Cela faisait aujourd'hui trois mois qu'il habitait chez les Bashō, trois mois qu'il étudiait la médecine et aujourd'hui il assistait pleinement à une opération. Cependant, l'homme qui devait être opéré allait mourir avec ou sans opération. Alors Mademoiselle Bashō avait décidé d'en faire une dissection. Pour que son apprenti voie comment un corps humain fonctionnait pour de vraie. Elle endormit l'homme et donna le nécessaire à Mori. Il commença à couper la peau sous les ordres de son maître. Il avait une étrange sensation en bas de l'estomac. Il était en quelque sorte dégouté, mais également curieux. Un mélange bizarre. Il termina la dissection assez tard et l'homme était déjà mort depuis un moment. Mademoiselle Bashō prit les organes soigneusement découper et mis dans des bacs avec de l'eau physiologique dans un frigo et se débarrassa du reste.
-Va te laver les mains Mori.
Il obéit, une fois fait il remonta et alla dans la salle à manger. M.Bashō était déjà installé devant son assiette et le garçon fit de même. Quelque minutes plus tard, passé dans un silencieux de plomb le plus complet, son maître arriva avec le plat et servit tout le monde avant de s'installer et manger. Mori fixa son assiette. De la viande rouge. Aussi rouge que les organes de l'homme. L'homme qu'il avait tué alors que lui et son maître avait dit qu'iels le sauveront. Il ne voulait pas manger cette viande. Elle l'écœurait, le débectait, le répugnait. Il en avait envie d'en vomir. Soudain un cri.
-Regarde ton putain d'élève ! Même pas foutu de mangé de la viande ! Elle ne te plaît pas, c'est ça hein ?!
-Je n'ai pas faim…
Il continuait de baisser les yeux et de parlé doucement, il devait toujours accepter, jamais se rebeller jusqu'à qu'il puisse le tuer.
-Tu n'as pas faim?! Tu sais combien coûte cette viande ?! Sale ingrat ?!
L'homme se leva de sa chaise et donna un coup de pied dans celle de Mori qui tomba à terre avant de l'empoigner par le col et le plaquer au mur. Il le gifla.
-Cette viande coûte cher ! Dit moi combien !
Mori se tut. Il mourrait d'envie de l'envoyer, de faire balader. De le regarder de haut. Lui montrer qu'il était supérieur. Mais il devait continuer de jouer au faible, alors il regarda le sol sans un mot. Il se fit jeter au sol.
-Dégage de ma vue ! Petit merdeux !
Mori se leva et parti du salon. Il se dirigea dans sa chambre sans manger. Il était habitué, ce n'était pas une grosse punition.
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Personne ne naît monstrueux (Mori's past)
FanfictionUne fiction de BSD sûr quel aurai pus être le passé du patron de la Mafia, Mori Ogai