ma raison de vivre

Daddy issues

Mila
Ontario, Californie, 17h07

Je venais de rentrer du travail, je savais qu'il ne s'était rien passé chez moi car j'avais autorisé Noah a dormir chez un copain ce soir.

Je sais que je m'en prendrais plein la gueule vu que mon père le saura de toute façon.

En vrai y a plusieurs options...

Sur le chemin du retour, tout était très calme, j'adorais cette ambiance, ce sentiment où tu n'as pas d'émotions.

...Option1: il va s'énerver...

Tu écoutes ta musique seule en marchant, avec la brise qui te refroidit juste assez.

...Option2: il est déjà mort sur le canapé......

Le stresse montait en espérant que mon père se soit endormi sur le canapé.

...Option3: quelqu'un est rentré dans ma maison et la tuer.

J'arrivais déjà devant chez moi.

J'ouvris la porte.

Enleva mes chaussures, pour l'instant aucun bruit ne parcouru cette maison.

Je faisais le moins de bruit en espérant ne pas le réveiller.

Comme si il dormait.

-Où est ton frère ? m'interrogea-t-il

-Je lui ai dit oui pour aller chez Justin, il dormira là-bas ce soir, rétorquais-je, ira à l'ecole demain et rentrera demain soir.

-J'ai donné ma permission ?s'opposa mon père.

Je le vis éteindre la télé et se lever avant de se retourner vers moi.

Sa machoire était contracté, ses points serraient, j'avais peur.

-Non mais je pensais que ça pourrait le rendre heureux, affirmais-je.

-Approche.

J'avanca pas a pas tous doucement

-APPROCHE!!cria-t-il.

Mon pouls accéléra alors que j'arrivais devant lui.

Je le regarda dans les yeux, avant de les rabaisser car son regard m'intimidait.

Puis je les remonta dans un élan d'insolence.

J'aurai pas dû.

Sa main atterrit sur mon visage avec tellement de force que je me retrouva sur les genoux parterre.

Des larmes coulaient sur mes joux, le suppliant d'arrêter.

Il me demanda de me taire ce que je fis et je fis ce que je faisais à chaque fois que quelque chose comme ça arriver.

Je me déconnectais, je le laissais faire sans bouger, sans crier, laissant à peine mes larmes s'échappaient.

Je ne sentais que ses coups sur mon corp et le sang de mes plaies qui coulait.

Je ferma les yeux.

Puis j'entenda comme du verre qui venait de se briser, mon père venait de briser une bouteille.

Il allait me tuer c'était fini, c'était sûr.

Mais au lieu de ça, il prit la partie tranchante de la bouteille et me l'enfonça dans l'épaule.

Je criais, personne ne m'entendais j'étais seule avec un alcoolique.

Sans se soucier de si je mourrais ou pas il me laissa là, seule, seule avec ma douleur et mes cries.