◎Empêcherions-nous la bonté et le diable d'être en ces lieux ?◎

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Je tousse, crache limite mes poumons, un bordel pas possible. Moi le prince des cauchemars, plié ainsi ? Jamais ! Où suis-je bon sang !? J'avais beau avoir l'habitude de voir goutte, mais là c'est l'eau qui fait déborder le vase!

???: -N-Nightmare...?

Ho non, sa voix de fillette, son comportement exécrable, ses vêtements trop tappent à l'œil et qui clignotaient tel un far trop cassé ou l'enseigne d'un bar. Dream, "mon frère", mon ennemi.

Nightmare: -Qu'est-ce que tu fous ici sale traite des rêves ?

Dream: -je ne sais pas... Et toi...?

Nightmare: -Hooo la routine ! J'aime me ballader dans des endroits glauques pour faire des rencontres suspicieuses !

Il ne veut pas relever ma blague. Tant pis, ce ne sera que tristesse et mélancolie pour moi... ATTEND ! MAIS OÙ SONT-ELLES ?

Dream: -Tu as remarqué toi aussi ? Ce coin ne mélange ni énergie positive, ni énergie négative.

Nooooonnn ! Je ne vais pas rester neutre ici ! HORS DE QUESTION !

Je fis pop mes tentacules qui frappèrent dans le vide comme si elles attaquèrent des monstres invisibles. Je veux toucher Dream, mais celles-ci dévient de la trajectoire choisis.

Dream: -Nightmare s'il te plaît, calme-toi !

Une résonnance, courte, fine, habile, mais puissante, seul nous avions la capacité de l'entendre, de la sentir, de la saisir. Là, devant-nous ! La lumière fut ! Non... C'est improbable... C'est impossible ! L-L'arbre ! Notre arbre ! Ici ! Comment ? Pourquoi ? Qu'il disparaisse en enfer ! Je sais que c'est le notre ! Je le ressens ! Dream était aussi choqué que moi. Des esprits, oui, des esprits, les fantômes supérieurs, les connards qui dictent nos lois ! Leurs ombres et leurs lumières suffisent à nous faire comprendre qu'il allait annoncer une chose importante. Ils filtrent, ils observent, ils chuchotent, ce vacarne m'insupporte !

Puis stop. Ne bougeons plus, ne parlons plus, l'attente, l'attente écrasante. Comme une mort longue et soporifique. Nous ne pensions plus, nos pensées absorbées par les auteurs et les créateurs.

Le décor était comme mon enfance, un arbre en deux côté, le bien, le mal, les rêves, les cauchemars. Il me faudrait un seau d'urgence là ! Les voix continuent à nous chanter un baragouin et nous observons le passé au premier plan de ce tableau ennuyeux.

Des lignes dorées et noires s'écrivent sur notre arbre. Dream et moi ne disions mot. Nous réfléchissons à notre venu ici en approchant de l'arbre. Pourquoi les créateurs nous présentent cela ? Quel est le but ? Dream tend sa main sur l'écorce cornu et divisé de notre mère, moi je reste un peu plus éloigné, méfiant, mais lisant les scripts qui apparaissaient comme si un fous avait tappé à la machine à écrire.

Dream: -Quel est le sens de tous ceci ?

Nightmare: -J'en sais foutrement rien.

Rien de tous ceci était réel. L'arbre était mort et tant mieux. L'illusion se fana et devient une plante desséchée.

Dream: -Comment sommes-nous en arrivé là... Murmura le gardien des rêves à lui même.

Je me moque du gardien par un rire strident se répercutant sur les parois de ce void aléatoire.

Nightmare:  -Nous en sommes là car tu n'as pas su protégé ton frère. Tu as été un incapable du début à la fin. Pendant que tu te pavassais ce dernier souffrait d'humiliation.

Dream: -Je sais...

Une larme roula sur sa joue misérable. Je souris d'un plaisir sans nom.

Nightmare: -Gnagnagna... Vous êtes des héros... On vous aime gnagnagna. Mais on oublie rapidement l'égoïsme des bons sentiments. C'est ces émotions positives qui ont détruit l'arbre. Tu souhaites aider tous le monde, les univers, être un sauveur. Tu es vu comme un sauveur. Mais que faisais-tu pendant que ton frère souffrait ? Rien. Tu rigolais avec tes amis.

Le petit être de lumière s'agenouille devant l'arbre en chialant. Malheureusement je ne ressentais pas ces émotions.

Nightmare: -La gentilesse tue et n'est qu'hyprocrisie Dream.

Le silence s'en suivit, long et lent, ça en était presque charmant. Une plainitude que je n'avais pas vécu depuis longtemps.

J'eu l'impression qu'au loin... Très très loin... Dans ce désert illusioniste et configuré. Dans cet atmosphère où le temps c'était arrêté. J'eu cru entendre la voix pâle et neutre d'un chuchotement alambiqué.

"Moi j'y crois... Moi j'y crois."

Écrits Enchainés - Recueil de one-shots et nouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant