Sorry {DAMIAN X ANYA }

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Anya 

Pour me remonter le moral, seul certains génies y arrivent. 

     Bien-sûr il y a des méthodes qui ne compte as comme m'offrir des cacahuètes, ça c'est juste m'acheter. 

     Mais, me remonter le moral qu'à l'aide de paroles, à ma connaissance, il n'y a que Becky qui y arrive. 

Elle peut faire voler en éclats plusieurs années de tristesse en une dizaine de secondes. 

Il y a évidemment Père et Mère qui y arrivent aussi. 

Mais c'est tout. 

Alors pourquoi, l'avoir vu s'excuser me réconforte ? 

Pourquoi, depuis quelques temps il est si gentil ? 

Pourquoi je souris bêtement en pensant à lui ? 

Pourquoi ? 

     Trop de questions se bousculent dans ma tête. Depuis qu'il m'avait dit que j'était « totalement à côté de la plaque », je ne me posais que ce genre de questions. 

Aaaahh j'ai mal à la tête. 

Je suis allongée aux côtés de Becky dans un coin d'herbe, dans l'ombre d'un grand tilleul. 

Hmmm. 

— Anya ? On y va ? 

— Oui ? 

Je me lève difficilement à cause de ma tête qui refuse de s'arrêter de tourner.

On se dirige vers la salle de sciences. Nombre d'élèves y étaient déjà rassemblés. 

C'est sûrement à cause de la perte de mes pouvoirs. 

Ou même ce stress perpétuel  à l'école. 

Ou peut-être même les deux. 

En tout cas c'est à ce moment que je suis tombée.

Aaahhh j'ai si mal à la tête. 

Je suis dans un lit, blanc, qui lui même est dans une salle blanche. 

L'infirmerie. 

Alala. 

Qu'est-ce qu'il s'est passé encore ? 

Je suis seule dans la pièce, où est l'infirmière ? 

Je me lève doucement, j'ai la tête qui tourne. Hmm. 

     Seule, je décide de sortir. Dans les longs couloirs seul le silence me répond. Évidemment, ils sont tous en cours. 

Je me dirige jusque mon casier où je prends mes affaires. 

Mathématiques, Arts Plastiques, Histoire-Géographie . . . c'est bon, j'ai toutes mes affaires. 

Dans les couloirs, je me promène sans but. De toute façon que puis-je faire d'autre ? 

C'est ainsi que j'arrive dans un endroit qui m'est inconnu. 

Où suis-je ? 

Il y avait un cerisier, en fleurs. Des pétales volaient au gré du vent et l'herbe semblait danser. 

Qu'est-ce qu'on s'y sent bien . . . 

     Il n'y avait pas de banc, de table ou quelque chose de construit. Juste ce grand arbre, de la même couleur que mes cheveux. 

     Je m'avance jusque la bordure de la pelouse mais hésite. Et si l'on avait pas le droit de marcher sur ? Je cherche tout autour de moi, mais ne voyant pas de panneau d'interdiction, je franchis la limite et m'assoie au pied de l'arbre.

Mmmh. 

Quelques pétales tombent dans mes cheveux, se mélangeant dans leur couleur pour devenir presque invisibles. 

C'est dans cette paisible ambiance que je me suis endormie.

Bonjour, avez-vous aimé ce chapitre ? 

J'ai hâte de vos retours !