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J'admire Obscuro, je me demande sans cesse comment un être humain peut être assez intelligent pour continuer à commettre des meurtres les uns après les autres pendant des années sans se faire prendre.

Mais maintenant je ne peux que me demander qu'une seule chose :

Pourquoi suis-je encore en vie ?

Pourquoi m'a-t-il choisi ? Qu'est ce qu'il me veux?

La peur ne me domine plus autant qu'avant. Ce qui me consume maintenant, c'est la haine. Mais pas de lui.

De moi.

Comment ai-je pu être si aveugle ? Daniel ne m'a jamais aimée, c'était évident ! Il a donné tous les signes possibles !

Je me souviens du jour où nous avons eu notre première dispute.

-JE SUIS TA PETITE AMIE PAS TA PRISONNIÈRE !!!- Je crie en colère.

-JE T'AI DIT QUE JE NE TE VEUX PAS PRÈS DE MES AMIS, IRIA! TU ÉTAIS COLLÉE SUR EUX! TU VEUX ME TROMPER?!

-Daniel ! Je l'aidais à faire ses devoirs, le prof me l'a demandé !! Depuis quand expliquer c'est draguer ?!

- Tu étais trop près de lui ! Tu es une femme, tu ne peux pas te comporter comme ça !

-Comment? Qu'est-ce que le fait que je sois une femme a à voir avec ça ?!

-Tout! Vous devez vous préserver ! Que penseraient les autres ? T'es qu'une chienne!

-Chienne?!

-Arrête de me répondre !! Je suis ton homme, pas un de tes flirts ! Vous les femmes vous êtes méprisables ! Vous n'aurez jamais dû quitter la cuisine ! Nous les hommes nous sommes préparés pour ce monde, pas toi.

J'aurais dû le quitter, retirer cet imbécile de ma vie à ce moment-là. Mais quand on ne se disputait pas, il me rendait heureuse...

Tellement stupide ! J'étais tellement stupide !

Stupide.

Stupide.

Stupide.

-Toujours en train de regarder les photos ?

Je n'avais même pas remarquée sa présence.

-Combien de copines a-t-il ? A part moi...j'ai vu qu'il y a des filles qui se répètent.

Il soupire et s'assoit sur la chaise.

- Au moins six. Tu n'as jamais pensée à ça? Ou tu ne voulais tout simplement pas y croire? - Demande-t-il en me regardant avec ses yeux sombres et effrayants, pleins de mal.

Je craque,je pleure sans m'arrêter. Il laisse échapper un petit rire nasillard et ramasse les photos.

-Tu es si pur. Il ne te méritait pas Iria. C'était un connard, j'ai vu la façon dont il t'a traité.

J'essaie de me cacher. Il s'accroupit à côté de moi en tenant mon visage et en le tournant vers lui. Son regard plonge dans le miens.

-Qu'y a-t-il à travers ce masque ?- Je demande, en analysant ses yeux noirs.

Il sourit.

-Un secret.- Il chuchote et se lève.

-Qu'as-tu l'intention de me faire ?- Je demande avant qu'il ne décide de monter.

-Question intéressante. Qu'est-ce que j'conte bien pouvoir faire de toi ?- Il me fait un sourire troublant et me tire les cheveux en arrière pour que je le regarde.

OBSCUROOù les histoires vivent. Découvrez maintenant