Chapitre 9

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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que Goshi et son groupe étaient arrivés en Sokovie. Après leurs missions en milieu rural, les étudiants avaient prit la route de la ville. Un tout nouvel environnement s'offrait alors. Les étudiants découvraient l'architecture européenne bien différente de ce qu'ils connaissaient aux États-Unis ou encore au Japon pour Goshi.

Certains endroit de la ville ressemblait à de vrai recoins médiévaux. C'était digne d'un film et pourtant, c'était tellement banal pour les sokoviens et même les européens en général. Leurs cultures avaient de profondes racines ancrés dans le Moyen-Âge, alors il n'y avait rien d'étonnant pour eux.

Au-delà de s'émerveiller sur l'architecture, les étudiants faisaient diverses missions. Ils étaient là pour ça après tout. Si la métropole était magnifique, les quartiers défavorisés étaient pourtant présents pour rappeler la situation précaire de la Sokovie. Le groupe donnait un coup de main dans ces quartier à travers des distributions ou d'autres types d'actions sociales.

Il était assez tôt encore quand Goshi se leva de son lit. Les étudiants logeaient dans un hôtel la nuit. Ça donnait un aspect de vacances à leur séjour alors chacun en profitaient. Les lits étaient confortables et il y avait même une cafétéria en bas pour manger.

Par ailleurs, Goshi allait s'y rendre pour prendre son petit déjeuner. Elle était souvent la première à se lever. La brune était plutôt matinale. C'était lié à sa vie à la campagne quand elle se levait tôt pour aider ses parents avec leur champs de radis ou encore quand elle devait prendre un transport en commun qui ne passait que le matin très tôt. Ces habitudes du mont Paozu la suivait partout.

Pas vraiment réveillée, Goshi prit une douche, s'habilla avant de se diriger vers la cafétéria pour manger. Son ventre criait famine et elle avait juste hâte de satisfaire son appétit. Avec ce voyage, la brune se restreignait de manger à sa fin. Elle n'avait pas envie de passer pour quelqu'un de suspect. Elle se contentait de manger le minimum et avaler des quantités plus importantes quand elle était seule.

Tandis que Goshi arrivait à la cafétéria, la brune ne put s'empêcher de froncer les sourcils en constatant que personne n'était présent. Certes l'étudiante se levait tôt, toutefois, depuis le début de son séjour dans l'hôtel, elle croisait toujours des gens le matin.

La jeune femme fronça davatange les sourcils quand elle prêta enfin attention aux ki qui l'entouraient. Elle ne sentait aucune énergie présente dans l'établissement. C'était comme si tout les clients et le personnel c'était évaporé.

Est-ce que c'était une blague ou une chose dans le genre ? Goshi n'arrivait pas à comprendre ce qui était en train de se passer. Les choses devinrent davantage incompréhensible quand l'étudiante constata la marée humaine présente dehors depuis une fenêtre. Des milliers de personnes se déplaçaient dans les rues de la ville. Ils avaient presque une démarche de mort vivant.

Goshi sortit de l'hôtel pour se retrouver dans les rues de la ville. La brune essaya d'interpeller des gens pour comprendre la situation mais personne ne lui répondait. La jeune femme était perdu au milieu de cette foule. Son regard était à la recherche de la moindre personne qui semblait dans un état normale.

Après plusieurs minutes à parcourir la foule, la brune vit finalement un officier de police. Il guidait la masse humaine dans les bonnes directions. Il semblait être dans son état normal. Goshi se dirigea vers lui, espérant enfin trouver des réponses à ses questions.

— Excusez-moi ? Est-ce que vous pouvez m'expliquer ce qu'il se passe ? Je suis perdue, dit Goshi en anglais.

— Vous n'avez donc pas reçu de message ? S'étonna l'agent.

La guerrière doréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant