J'avais tout prévu, sauf ça. Neymar.

14.

Moi

Il m'a viré le con.

Neymar

Mais c'est toi qui paie le loyer nan?

Moi

AU PUTAIN LE DOUBLE CON, C'EST MON APPART!

Moi

Comment je fais?

Moi

J'ai l'air d'une conne avec ma valise verte sur le bord de la route

Moi

Y a une voiture qui s'est arrêté, attend il pense que je suis une prostituée.

Moi

Putain tu répond ou quoi? Je vais me faire violée j'le sens.

Neymar

C'est une voiture noire?

Moi

Avec vitres teintées en plus.

Neymar

Bah dépêches toi de ramener ton cul et toquer à la vitre.

Moi

Tu m'aimes pas c'est ça? Tu veux je me fasse violée devant un parc c'est ça?

Neymar

Putain mais t'es con

Moi

Ehhh je te permet pas!

Neymar

C'est moi dans la voiture.

Ah...

Je levais la tête et pris la valise verte dans ma main gauche, la faisant rouler sur le bitume jusqu'à la voiture. Mais vraiment au départ cette voiture m'inspirait pas confiance, noire, vitres teintées, voiture de riche quoi. J'allais toqué à la vitre mais elle fut plus rapide que moi et elle s'abaissa. Je pus voir le beau visage du footballeur. Je lui adressais un sourire timide tout en le fixant dans les yeux.

"- Tu montes? demanda Da Silva.

- C'est un honneur monsieur le footballeur.

- Tu as pris suffisamment d'affaire?

- Je pense assez pour une semaine pourquoi?

- C'est pas assez, descendons et allons casser la gueule à celui qui se trouve dans TON appartement.

- Je ne pense pas que cela soit nécessaire, je peux y aller toute seule.

- Non. Je viens avec toi point.

- Mais tu vas te faire reconnaître.

- Perruque s'il vous plait!"

Il mit la perruque, c'était une coupe un peu longue descendant dans la nuque assez joli mais ça ne lui allait pas du tout, mais vraiment pas. Il se la jouait en passant sa main dans ses -faux cheveux. Je riais aux larmes, devant la scène qui se passait devant moi. Puis il mis des lunettes et un manteau pour cacher ses tatouages -faudrait que je lui dise de ce calmer niveau tattoo, vraiment. Nous descendîmes de la voiture et nous partons vers mon appart, nous marchons depuis quelques mètres quand la main du cher footballeur s'enlaça avec la mienne, je regardais nos mains choquée mais heureuse tandis que Ney ne fit comme de rien n'était ce qu'il me fit sourire. Nous arrivons bien vite devant l'immeuble et je tapa le code de l'interphone, la porte émit un drôle de son qui voulait dire qu'elle était ouverte. Nous prîmes les escaliers étonnamment nos mains étaient toujours liées. Un silence qui était tous sauf pesant pris place entre nous deux.