J'ai toujours été doué à la guitare, lorsque 8 ans j'ai commencé à faire des crises de déréalisation, j'ai volé la guitare rose pâle de Destiné, la seule voisine du quartier qui souhaitait passer du temps avec des fous.
Elle ne m'en a pas vraiment voulu, elle disait que j'avais besoin de m'exprimer m, de parler, à ma façon.
J'ai donc appris à jouer, seul, dans ma chambre, en secret, jusqu'au jour où Destiné m'a entendue.
Elle venait à la maison chaque vendredi soir afin de me préparer à manger, j'avais oublié sa venue, trop obnubilé par ma guitare.
Elle s'était cachée derrière la porte entrouverte de ma chambre, avait écouté ce que je racontait, décryptant chaque notes, essayant d'enfin me comprendre.
Puis, elle est entrée, le soutirez aux lèvres, ses mains claquaient entre elles, elle m'a félicité, idolé, pendant de nombreuses secondes avant de me remercier, plus timidement.
Cela avait été la première fois que j'ai souris.
Elle m'avait préparé à manger été était rentrée chez elle.
Ama était venu dans ma chambre quelques jours après ma dernière entrevue avec Destiné.
Elle avait eu pour la première fois, un air désolé.
Elle a relevé trois mots, trois mots qui ont perpétuellement détruit le sentiment de sérénité qui m'avait habité, qui m'ont fait détruire la guitare rose pâle de toutes mes forces, « Destiné est morte ».Voilà, c'était une histoire en cours que je n'ai jamais finie et je voulais pas la jeter à la poubelle donc voilà.
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ma vie c'est un film de Sundance
Poetryune nouvelle session de larme et d'écriture importune ou délivrante