Habibi [Two Shot] • KatsuDeku

💙 Partie I 💙

Bonjour/bonsoir à toutes et tous !

Je vous partage ici la première partie de mon Two Shot !

Il est basé sur « Habibi », une musique écrite, composée, et interprétée par Tamino.
Lors de ma toute première écoute de ce morceau, je me suis laissée emporter par la voix du chanteur, et les quelques touches orientales dues à son héritage. Mais ce qui m'a le plus frappé étaient les paroles, car cette chanson est un véritable cri du cœur. (J'ai versé ma petite larmichette moi.)

Cependant, elle reste une magnifique chanson d'amour, et c'est pour me faire pardonner que je l'ai mise en média et que je vous réserve une happy end. 👀

C'est en espérant que vous appréciiez cette histoire que je vous souhaite une agréable lecture. 💛

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Izuku courait dans la rue, évitant les passants maladroitement. Il était pressé de rendre sa nouvelle œuvre à son employeur.

Toute la nuit, il avait noirci bon nombre de feuilles blanches afin de composer son plus grand chef d'œuvre. Durant des heures, il n'avait fait que griffonner des points et des chiffres sur des portées et tablatures, cherchant dans sa tête les mots à loger sur les notes, plus susceptibles les uns que les autres d'émouvoir l'auditeur et la personne pour laquelle il avait composé cet incroyable morceau.

Seulement pour une personne, pour un chanteur, pour sa voix.
Grave et suave, elle avait su l'emporter et l'inciter à se raccrocher encore plus à son amour inconditionnel pour la musique.
L'intensité que le chanteur plaçait dans chacune de ses paroles plongeait Izuku dans une douce béatitude, une légèreté qu'il ne connaissait qu'en écoutant ses morceaux.

Izuku bouscula un passant, le ramenant à la réalité.

- « Non mais ça va pas ?! Fait attention à où tu mets les pieds, gamin !

- Excusez-moi ! »

Izuku continua sa course jusqu'au bâtiment de Central Music, la maison de disque où il travaillait depuis quelques années déjà. Pénétrant dans le grand hall, la réceptionniste lui fit un bref salut de la main, puis reprit sa précédente activité.
Le vert courait dans les couloirs, monta les escaliers quatre à quatre, faillit se prendre un gobelet de café brûlant sur sa chemise, et c'est essoufflé qu'il ouvrit la porte du bureau du directeur sans prendre la peine de toquer.

- « Monsieur Fukōhei ! Il faut absolument que vous me mettiez en relation avec le Numéro Un ! »

- « Bonjour Midoriya, que me vaut cette visite si soudaine ? » répondit calmement son responsable, l'invitant silencieusement à recommencer.

- « Excusez-moi Monsieur. Je voudrais vous proposer une collaboration avec le Numéro Un. Il se trouve que j'ai composé un nouveau morceau et... »

- « Katsuki Bakugo ? Une collaboration avec Katsuki Bakugo ? C'est non Midoriya. » ricana son employeur.

- « Mais enfin Monsieur ! Avec votre statut, vous pouvez facilement entrer en contact avec son manager et sa maison de disque ! »

Fukōhei soupira.

- « Jeune homme, ce n'est pas un de tes torchons que je vais proposer au Numéro Un. Ce serait pris comme un manque de respect. »

- « Pardon ? »

- « Midoriya, rends-toi compte que ces derniers mois, tu n'es pas assez productif, et le peu de morceau que tu écris et composes ne te feront jamais décrocher un contrat avec un interprète. » expliqua sereinement Fukōhei.