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La pluie avait durée toute la journée, Rafe m'avait même envoyé un message pour s'assurer que je ne passerai pas la soirée à me morfondre. Je l'ai rassuré en lui disant que je voyais les pogues.
La soirée fût longue étant donné que je lui avait menti, je n'avais prévu de voir personne, j'ai pleuré toute la nuit.

Le lendemain matin, ou plutôt le lendemain midi, je me réveille aux sons de mon portable qui ne cesse de vibrer. 

Je me redresse et lis les messages qui apparaissent sur l'écran, ils sont tous de JJ. Je décide de l'appeler pour qu'il m'explique mieux.  Ses abréviations ne valent pas ses mots de vive voix.

— JJ ? Qu'est-ce qu'il se passe ? prononçais-je d'une voix endormie

— Tu viens vraiment de te réveiller ? T/p on doit sortir John B de prison ! Tu peux pas te lever aussi tard ! s'écrie t-il

— Désolée je suis rentrée tard hier soir, et puis c'est pas toi qui va me faire des leçons sur ça. 

— C'est vrai. avoue t-il Tu as fais quoi hier ? 

— Rien de spécial. dis-je rapidement

— Mmmhh ... Bon descend vite en bas de chez toi je passe te prendre. Il faut qu'on parle. 

— Quand ? Maintenant ? je m'exclame

— Oui maintenant princesse, tu as un casque ? Je suis en moto. 

— Oui j'en ai un. 

— Parfait, à toute. 

Après avoir raccroché, je m'habille en vitesse et récupère le casque de moto de mon père dans le garage. Je descend en bas de chez moi et effectivement, il est là. 

— Tu roules sans casque ? je m'indigne 

— J'en ai pas besoin, laisse faire les pros.

— Pourquoi vous dîtes tous ça. je râle

— Qui ça tous ? s'interroge t-il

— Personne blondinet. Si tu portes pas de casque, ça ne sert à rien que j'en mette un alors. j'affirme en le posant près des marches du perron

— Ah non. Toi t'as pas le choix, mets-le. m'ordonne t-il

— Pourquoi- 

Avant même que je finisse ma phrase, il prend le casque et me le met de force sur la tête. 

— Contrairement à moi, certains ont un avenir, et je veux pas qu'il s'arrête ici pour toi. déclare t-il 

— JJ ... 

— Pas le temps, monte ! 

Je monte et m'agrippe à sa taille, il démarre à toute vitesse, et d'un coup je le remercie intérieurement d'être aussi protecteur. 

Il dépose sa moto au château et nous devons finir à pied. 

— Tu vas parler maintenant ? je lui demande, il n'avait répondu à aucune de mes questions depuis que nous nous étions arrêtés

— Tu me promets de me laisser finir et de pas me couper ? dit JJ

— Oui ! Aller, balance, qu'est-ce qu'on fait ? Et pourquoi les autres viennent pas avec nous ?

— Bon. Ce soir c'est un grand soir t/p. 

— Mmmhh ... je marmonne

— Toi et moi, on va faire évader John B de prison. annonce t-il, fier de lui

suffer for youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant