The Wanderes Stars

3. Girl Of My Dreams

  Samuel? C'est lui! Mais que faut-il ici? Comment a-t-il pu savoir? Il m'a mis une puce dans le cou ou quoi. Là n'est pas le plus important, le plus important c'est qu'il m'a sauvé et qu'on est entrain de fuir en courant dans les rues de Paris. Après être passé de rue, en ruelle en tournant en carrefour on a finit pas loin du Trocadéro mais loin de chez moi, au moins on les a semé.

- Samuel mais comment vous avez su? Je le questionna.

- Je sortais de l'escalade, je te rappelle que c'est dans le même gymnase et je vous ai vu vous faire suivre par deux mecs alors je les ai suivi et je suis intervenu dès que ça a commencé à déraper. M'annonça-t-il

- Je vous remercie. Je crois que je n'aurais pas fait le poids face à eux. Dis-je en observant les étoiles.

- Elles sont belles n'est-ce pas? Me demanda-t-il

- Quoi? Les étoiles ? Oui, très. J'ai toujours aimé les étoiles. Ça me rappelle qu'il y a tellement de beauté en dehors d'ici, tellement à découvrir, tellement qu'on ne verra sûrement jamais...

- Parce que nous sommes aveugle de ce qu'il y a devant nos yeux?

- Exactement. Les étoiles que nous voyons sont mortes depuis des milliers d'années déjà. Des milliers meurent tous les jours mais les gens s'en fichent, tout ce qui les intéresse c'est que ça brille. Alors qu'elles sont bien plus que cela mais pourtant elles sont toutes des mensonges..

- Mais ça ne les rends pas, plus magnifique, n'est ce pas?

- Honnêtement, je ne sais pas. Ce sont sûrement des beaux mensonges. Ceux qui sont là pour ne pas te révéler la face sombre de ce monde. Finis-je.

  On a commencé à marcher en direction de mon appartement, la présence de Samuel me rassure, je ne sais pas trop pourquoi mais je me sens bien à ses côtés. On ne parle pas énormément mais le silence n'est pas gênant, on se suffit par la présence de chacun. C'est vraiment agréable. Nous sommes enfin arrivé en face de chez moi.

- C'est ici. Merci encore et désolé du dérangement. Lui annonçait-je

- Sache que ça ne m'a absolument pas déranger au contraire j'ai adoré vous écoutez parler des étoiles et j'adorerais en connaître plus sur votre vision du monde. Votre façon de racontez les choses et si passionnante. Je comprends mieux pourquoi vos poèmes sont aussi incroyables. Je suis contraint de vous laisser ici princesse mais vous revoir me procurait un énorme plaisir.

Sur ces mots il m'embrassa. Je suis confuse, je n'ai pas compris pourquoi mais j'ai foncé dans le hall du bâtiment avant même de lui dire au revoir. Bravo Gwen tu as encore tout gâché.
  Je suis si débile. Je vais faire comment moi? Il faut que je m'excuse. J'arrête pas a repensé au goût de ses lèvres sur les miennes. Elles sentent si bons. Il embrassait si bien.
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  Je sens des bleus sur mes jambes, je saigne enfin je crois, je me sens sale. Comme si quelqu'un venait de me voler une partie de moi, ma vision est trouble. Je ne me souviens plus de ce qu'il s'est passé. C'est comme si mon cerveau c'était arrêté le temps de ce qu'il s'est passé. Quand j'ouvre enfin les yeux, je croise le regard des deux hommes de toutes à l'heure, je sens le souffle du vent contre ma peau à des endroits où je ne devrais pas le sentir. Mais je suis nue?! Complètement nue, au sol, devant deux hommes, couvertes de blessures et pourtant ils me dévorent du regards, ils me répugnent. Je ne comprends plus rien, si Sam m'a sauvé alors qu'est ce que je fais ici? Je suis sûre qu'il était là, il m'a même embrassé. Il faut que j'arrête de penser pour l'instant je dois retrouver mes habilles et fuir d'ici au plus vite, la ruelle est sombre et peu éclairé, je tapote le sol discrètement pour essayer de retrouver mes vêtements mais ils ne sont que haillons. Comment vais-je pouvoir faire, je ne peux pas fuir dans les rues de Paris nue. C'est impossible. Je sens quelque chose de longs, c'est le tissu de mon tee-shirt, il est assez grand pour que je puisse l'improviser en robe. J'attrape le bout de tissu et me mets à courir en essayant de l'enfiler. Les deux hommes sont confus et commencent à me courser, alors je cours de plus en plus vite, je les ai enfin semé.
  J'aurais bien aimé m'arrêter pour reprendre mon souffle mais vu comment je suis vêtu, je ne pense pas que ce soit la plus brillante des idées. Je me remets à courir jusqu'à mon appartement, monte les marches une à une, ouvre la porte. Je m'assois sur le canapé pour essayer de calmer toutes les pensées qui se bousculent dans mon esprit. Sam ne m'a donc jamais sauvé ? Était-ce une illusion ? M'ont ils violé ? Que c'est il vraiment passé ?

  Il est là, dans mon dos, je sens son souffle. Finalement je ne suis pas plus en sécurité ici.