Les arabesques sur ses poignets créent en moi un vide certain.
Tout le monde les vois ces formes abstraites remplient de douleur,
pourtant,
personne n'ose faire quoi que ce soit, un regard disant "je suis là" l'aiderait tant,
je la regarde se détériorer encore et encore, attendant presque sa disparition complète afin que sa douleur s'arrête.
Ses obsessions, combien en a-t-elle, bien trop,
obligé de rester passif face à ce mauvais court-métrage ou sa vie se transforme en survie.
La douleur était censée devenir éphémère, futile,
pourtant,
elle empiète sur son existence, la rendant presque invisible.
C'est ce qu'elle ressent d'ailleurs, l'invisibilité, l'incapacité de réagir à un mot, un geste,
restant parfois des minutes stoïque, ne ressentant rien,
absolument rien,
le vide complet.
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ma vie c'est un film de Sundance
Poesieune nouvelle session de larme et d'écriture importune ou délivrante