Le cercle des poètes disparus // Charlie Dalton x OC

Chapitre 3

Le soir même, en salle d'étude, Charlie expliquait le trajet à suivre, au cas où il faudrait se séparer.

"Il faut suivre le ruisseau jusqu'à la cascade, et c'est sur la rive."

"Ca a l'air risqué !" se plaignit Cameron.

"Alors reste ici !" répondit Charlie. "On se retrouve tous devant la chambre de Neil : c'est la plus proche de la chambre des filles et de la sortie. C'est clair pour tout le monde ?"

Tout le monde fit oui de la tête et, quelques heures plus tard, Charlotte et moi on toqua à la porte de Neil. Meeks nous ouvrit et nous donna des lampes torches. On se mit en file indienne, et on avança dans le noir.

Juste devant le bureau de Nolan, un chien aboya et Pitts sortit des croquettes qu'il donna au chien pour qu'il se taise.

On courait le plus vite possible pour atteindre la grotte, nos capuches sur la tête. Au moment d'arriver, je m'arrêtai et, Charlie surgit derrière moi en disant "Je suis un poète disparus !" Sur le coup de la frayeur je poussa un cri et il explosa de rire.

"Dalton je vais t'étriper."

Il me fit un clin d'oeil et m'entraina dans la grotte, où il s'assit à ma gauche, son bras droit autours de mes épaules. Neil se leva, ce mit au milieu du cercle qu'on avait créer et lut :

"Je déclare reconstitué le cercle des poètes disparus." Il alluma une cigarette, tira dessus et me la tendit. "Les réunions seront dirigées par moi et les initiés présents. Todd ne veut pas lire alors il tiendra les minutes de réunions. Je vais lire le message d'ouverture d'un ancien membre, Thoreau. "Je vécus délibérément dans les bois pour sucer la moelle de la vie.""

"J'approuve." répondit Charlie, en me prenant la cigarette que j'avais dans la bouche.

"Eh !" lui dis je pour montrer mon mécontentement. Il me tira la langue et m'ignora.

"Pour ne pas découvrir, au moment de mourir, que je n'avais pas vécu." finit Neil.

Knox siffla ce qui fit rire Charlotte.

"Pause ! Videz vos poches." ordonna Charlie. "Posez tout là."

"Quoi ? Mettre la nourriture dans la boue ? Mais t'as fumé quoi Dalton ?" m'exclamais-je, ce qui fit rire les autres.

"Ok, ok, Meeks, met ton manteau." répondit il.

"Pourquoi moi ?" demanda Meeks, en posant sa veste comme une nappe de pique nique.

"Sortez tout !" répondit Charlie, en ignorant son ami.

"Pourquoi ?" 

"Vous nous piquez toujours nos clopes !" expliquais-je.

Quelqu'un posa des cookies, d'autres des raisins secs, d'autres encore des pommes.

"Qui a mis une moitié de petit pain?" s'offensa Charlie.

"Je mange l'autre moitié !" se justifia Pitts.

Charlie soupira ce qui me fit rire.

"Tu veux que je la recraches au milieu ?" 

"Oh mon Dieu sortez moi de là !" dis-je, ce qui fit rire le petit groupe.

"On a cas se raconter des histoires d'horreur." proposa Charlotte.

"Je commence !" s'exclama Neil. "Par une nuit d'orage, une vielle dame qui avait pour passion les puzzles, était dans son salon, seule. Elle était entrain d'en finir un, mais en plaçant les trois dernières pièces, elle s'aperçut que la scène représenté se passait dans son propre salon, et que la vieille femme au centre était... elle même ! En tremblant, elle mit la toute dernière pièce en place, et découvrit le visage d'un fou derrière la fenêtre. Le dernier bruit qu'elle entendit... fut celui d'une vitre brisée !"