Quatorze

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Yoongi, arrivé devant la porte de la chambre de Jimin, s'était arrêter, juste assez longtemps pour entendre le blondinet grogner.

Le prince ouvrit doucement la porte- il n'avait pas l'habitude de toquer avant d'entrer, c'est d'ailleurs pour cela qu'il ne le fit pas-, pour découvrir le jeune fleuriste, assis sur le sol, dos à lui, entrain de déchirer des papiers bleu roi... Leurs Lettres.

" Eh ! Jimin, arrête ! Qu'est ce que tu fais ?!
-Dégagez ! Je veux plus vous voir !"

Le pince s'approcha du jeune homme et s'accroupit près de lui afin de lui attraper les poignets. Aussitôt l'autre s débattit de toutes ses forces.

" Ne me touchez pas ! Vous n'avez pas le droit !
- Calmes-toi, on va parler.
- J'ai plus rien à vous dire espèce de menteur !
- ...Menteur ?
- Faîtes pas semblant de ne pas comprendre ! Vous m'aviez promis de ne pas prendre de reine ! Et aujourd'hui vous avez le cûlot de venir dans MA boutique pour acheter des fleurs pour VOTRE mariage ! En plus je sais pas ce que vous lui trouvez de bien à cette femme ! Je suis beaucoup mieux qu'elle !
- Bien sûr que tu es mieux qu'elle. Mais Jimin, j'ai besoin d'un héritier...
- Vous auriez pas pût juste demander à une concubine où je sais pas quoi ?!"

Renifla Jimin, alors que Yoongi lui caressait doucement les cheveux pour le calmer. Le prince attendait que le fleuriste continu de lui crier dessus, mais celui-ci ne fit rien de cela.

Il fixait jute les mains du successeur sur ses poignets. Finalement Jimin se libéra de l'emprise du prince afin d'aller s'assoir sur son lit, jouant distraitement avec le collier autour de son cou.

"Je suis désolé de t'avoir menti Jimin... Je t'aime vraiment... J'ai eu un véritable coup de foudre en te voyant la première fois..."

Il s'était doucement rapproché du lit et du fleuriste avant de venir lui prendre la main et la lui embrasser tendrement. Voyant que Jimin le laissait faire, il se redressa avant de glisser sa main sur la joue du Blondinet. Doucement il rapprocha son visage de celui de son bien aimé, se rapprochant des lèvre du fleuriste. Il ferma les yeux et alors qu'il sentait le souffle chaud sur ses propres lèvres deux petites mains se posèrent sur son torse pour le stopper.

"Arrêtez s'il vous plaît...
-... Excuse- moi."

Son Altesse Royale [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant