Je pense que si j'avais du moins un lit, je ferais moins de cauchemars. 

Faites-moi sortir d'ici s'il vous plaît...

Des larmes ruisselles sur mes joues, la fatigue, le froid, la faim et la soif me rendent faibles. 

Que puis-je faire ?
Accepter ce contrat sera-t-il une bonne solution ?

Je grogne et enfonce ma tête dans mes genoux, pendant que les larmes coulent sur le jogging que je porte. Un bruit de pas vient m'arriver aux oreilles, ils sont justes au-dessus de moi. 

Valentino.

Au fur et à mesure de cette semaine d'emprisonnement, j'ai pu constater que la salle de sport se trouvait juste au-dessus. Valentino passe plus de cinq heures par jour dans cette pièce. Il doit être battis comme un dieu. De plus, j'avoue que faire mes séances de sport me manque, me projeter sur la barre de pole est quelque chose qui me permettait de m'exprimer. Là, seule les larmes expriment mon chargrin.  J'ai de plus en plus froid et prendre une bonne douche ne serait pas de refus... Seulement, Hailey a beau m'avoir fait sortir une fois c'était la fois de trop pour notre mafieu. 

Mon ventre ne se calme pas au point que l'envie de vomir me monte à la gorge. J'ai perdu beaucoup trop de poids, quand je regarde ses vêtements qui couvrent mes jambes qui étaient légèrement serez et que maintenant je flotte dedans... Au moins j'aurais perdu du ventre. 

Des cris se font entendre dans la salle au-dessus. Serait-ce Valentino qui crie en mettant des coups dans je-ne-sais-quoi ? Non. Il y a une autre voix. Une voix qui m'est familière, je l'ai déjà entendue à mon arrivée. Mais qui est-ce ? Je me concentre pour essayer de distinguer leurs conversations mais juste quelques mots me parviennent aux oreilles : Voir, sous-sol, sortir, chambre. 

J'essaye de reconstituer une phrase qui pourrait m'aider mais rien. Peut-être qu'il parle de moi ? Je suis la priorité du cartel mais loin d'être celle de Valentino.  Je me remets en position fœtale comme tout à l'heure pour essayer d'à nouveau fermer les yeux malgré la faim et l'envie irrésistible de vomir. 

Je me fais réveiller par un bruit de serrure, je lève la tête, un homme de carrure beaucoup moins forte que celle du prédateur se trouve devant la porte de sortie. Ce n'est pas Sebastian, il m'aurait appelé par son surnom «Bella». Je le regarde de haute en bas, lui, ne bouge pas d'un centimètre.