Chapitre 8 : Nuit d'horreur

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Salut ! Ça fait un moment que je n'ai pas pu poster mais je suis enfin en vacances ! Voici un cours chapitre et rendez-vous normal dimanche 5 juin pour le suivant !

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Je me réveille, le corps douloureux et la tête embrouillée. Je sens encore ses mains chaudes sur mon corps et je suis prise d'un haut le cœur en comprenant que mon inconscient est marqué et me rappelle. Je suis en sous-vêtement. Enfin plus exactement avec le bas. Ma poitrine est nue. Je récupère ma chemise déchirée, que je ne peux plus attacher, sur le sol et je me lève lentement et sans bruit. Je l'entends marmonner dans la salle voisine avant de voir la porte s'ouvrir. Je me retrouve devant mon agresseur, les yeux avides de moi.

<< - Tu t'es enfin réveillée ? me demande-t-il impatient. Je n'attendais que ça ! Retourne sur le lit. Il n'est qu'une heure, on a le temps pour un second tour.>>

Il agrippe mon bras avec force et me jette sur le lit. La drogue ne faisant plus effet, je me débats le plus possible pendant qu'il essaie de m'attacher aux pieds du lit. Il me donne un violent coup au visage ce qui me sonne pendant deux longues secondes. Je fini par lui envoyer mon pied dans son entre-jambe et me délivre de son étreinte. Je profite de son cri de douleur pour m'enfuir dans la cuisine et y récupère une barre en métal qui y traîne. Je ne sais pas ce qu'elle fait là mais je ne souhaite pas le savoir par peur qu'elle m'était réservée. Je me cache dans la salle de bain, derrière le rideau de la baignoire alors que j'entends ses pas à l'entrée de l'appartement. Il s'approche, entre dans la salle d'eau et ouvre le rideau. Au même moment, je lui donne un grand coup de barre métallique. Il tombe par terre, le crâne ouvert, le sang tachant le peu de tissus sur moi. J'en profite pour m'enfuir de ce lieu et cour à toute vitesse. Je sors de l'appartement, descend les escaliers en trombe et sors dans la rue.

J'emprunte de petite ruelle afin de m'assurer qu'il ne me suive pas puis tente d'appeler mon père. Il ne répond pas. Je reprends ma course à moitié nue et couverte de bleus et passe finalement par les grandes rues où les gens me dévisagent. Certains s'approchent pour essayer de m'aider tandis que d'autres cachent les yeux de leurs enfants. Quelques uns me regardent terrifié comme si j'étais une meurtrière. Je les ignore tous, bons comme mauvais. Là n'est pas mon problème. Je ne m'arrête pas de courir. Cherchant mon chemin dans la brume qui enveloppe mon esprit. Je ne prends pas la peine d'appeler un taxi, sous la panique j'arrive à destination avant même d'en voir un. J'entre dans la tour et prends tout de suite l'ascenseur sous les yeux ébahi de la sécurité. Lorsque j'arrive dans la base, tout le monde est présent mais personne ne me remarque. Ils étaient en pleine réunion nocturne. Il y avait les Avengers principaux ainsi que Wanda, Vision, Scott Lang, Sam, Bucky et Loki qui viens d'entrer dans la salle et se calle contre un mur en face de moi. Mon père aussi était devant moi, le dos tourné. Je m'approche lentement, sans bruit, les larmes perlant à mes yeux. Je suis comme invisible, tel un fantôme. Je m'arrête et des bribes de souvenirs inconscient de l'agression me traverse l'esprit pendant qu'une larme roule le long de ma joue.

<< Papa...>>, dis-je dans un soupir, alors que ma vision est trouble.

Tous se tournèrent au même moment, avec un air choqué identique les uns aux autres. Mon père les regarda perplexe avant de se décider à me faire face. Il se tourne et une exclamation de surprise lui échappe à ma vue. Je m'approche un peu plus, les pieds traînant et la panique surgissant de plus en plus en moi.

<< Pa-pa...>>

Je pleure. Mon père en état de choc me prend dans ses bras.

<< - Qu'est-ce qu'il t'est arrivée ?...>>, me demande-t-il inquiet et déboussolé.

Je ne lui réponds pas. Je ne peux pas. Rien ne sort. Seulement ces sensations si dérangeantes qui surgissent dans mon esprit tel des flashs de lumière. Bucky s'approche, hésitant. Alors que mon père me lâche, je le vois retirer son t-shirt avant de me le donner pour cacher ma poitrine nue sous ma chemise déchirée. Je l'enfile lentement, presque inconsciemment à cause du trouble de mon esprit. Enfin, je me dirige tout aussi lentement vers ma chambre, sans un bruit, et m'y enferme. Je m'assoie par terre, sous la fenêtre et me laisse emporter par les sanglots que me procurent ces horribles souvenirs et la douleur des coups que j'ai reçu. 

The New AvengerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant