Tu m'appartiens [Eren x Livaï]

Chapitre 3

J'entends les pas d'Eren se rapprocher de plus en plus de moi. Je suis adossé au mur pour me cacher. Dès que j'aperçus son ombre de plus près je me jette sur lui mon couteau à la main. Je le regarde. Putain...mais c'est pas Eren. Je le reconnais c'est l'un des deux mecs qui l'a aidé à m'enlever. J'ai pas le temps de réfléchir que je sens deux mains m'attraper par le cou.

~      PDV EREN     ~

J'attrape Livaï par le cou avec mes deux mains, le soulève et le plaque contre le mur. Mon appât a bien fonctionné a se que je vois.

Eren : Armin tu peux disposer.

Quand Armin est hors de mon champs de vision. Je me retourne vers Livaï. Je sert un plus sur ma prise. Il est plein de sueur à cause de l'effort.

Livaï : E-Eren... ark... la-lâche moi...

Je vois bien qu'il est en manque d'air mais je ne le lâche pas et sert encore plus sur son cou.

Livaï : AAAAAH !!!

Eren : je ne te lâcherais pas t'as compris.

Il devient tout pâle d'un coup.

Livaï : je-je man-manque d'ai-d'air. S'i-s'il te plaît laisse moi... respirer...

Il respire de moins en moins bien. Livaï perd peu à peu connaissance. Je le lâche et il s'écroule au sol inconscient. Avant de fermé ses yeux, je l'entends dire trois derniers mots.

Livaï : je te déteste...

Il n'ouvre plus les yeux. Je lui donne un coup de pieds dans le ventre qui je projette un peu plus loin.

~     PDV LIVAÏ     ~

Je sens un énorme coup dans mon ventre. Eren vient de me donner un coup de pieds qui me projette plus loin de lui. J'essaye de me relever sur mes pieds. Je suis debout, courbé par la douleur au ventre. Je sens que je vais vomir. J'ouvre la bouche et une marre de sang en sort. Je suis essoufflé. Eren se rapproche de moi. Je recule jusqu'à me retrouver au bout du couloir. Je me laisse glisser contre la parois du mur, respirant à moitié. Eren s'accroupît face à moi et me regarde froidement.

~     PDV EREN     ~

Je me rapproche de Livaï qui est maintenant dans une impasse. Il est contre le mur, un bras sur le ventre, l'autre à terre. Son visage est tourné sur la gauche, mais son regard est fixé sur moi. Un fil de sang coule de sa bouche. Des larmes glissent sur ses joues. Je lui prends la main qui est à terre, mais il me rejette.

Livaï : lâche moi...

Il se relève et longe le couloir pour essayer d'atteindre la salle de bain. A la moitié du chemin, il s'effondre de fatigue. Je l'aide à se relève, mais il me pousse à terre. Je ne vais pas m'arrêter là. Je me lève et l'attrape par les épaules. Il me lance un regard de « lâche moi », mais je m'en fous. Je le prends par taille. Un frisson le parcoure. Je le sert contre moi. Il hurle à la mort.

Livaï : LAISSE MOI ! TU ME FAIS MAL !

Je sert plus sans le vouloir et il hurle de toutes ses forces. Livaï crache une coulée de sang. Il en a plein la bouche. Il se débat comme il peut pour quitter mon emprise, sans succès.

Livaï : LACHE MOI, LACHE MOI, LACHE MOI, LACHE moi, lache moi, lache moi, la-lache moi...

Il a épuisé ses dernières forces et s'effondre. Heureusement que mes bras sont sous sa taille. Je le soulève dans ces derniers et le ramène à la chambre. Je le pose sur le lit et cherche le sweat noir qu'il a mit hier. Quand je le retrouve et lui enfile à la place de celui qu'il a actuellement. Je lui retire le harnais et le jean, ne lui laissant que son caleçon. Je descends ensuite chercher quelques médocs pour les lui donner. Je prends un verre d'eau au passage. Je remonte dans la chambre. Livaï a les yeux à moitié ouverts.

~    PDV LIVAÏ    ~
J'ouvre à moitié les yeux. Je suis dans la chambre d'Eren, avec mon sweat d'hier soir. La porte s'ouvre et Eren entre à l'intérieur. Il a un boite de médicaments et un verre dans les deux mains. Il les pose sur la table de chevet et s'assoit à côté de moi.

Eren : je suis désolé. Je t'ai fait mal et j'en suis infiniment désolé.

Livaï : on reparlera de ça plus tard. Je suis crevé.

Eren me tend le verre d'eau et un comprimé. Je m'assois sur le lit.

Eren : prends se comprimé. Tu es ultra brûlant de fièvre.

Je prends le comprimé et le verre. Je doute a les prendre. Et si il y avait de la drogue dedans, il pourrait me saouler. Mais arrête de te poser des questions. Il est en train de s'occuper de toi, même si c'est lui qui t'as étranglé. Je mets le médoc dans ma bouche, bois et l'avale. Je repose le verre sur la table et m'allonge. Eren m'observe. Son regard est pesant.

Livaï : merci.

Il se mets à rougir et moi aussi. Puis il se lève et se dirige vers la porte.

Eren : de rien. Je vais manger un petit truc et viens me coucher.

Il sort de la pièce. Je ferme mes yeux de fatigue. Quand je les rouvre, Eren est en train de se coucher à côté de moi. Il se tourne vers moi et sursaute quand il voit que je ne dors pas.

Eren : salut toi.

Livaï : coucou.

Eren se penche sur moi et m'embrasse. Au contact de nos lèvres, mon teint passe au rouge. Il me rapproche de lui, jusqu'à se qu'on se touche. Il passe une de ses jambes au dessus des miennes pour me maintenir. Il éteint ensuite la lumière.

Eren : maintenant... dodo. Demain on ira courir, mais je te soignerais avant de partir. Bonne nuit mi amor.

Livaï : oki doki. Bonne nuit.