ma vie d'avant

Confession

Cela fait maintenant trois heures que je veille sur Carlène, qui malgré le fait qu'elle soit endormie, et toujours aussi agitée, un mauvais rêve qui semble se répéter depuis une petite heure, une larme roule sur sa joue, suivie d'une deuxième. J'observe autour de moi, tout le monde et partit depuis un moment déjà, le soleil s'est couché et la seule source de lumière émerge des bougies poser sur la table de chevet. Je caresse doucement ses cheveux pour essayer de la calmer mais malheureusement je vois ses paupières qui commence à s'ouvrir, elle se réveille doucement et reprend ses esprits. En observant la pièce autour d'elle Carlène croise mon regard et je lui fait un petit sourire pour essayer de la rassurée, sourire qu'elle va me rendre pour ensuite reprendre son exploration de la pièce qui semble la troublée, c'est a ce moment la que je prend la parole.

- Après avoir lu un des contes tu as fait une crise de panique, tu t'es effondrée en larme dans mes bras et tu as finis par t'endormir contre moi. Avec le reste du groupe on est redescendu, je t'ai porté jusqu'à la chambre la plus proche qui est donc la mienne  et celle dans laquelle tu te trouve maintenant. Avec les filles on t'a changé dans une tenue plus confortable et on t'as veiller depuis, cela fait maintenant trois heure et demi que tu dors, j'espère que tu vas mieux. Tu veux quelque chose, un verre d'eau, prendre une douche, si tu veux quoi que ce soit préviens moi je suis là pour ça.

- Merci beaucoup Elizabeth, je veux bien que tu me mènes à la salle de bain s'il te plait, j'ai vraiment besoin de me rafraichir et de prendre une bonne douche pou évacuer tout les évènements d'aujourd'hui.

- La salle de bain et juste en face de toi derrière la porte, je te prépare de nouveau rechange pendant ce temps va te détendre tu le mérite bien et si tu veux après ça tu pourra retourné dans ta chambre.

Et me voilà seule pour une dizaine de minutes, je prends le livre de conte et parcours rapidement ses pages, deux trois histoires ont retenues mon attention, je n'ai pas le temps de continuer que j'entend déjà Carlène sortir de la salle de bain, ses yeux sont gonflés je pense qu'elle à encore pleurer. J'aimerais comprendre sa réaction mais pour cela il faudrait dans un premier temps que j'en sache un peu plus sur sa vie, je ne peu pas me basé sur le conte pour en déduire sa situation familiale. je ferme le livre et le repose sur la table de chevet puis lève les yeux vers elle. Elle semble hésiter a me poser une question, sa bouche s'ouvre et se referme puis elle détourne le regard gêné il me semble. Quand elle ose enfin me regarder je vois dans ses yeux pas seulement de la tristesse mais également du regrets et de la peur étonnamment, surement lier à notre potentiel non retour chez nous. Ses yeux commence à briller et je vois des larmes qui commence à se former, je m'assoie sur mon lit et ouvre les bras vers elle. Sans perdre une seconde de plus elle court se jeter dans mes bras et commence à sangloté, et moi je la sers doucement pour essayer de la réconforter. Je n'ai jamais été doué pour consoler les autres, j'essaye donc de l'apaiser en prenant exemple sur ce qu'elle avais fait avec Ambre lors de notre arrivée. Je pose donc ma main dans ses cheveux et commence à lui masser la tête, surtout derrière les oreilles, ce qui semble la calmer un petit peu. Après quelques minutes, elle semble avoir repris ses esprits et sans pour autant s'éloigné de moi elle attire mon attention en se repositionnant contre moi, ses yeux cherchant les miens et quand on croise enfin nos regards je remarque que quelque chose a changer dans le sien, elle a espoir, de quoi je ne sais pas trop mais c'est déjà mieux que rien du tout.

- Je peux rester dormir avec toi cette nuit, me demande-t-elle enfin plutôt me supplie-t-elle, j'ai peur de rester seule cette nuit et de refaire une crise de panique. . .

- Bien sûr si ça peut te rassurer alors cela ne me dérange pas du tout, et si jamais tu veux parler un peu avant de dormir je suis là pour t'écouter jusqu'à demain matin si il le faut, assurais je avec un grand sourire.