Chapitre 1 Le départ

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En chemin pour la maison, sous un ciel grisâtre, correspondant à mon état d'esprit actuel. Je presse le pas, car un déluge d'eau s'abat sur ma tête. Une fois arrivée, je monte me sécher, retirant mon apparat de noir. Aujourd'hui marque la fin d'une page, j'ai enterré le seul être cher qu'il me restait. Je me retrouve héritière de cette maison en banlieue parisienne, et d'une modeste somme en banque.


N'ayant plus aucune attache dans cette ville, ni même ce pays, une nouvelle page de ma vie reste à écrire. Aller June !! On se motive !! J'attrape donc ma tenue préalablement préparée sur mon lit, un jeans slim, un tee-shirt col en V et mon cardigan. Petit tour dans la salle de bain, je sèche et lisse mes cheveux. Un peu de mascara et un trait de crayon noir plus tard, je suis fin prête pour me rendre à l'aéroport.


Le taxi est déjà devant la maison, je prends mes deux valises, ferme la porte à clé, en route pour un nouveau chapitre, qui je l'espère, sera plus joyeux que ces dix-huit dernières années.

Me voilà arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle. Mon Dieu une ville à lui tout seul.


Auriez-vous un GPS (chut la conscience je ne t'ai rien demandé)


Je trouve tant bien que mal la zone d'enregistrement, puis me dirige vers la zone d'embarquement direction Boston. Je passe les portiques de sécurité puis une fois dans l'avion, je pars à la recherche de ma place. Mince on m'a attribué une place côté hublot, comment vais-je faire ?


Tu as une peur bleue des avions, quelle idée de partir aux Etats-Unis !? Merci ma conscience, je ne t'ai pas sonné.


Je prends donc place, côté allée, j'aviserai si toutefois un compagnon de vol apparaît. Cela fait 15 minutes que j'ai pris place. Le stress monte, car le décollage est prévu dans 20 minutes. Je prends mon téléphone, afin d'écouter de la musique pour me détendre. Au moment d'appuyer sur Play, j'entends un "excusez-moi mademoiselle, vous êtes malheureusement à ma place."

Je retire mes écouteurs et relève la tête. C'est un crime d'être aussi beau... Merci ma conscience, je ne t'ai toujours rien demandé.


- Bonjour Monsieur, veuillez m'excuser, j'ai la place côté hublot, n'étant pas à l'aise avec celle-ci, je me suis installée à votre place. Souhaitez-vous la récupérer ou un échange est-il envisageable ? je lui demande

- Bonjour charmante demoiselle, vous pouvez m'appeler Stan, Monsieur, me faisant prendre un coup de vieux magistral, rigole-t-il.

- Très bien Stan, dans ce cas remplaçons le Demoiselle par June, dis-je lui faisant un clin d'œil.


- Parfait, je serais ravi d'accéder à ma nouvelle place côté hublot qui est juste ma préférée, avoue-t-il.

Je me lève donc afin de le laissez passer. Mes yeux ne peuvent s'empêcher de se balader. Stan, un bon mètre quatre-vingts, un magnifique visage ovale surplombé de cheveux brun en coupe undercut, de grands yeux noisette à se perdre dedans, un nez concave et de magnifiques lèvres. Un jeans Levis moulant parfaitement ses fesses, un polo parfaitement ajusté accompagné d'un blazer Slim, laissant deviner sa musculature prononcée.


Il est à croquer, tu attends quoi ?! Maudite conscience je ne t'ai pas sonné.


Trouver sa lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant