La télé allumée diffusait son lot d'informations lors du journal du soir:
-D'après un membre de l'ONU les négociations avec Boukhtan en Afrique du nord se serait mal déroulés et la paix serait dit-on impossible. Sous l'afflux des réfugiés du Boukhtan L'ONU a réussit a réunir certains pays comme la France, Les Etats-Unis et l'Allemagne pour une intervention militaire au Boukhtan. Autre nouvelles, un député attaqué en justice pour avoir fait une blague sur les suisses pendant son discours. Il aurait affirmé je cite «Savez pourquoi tout le monde se fout des Suisse? Parce que..... La télé s'éteignit et lorsque Lisa tourna la tête elle aperçut John.
-Ce ne serait pas toi la cause de l'échec des négociations au Boukhtan? Lui demanda t-il avec un sourcil relevé.
-Officiellement non. Répondit-elle en secouant la tête.
-Comment tu fais pour participer a des trucs comme ça. Lui demanda t-il.
-Si je te le disais tu passerais le reste de ta vie a Guantanamo! Dit elle en rigolant.
-Ca m'étonnerait qu'ils te le disent. Continua t-il.
-Va préparer le repas au lieu de dire n'importe quoi. Lui demanda t-elle.
Alors que John se dirigeait vers la cuisine il fut interrompu par Tobias qui passait par là. Celui-ci se figea devant Lisa qui le regardait a présent d'un air interrogateur.
-Tu re-pars. Lui annonça t-il.
-Quoi!? Nan mais je viens de revenir là! Protesta t-elle.
-Fais tes affaires et arrête de me répondre. Commença t-il en augmentant le volume de sa voix.
Tout en grommelant elle sortit de la salle et refit ses affaires qu'elle venait de défaire.
-Prépare des vêtements pour plusieurs semaines cette fois! Lui cria t-il de la salle d'a côté.
Elle lui répondit en grognant vaguement et revint a la porte avec une valise pleine et des vêtements a demi pliés.
-Tu ne sais pas plier des vêtements? Lui demanda Jack qui venait d'arriver.
-Bizarrement sur deux mois d'existence remplis de course poursuite dans le désert et d'entrainement non je n'ai pas appris à plier des vêtements.
-Hm. Tant que ça tient. Finit par reconnaître Tobias resté à côté.
Enfin il ouvrit la porte et entrèrent dans la limousine qui les attendait à la sortie. Elle prit place sur un siège et remarqua le même homme que la dernière fois assis face a elle.
-Tu va devoir tuer, cet homme là. Dit-il en lui tendant une photo. Elle tressaillit et saisit la photo. Un homme assez vieux portant des lunettes souriait sur la photo.
-Cet homme se cache derrière la ligne de front de la république de ce pays. Avec un peu de chance tu ne rencontreras personne sur ta route a part sur la plage ou tu devras faire attention. Tu utilise ton pouvoir pour le tuer lui et le plus de généraux possible. On va te fournir un petit GPS. Tu seras représenté par le petit point sur l'écran. Nos drones ont repérés sa cachette hier ils se sont fait abattre l'instant d'après. Si Nous voulions bombarder la zone on pourrait pas être précis et cela demanderait beaucoup de ressources. Et puis tuer des civils ça fait tâche. Tu peux comprendre ça. Tu trouve quelque chose à redire? Finit-il.
-Non. Lui répondit-elle.
Comme l'autre fois elle se retrouva bientôt dans un jet privé. Elle devinait que sa mission se déroulait dans le pays de la dernière fois, le Boukhtan. Elle se demanda si un commando entrainé n'aurait pas été plus efficace qu'elle. Peut être qu'ils étaient plus précieux qu'elles et plus «mortels». L'avion se posa dans un aéroport qui était dans un style plus touristique que l'ancien. Le vol avait duré moins longtemps aussi. Elle remarqua que les écritures étaient écrite en turc. Elle était donc en Turquie. Son voyage s'achevait il la? On la conduisit devant hélicoptère qui les amena au dessus de la mer. Visiblement pas la Turquie, c'était bien le Boukhtan enfin de compte. Ils survolaient sûrement la Méditerranée. Après une heure de voyage hélicoptère ralentit et se stabilisa au dessus de la mer a une trentaine de mètre on pouvait apercevoir la plage.
-Tu va devoir plonger, tu devrais être arrivé destination un peu après que le soleil sera levé si tu marche bien. Allez saute!
Prise dans l'urgence elle sauta de hélicoptère. Instinctivement elle savait nager. C'était d'ailleurs très pratique. Il semblait que commes les langues elles connaissait déjà certaines choses essentielles comme la nage, se servir de ses membres, reconnaître des visages humains, lire, écrire. Chose étrange elle savait lire toutes les langues et les écrire. Elle n'avait pas le temps de penser a ce genre de chose. Elle percuta la surface de l'eau et se sentit pour la première fois de sa vie en apnée. Elle eut peur mais elle fût vite remonter a la surface en battant des bras et des jambes. L'eau était froide même avec sa combinaison. Elle n'avait même pas songé au choc thermique. Maintenant cela prenait toute son importance. Elle grelottait presque. Elle se mit a nager pour atteindre la côte et faire partir cette sensation de froid. Elle avait l'impression de fuir. Mais c'était une fausse liberté, elle était toujours aux ordres du gouvernement. Enfin elle vit approcher la plage et put sentir les galets sous ses chaussures. Elle était heureuse d'avoir des chaussures. Elle n'osait pas imaginer ses pieds sur ses roches pointues et ses algues. Elle se sentit bête d'avoir une telle pensée alors qu'elle était dans une guerre. Dans les films on dit que la guerre est une chose qui change la vie que c'est terrible. Pour l'instant elle ressentait juste une grand excitation. Elle s'extirpa de l'eau en vitesse et courut sur la plage. On ne lui avait pas dit sil y aurait des mines sur son passages. Elle ralentit a cette idée. Elle s'arrêta immédiatement en haut d'une dune. Finalement elle continua son chemin. Elle était proche de la civilisation puisque assez rapidement elle se retrouva face a une route. Elle regarda son GPS et constata qu'il indiquait la route. Elle grimpa dessus et commença sa route. Une horrible odeur la saisit a sa gorge. Elle se pencha sur le côté et aperçut une forme sombre au sol. Une femme avec le visage a moitié décomposé lui faisait face. Elle remonta précipitamment la pente et alla vomir plus loin. Elle se releva et commença a marcher sur la route. Et soudain elle entendit un «clic» sous sa chaussure et comprit qu'elle avait marché sur une mine.
-Donne moi tout, tes armes, ton argent et ta nourriture. Dit un homme qui s'approchait.
-Enfoiré! Cria t-elle en guise de réponse.
Il leva son arme et lui envoya plusieurs rafales, Lisa répliqua immédiatement et elle lui brisa le cou d'un geste de main. La douleur ne vint pas tout de suite. Puis elle arriva, déchirante. Elle sentit le sang s'écouler de ses blessures et quelques secondes après son corps ne lui répondit plus et elle s'écroula. L'instant d'après la mine explosa et elle mourut sur le coup.
Fin.
(Du chapitre, vous inquiétez pas.)
(Des fois on meurt d'une façon conne.)
