Chapitre 8

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Livaï : bonsoir. Qu'est-ce que tu me veux ?

Erwin : rien. Juste venir m'amuser et te faire souffrir plus que la dernière fois.

En entendant les paroles d'Erwin, je ferme la porte, mais ce connard la bloque avec son pied. Je suis apeuré. Eren n'ai pas là. Erwin défonce la porte, me faisant tomber à terre. Je me frotte la tête. Mon portable est à quelques mètres de moi. Je rampe jusqu'à l'atteindre avec mon bras. Au moment où je l'attrape, Erwin m'écrase le poignet avec sa chaussure.

Livaï : ark !

Il se penche et le ramasse sans me lâcher. Je suis toujours à terre sans pouvoir faire un mouvement. Il pose mon portable sur le table juste à côté de nous et s'accroupît en face de moi. Son pied est toujours sur mon poignet. Il plonge son regard bleu dans le mien. Une de ses mains se rapproche de mon visage. Avec ma main de libre je le frappe. Erwin me gifle.

Livaï : han...

Il me lâche enfin mon poignet. Je ramène celui-ci sur mon torse et me recroqueville. Erwin s'avance vers moi et relève mon visage. Je le regarde apeuré de plus en plus.

Erwin : sais tu qui je suis ?

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Erwin : sais tu qui je suis ?

Je me calme d'un coup. Quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Mais non je le connais pas.

Livaï : non j'te connais pas.

Il me sourit diaboliquement. Je le vois farfouiller dans une poche de son manteau et il en sort une photo. Je la regarde attentivement. Mais c'est Isabel.

Erwin : et là. Tu sais qui je suis ?

Je regarde la photo, puis Erwin, puis la photo. Mais oui ça me revient. C'est un des harceleurs d'Isabel. Et donc c'est aussi l'un de ses assassins. Le connard.

Livaï : t'es un vrai fumier.

Erwin : et oui. Je suis l'assassin principal d'Isabel.

Je le regarde, les yeux pleins de larmes. Le batard. Il a buté Isabel. Je vais lui faire goûter à la mort à celui-là.

Livaï : tu vas crever pauvre con. COMMENT T'AS OSÉ LA TUER ! ELLE T'A RIEN DEMANDÉ ! ET TU L'AS VIOLÉE EN PLUS PAUVRE TACHE !

Erwin : ouais je l'ai violée et tuer. Et c'est ce qui va t'arriver maintenant. Sauf que je vais pas te tuer.

Livaï : quoi ?

Pas le temps rajouter un mot. Erwin m'immobilise en un instant. Une jambe entre les miennes. Il me plaque les mains au dessus de ma tête et retire mon t-shirt. Je me débat de toute mes forces et mes larmes que j'essaye de retenir, coulent.

Livaï : LACHE MOI ! JE T'AIME PAS ! LAISSE MOI TRANQUILLE PUTAIN !

~ PDV EREN ~

Enfin terminé. Je vais pouvoir rentrer. Et si je jette un coup d'œil à l'appli de mon système de surveillance pour voir si Livaï ne s'ennuie pas. Je regarde les vidéos et reste scotché. Livaï est en train de se débattre contre... contre... Erwin. Mais qu'est-ce qu'il fait là ce batard. Il est en train de violer mon petit ami. Mais je vais le défoncer ce con.

Eren : patron j'ai terminé. Il faut que j'y aille.

Patron : tu veux pas boire un coup avant de partir ?

Eren : non j'ai vraiment pas le temps. Au revoir.

Je me précipite dans la voiture et démarre le moteur. Je fonce ensuite jusqu'à arriver devant le portail de la maison. Merde. Le portail est coincé. A le connard d'Erwin. J'ai pas le choix. J'escalade le portail et retombe sur mes pieds de l'autre côté. Je cours et enfonce la porte en hurlant le prénom de mon petit copain. J'arrive à ouvrir la porte à moitié. Putain. Il a bloqué la porte. Je jette un œil à l'intérieur et je vois Livaï souffrant, couvert de sang. Il n'a plus son t-shirt. Il ne lui reste que son jean.

Livaï : ERENNN ! AAAAH AH AH *pleure* !

Livaï... mon amour. Je suis là ne t'en fais pas j'arrive. Mon copain hurle de plus belle. Je re-regarde un fois de plus par la porte entre ouverte. Erwin est armé d'un couteau et blesse Livaï avec. Il lui fait de grandes ouvertures sur tous son torse.

Livaï : AAAAH AH AH ! A-ARRÊTE !

Erwin : ta gueule !

Erwin griffe Livaï dont les larmes ne s'arrête pas de couler. Son visage se tourne dans ma direction.

Livaï : Eren ?!

Je recule et donne un gros coup d'épaule dans la porte. Cette fois ci, elle ne résiste pas et s'ouvre. Erwin me regarde sans s'arrêter de blesser mon Livaï. Mon copain hurle à la mort. Le sang coule à flots. Il pleure toutes les larmes de son corps. Je me rapproche d'Erwin à grands pas. Arrivé à son niveau, il se lève et essaye de m'atteindre la joue avec son couteau. J'esquive son geste de justesse. Je me baisse et lui donne un coup de pied dans son entre jambe. Au choc, Erwin se crispe et tombe par terre. Je cours chercher du scotch et le ligote. Je le mets plus loin de Livaï et moi. Une fois ça de fait, je me rapproche de mon copain. Sa respiration est haletante.

Eren : mon pauvre chéri. J'aurais jamais du te laisser seul.

Livaï essaye de se redresser mais quand il se pose sur ses coudes, il retombe.

Eren : doucement. Ne fais pas d'efforts inutiles.

Je le prend dans mes bras et vais m'asseoir sur le canapé avec lui. Je remonte son visage contre mon torse. Sa respiration redevient, tout doucement, normal. Je le regarde. Ses yeux ne sont pas fermés.

Livaï : tu... tu es revenus...

Eren : je regardais les vidéos du système de sécurité et j'ai vu Erwin qui te faisait souffrir. J'ai accouru pour venir à ton secours.

Livaï me fait un sourire. Il se tord soudain et gémissant.

Livaï : hiiiiinnn...

Je regarde son torse. Merde. Les blessures. Je me relève brusquement, manquant de le faire tomber. Je monte dans la salle de bain, Livaï toujours dans mes bras.

Eren : tiens bon mon grand.

J'entre à la hâte dans la salle de bain et l'assois sur le bord du lavabo. Je fouille dans les tiroirs des meubles pour trouver du désinfectant et des bandages. Je les trouves et me retourne vers Livaï. Le sang de ses ouvertures a fini par s'arrêter de couler. Je mouille un coton de désinfectant et nettoies les blessures de mon petit ami. Au contact du produit avec ses blessures, Livaï laisse échapper de petits cris de douleur.

Eren : désolé.

Livaï : c'est rien. Ne t'en fais pas.

Je lui tends mon poignet. Il le prend dans sa main. Quand la douleur revient, il me le sert. Une fois toutes les blessures désinfectées, je les couvrent de bandages.

Livaï : merci Eren.

Eren : de rien.

Je l'embrasse et le fait descendre du lavabo. Il se colle à moi. Je sens son cœur battre super vite. Des larmes coulent encore sur ses joues.

Livaï : j'ai eu super peur. J'ai cru que j'aillais mourir. Si tu n'étais pas arrivé à temps je ne sais pas si je t'aurais revu après.

Eren : mon chéri. Je suis là maintenant. Tout va bien.

Je le sert un peu plus pour le calmer. Livaï s'apaise peu à peu. Il s'endort dans mes bras. Je caresse ses blessures couvertes de bandages. Je l'aime tellement. Je ne veux pas te perdre.

Eren: tu m'appartiens et tu m'appartiendras toujours et à jamais.

Je sens que Livaï sourit.

Livaï : je t'aime.

Eren : moi aussi mon Livaï.

Tu m'appartiens [Eren x Livaï] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant