Lisa se trouvait dans la chambre du père de John. Elle n'arriva pas à trouver le sommeil dans ce lit pourtant si confortable. Son esprit était en pleine réflexion. Elle était hyper-active. Elle ne pensait que à ce qu'elle pourrait faire dans un futur proche. Alors qu'elle commençait peu a peu à s'endormir elle entendit un petite bruit mécanique. Il semblait s'éloigner vers le haut, vers la chambre de John et bientôt son esprit fatigué n'y fit plus attention. Lisa se réveilla quelques minutes plus tard. Pendant plusieurs secondes elle en chercha la raison et entendit le bruit léger qui était maintenant dans sa chambre. N'ayant pas envie de se lever, elle disparut et perdit la sensation du toucher. Ainsi elle s'éleva légèrement au dessus du lit puis s'orienta vers le sol. Dès que le bout de ses pieds touchèrent le sol, sa fragile invisibilité disparut comme une bulle qui éclate. Lisa sentit alors la pression terrestre peser sur ses épaules et oscilla maladroitement sur ses pieds un instant. Enfin elle se dirigea fermement vers le bruit. Mais dès qu'elle eut fait quelque pas un choc électrique la plia en deux et contrairement a John elle cria. Elle utilisa toute la force de son pouvoir pour tenir debout quand une lumière l'éclaira de face. Plusieurs hommes étaient entrés sans faire de bruit dans sa chambre. Et maintenant des dizaines étaient entrés. Ils portaient tous des tenues complètes ainsi que des masques épais au niveau de la tête. Alors que Lisa était subjugué l'un deux releva une arme étrange et fit feu avec. Lisa fut cette fois projeter au sol par cette électricité. Dès qu'elle furent à terre ils ne perdirent pas de temps et la levèrent de la force de leurs bras. Ils arrivèrent rapidement à l'entrée et un homme resté à l'arrière leur ouvrit la porte. Dehors il y avait une dizaine de ces hommes. Deux voitures étaient garés devant la maison ainsi qu'un véhicule blindé. Plusieurs hommes en ouvrirent les portes arrières et en sortirent un espéce de grand sarcophage de couleur jaune avec un signe Biohazard dessus. «Bordel ça sent pas bon du tout ça» se dit Lisa. Ils disposèrent l'espèce de sac par terre et l'ouvrirent. La face supérieur du sac était faite en plastique transparent ce qui permettait de voir l'intérieur. Les hommes qui portaient Lisa se rapprochèrent du sac et mirent Lisa à l'intérieur. Lisa ne vit ensuite plus grand chose à cause de la buée qu'elle produisait sur la face supérieure. Cependant elle entendit le bruit caractéristique d'un hélicopter qui atterit et sentit que le sac était soulevé. Elle sentit ensuite qu'on branchait quelque chose sur les éxtrémités du sac. Peu aprés un gaz se répandit à l'intérieur. Lisa s'efforça de stopper sa respiration. Cependant au bout d'une minute, même avec toute la volontée du monde, elle respira le gaz. Elle s'évanouit donc quelques secondes après l'avoir respiré. Un bruit résonnait à ses oreilles. Etait-ce même bruit qui l'avait réveillée en pleine nuit? Elle frissonna à cette idée. Ce qui était arrivait ensuite ne lui avait pas plu du tout. Elle se rappelait petit à petit. On l'avait mit dans un sac, dans un hélicopter. Puis on avait injecté du gaz dans son sac. Ou se trouvait-elle à présent? Ses yeux étaient lourds, si lourds. Elle essaya de faire bouger ses membres ou d'utiliser son pouvoir. Rien à faire, son système nerveux ne répondait pas à ses ordres. La voix résonnait toujours dans ses oreilles qu'est-ce qu'elle disait? Au bout d'un moment la voix devint de plus en plus clair, de plus en plus limpide. Et enfin Lisa comprit ce qu'elle disait:
-Si vous m'entendez clignez des yeux, si vous m'entendez serrez moi la main.
Lisa se concentra de toutes ses forces et ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt. Elle venait de cligner des yeux. Dès qu'elle l'eut fait un concert de voix se déclencha dans la salle ou elle était.
-Maintenant prouvez que vous êtes consciente et dites votre nom. Reprit la voix.
Lisa ouvrit la bouche mais elle avait la gorge sèche. Après avoir émis un grognement atroce elle réussit à prononcer faiblement:
-Li..sa.
-Apportez lui de l'eau! Cria la voix.
Lisa sentit bientôt un liquide frais dans sa gorge et avala des gorgée limpides. Elle se sentit tout de suite rudement mieux et ouvrit les yeux pour de bon. Elle était dans une salle d'un blanc immaculée. Au plafond des vitres teintées entourait la salle. Elle était allongée sur un lit et ceinturée. Au dessus d'elle une large lumiére l'éclairait. Diverses machines l'entouraient et elle avait plusieurs seringues plantées dans le bras. Loin devant elle il y avait une porte avec un code. Et devant la porte deux gardiens en combinaisons jaunes avec des armes. Alors comme ça il l'avaient bloquées ici. Elle ne tolérait pas un seul instant d'être enfermée ici. Elle déchaina sa rage et la personne qui lui posait des questions fut projetée sur le côté.
-JE DETESTE ETRE ATTACHE LIBEREZ MOI! Cria Lisa.
Une alarme se déclencha et les médecins sortirent précipitament de la salle.
-ALARME DE NIVEAU 2 A LA B09!! Hurlait la voix robotisée.
-Injectez lui 2Ml!! Cria un des médecins.
Alors que Lisa se débattait sur son lit Le contenu de la seringue à sa droite se deversa dans son corps et elle se débattit de plus belle. Malheureusement elle sentit peu à peu sa vision qui diminuait et bientôt elle perdit connaissance. Lorsqu'elle se réveilla de nouveau, elle avait très mal à la tête et très peu faim. Elle ouvrit les yeux. La piéce était complétement vide. Une voix ressemblant à celle d'une machine se déclencha:
-Bonjour Lisa, Tu dois être fatiguée. Cependant tu vas devoir participer à un test.
La porte de la salle s'ouvrit. Un homme avec une tenue de prisonnier entra dans la salle. Un garde était derrière lui et le forçait à avancer avec son arme à feu.
-L'homme que tu viens de voir entrer est un psycopathe qui a été condamné à perpétuité pour une dizaine de meurtres. Il s'attaque essentiellement aux personnes qui sont handicapées ou qui sont trop faibles pour pouvoir s'opposer à lui. Tu es donc une cible de choix pour lui. Heureusement il est aussi atteint d'une maladie mentale sévère ce qui fait qu'il ne prête pas attention a ce qu'on lui dit. Il n'a pas donc pas entendu ce que je viens de dire. Maintenant je te laisse te débrouiller. Finit la voix robotisée.
Lisa avala sa salive et regarda l'homme.
-Je l'ai pas tuée! C'est pas MOI... Elle l'avait dit..Elle l'avait dit. De toute façons elle m'a demandée de le faire!! Cria celui-ci.
Le gardien qui faisait avancer le psycopathe le repoussa avec son arme, recula et ferma la porte derrière lui. Lisa était seule avec lui. Elle tremblait à présent, la sueur coulait littéralement de ses tempes. L'homme qui était entrer fixa chaque angle et de la piéce puis son regard se tourna inévitablement vers Lisa. Un large sourire orna ensuite son visage.
-Tu veux que je vienne non? Tu m'a appelé hein? Tu sais je euh... Commença t-il en marchant doucement vers Lisa.
-Pars... loin de moi..pitié.. dégage..DEGAGE..PARS.. CONNARD, ENCULE, SALOPARD TE RAPPROCHE PAS!! Paniqua Lisa en le voyant arriver. Prise de terreur elle propulsa l'homme en arrière. Celui-ci se releva rapidement et dit:
-AH, Bon maintenant tu va le connaître, OH PIS JE M'ENFOUS JE VAIS T'EGORGER!!
Après cette dernière phrase il courut sur lisa qui toujours paniquée le propulsa encore une fois en arrière. Cette fois elle ne perdit pas de temps et sous le coup du stress il vola contre le mur opposé de la pièce.
-AARRGH MA TETE!! Cria celui-ci en se relevant.
-DEGAHAAAAAARGG!!! Hurla Lisa qui lui éclata la tête contre le mur. Le psycopathe hurla de plus belle et Lisa recommença en hurlant elle aussi. Le psycopathe arrêta de hurler. Lisa lui éclata tout de même plusieurs la fois la tête contre le mur. Ensuite la porte s'ouvrit et Lisa pleurait a présent. Le soldat entra dans la pièce et tira une rafale de balles dans le corps du psycopathe puis tira son cadavre hors de la pièce. Il revint et commença à tapoter sur la machine se trouvant sur le côté de Lisa.
-Bravo Lisa. Le plus dur est passé. À présent nous allons t'endormir.
Mais Lisa ne voulait plus revivre la même horreur. Elle déclencha de plein fouet son pouvoir sur le soldat mais il ne se passa rien.