Mon océan de larmes

chap 4

Après que le cours de danse se soit fini, je suis rentrée chez moi avec une seule envie: prendre une douche et aller me coucher.

Arrivée à mon appartement, je vérifie la boîte aux lettres en pensant que je vais rien trouver mais c'est là qui je la vois, la lettre. Je la prends et je rentre chez moi pour l'ouvrir.

J'arrive pas à l'ouvrir. C'est peut être dû au fait que je suis toute en sueur. Je pense que la meilleure décision est d'aller prendre une douche et de l'ouvrir juste après...C'est bon, j'ai fini de me doucher et ça fait exactement cinq minutes que je suis assise sur mon lit avec la lettre posé en face de moi. Je veux l'ouvrir mais j'ai si peur que ça soit une mauvaise nouvelle... Stop! Steph tu n'est plus une petite fille. Faut que tu prennes courage à deux bras et que tu ouvre enfin cette lettre qui te préoccupe depuis bien trop longtemps. C'est ce que je me suis dite et ça à marché. Je l'ai ouvert et j'ai enfin lus son contenu.

Je lis chaque mot, chaque virgule, chaque point jusqu'au moment où j'arrive à cette phrase, la phrase.

"Votre cabinet devra fermer"...

Quoi?! Non c'est pas possible, si? Je ne peux pas y croire, je ne veux pas y croire ! Tout mes efforts jetés à l'eau comme ça ! Je- non...

Sans réfléchir j'ai pris mon manteau et je suis partie au bar le plus proche de chez moi pour me bourrer la gueule.

Ça doit être mon cinquième verre de whisky ou peut être le sixième... je ne sais plus j'ai arrêté de compter après le troisième. Je m'en fiche du fait que demain je vais avoir une migraine de malade et puer le vomi, tout ce que je veux c'est pouvoir oublier la douleur ou du moins la canaliser sur quelque chose d'autre.

Je commande mon je ne sais combientième verre sans prêter attention au barman qui me déconseille fortement de le faire. Je suis très résistante à l'alcool mais il doit sûrement l'ignorer. Je tourne la tête et je découvre un jeune homme d'une allure familière à côté de moi. Je ne vois malheureusement pas bien son visage à cause de la lumière qui me frappe les yeux mais je pourrais parier que c'est yeux sont bleus comme un océan. Un océan... Attend QUOI??!

J'attrape le visage de l'homme et je réalise que c'est l'inspecteur. Alors lui il va me le payer ! Je ne sais pas si c'est à cause de l'alcool qui commence à prendre dessus sur moi, ou si c'est toute ma colère qui a besoin de sortir, mais ma main a atterri sur sa joue si soudainement que même l'homme en question ne s'en ai pas aperçu.

- TOI LÀ! COMMENT TU OSE FERMER MON CABINET ?!- crie-je un peu trop hystériquement - vous êtes qu'un gros chien qui pense qu'à sa tête, vraiment zéro emphatie, zéro respect pour les gens qui veulent vraiment réussir leur vie et faire quelque chose de bien et et ..- je n'arrive plus à finir ma phrase à cause de mes larmes qui risquent de couler à tout moment. Merde, elles coulent déjà.

- Eh calme toi - me dit il en mettant sa main sur mon épaule.

- Ne me touche pas! - lui répondis je d'un ton le plus glacial que je fus capable de faire.

Arhh ma tête commence à me faire vraiment mal et mon ventre... Omg je vais vomir. Faut que j'aille aux toilettes et ça le plus vite possible !

Je me relève avec difficulté mais je parviens quand même à arriver aux toilettes juste à temps pour que je ne vomisse pas par terre ou sur un inconnu.

Décidément, vomir c'est pire que des dents pleines de caries. Je retourne sans tarder là où j'étais assise car j'ai quand même laissé mon portefeuille à vu ouverture et si mon cabinet dois fermer faut que j'ai un minimum d'argent pour survivre les prochains jours.

- Comment vous sentez vous ?- me demanda l'inspecteur

- À votre avis? Comment voulez vous que je me sente? Bien? À merveille ?- dis je d'une voix sarcastique

- Faudrai que vous rentriez chez vous, il se fait tard.-

- Arrêtez de me dire ce que je dois faire bon sang !-

- Comme vous voulez-

- Enfin c'est pas trop tôt! Maintenant laissez moi toute seule, j'ai pas envie de voir votre sale tête le restant de ma soirée-

- Laissez moi vous raccompagner s'il vous plaît ! Regardez vous ! Vous pensez vraiment être capable de rentrer seule dans cet état? C'est à peine si vous réussissez à formuler une phrase correctement!-

C'est vrai qu'il n'a pas tord mais pas question que je laisse cet abrouti me raccompagner chez moi. Ah je sais, je vais appeler Olivia! Mais où est ce que j'ai mis mon téléphone... Oh non. Putain je l'ai laissé chez moi! Bon c'est pas si grave que ça pas vrai ? Je vais juste devoir rentrer à pied dans le noir en étant complètement ivre. Ce n'est rien, c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé...oeee...