Chapitre 4 : Rencontre, découverte bonne ou mauvaise ?

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June

Le réveil sonne, il est six heures trente. Je me réveille doucement dans les bras de Stan. Nous nous étirons.

- Bonjour ma Belle, tu as bien dormi, me demande Stan.

- Bonjour toi, oui très bien dormi, je n'ai pas fait de cauchemar Stan, tu n'imagines pas le bien que ça me fait, réponds-je.

- Ton expérience est donc concluante, je suis magique, cependant de mon côté j'ai quelques soucis matinaux, rigole-t-il.

- J'ai une autre hypothèse que la magie. Concernant tes problèmes techniques je ne peux rien pour toi alors maintenant debout, dis-je en lui jetant mon oreiller en pleine tête.

Je pars en courant vers la cuisine, Stan me poursuit avec l'oreiller. Bien entendu, comme deux enfants que nous sommes, nous débutons une bataille d'oreiller en courant aux quatre coins de l'appart. Stan m'attrape par la taille, je le chatouille, nous finissons au sol au beau milieu du salon dans une bagarre de chatouille d'où vole mille éclats de rire. Allongée sur le sol, Stan me dit :

- Allez ma Belle, on doit petit-déjeuner, nous avons notre première journée au MIT qui nous attend. Je veux bien connaître ton hypothèse aussi, lance-t-il.

Nous nous relevons, puis nous nous rendons dans la cuisine. Stan prépare le café, je sors les cookies que j'ai préparés la veille.

- Stan, bizarrement je me sens en sécurité dans tes bras, je pense que mon cerveau l'analyse ainsi, de ce fait, il inhibe mes cauchemars. Il va falloir vérifier ma théorie, plusieurs nuits à dormir ensemble puis séparément. Je serais fixée, je l'informe en baissant la tête toute gênée.

- June, arrête d'être gênée, j'ai accepté de dormir avec toi en tout bien tout honneur. Sache que je suis d'accord pour valider ta théorie. Cependant, je suis heureux et ravi que tu te sentes en sécurité à mes côtés. C'est un joli compliment de bon matin, ajoute-t-il sourire aux lèvres.

- Le problème étant que je culpabilise, je te fais vivre un enfer avec mes problèmes. Tu dors dans mon lit en relation amicale. Mais, je pense que tu as plus envie de voguer vers de vraies femmes prêtes à t'offrir de quoi régler tes soucis matinaux, je lui révèle.

Stan nous sert le café, puis pose une tasse devant moi. Il fait le tour de l'îlot afin de me rejoindre, relève ma tête. Il colle son front au mien, frotte le bout de son nez au mien. Il est vraiment ultra chou et tendre. Pourquoi toutes ces horreurs me sont tombées dessus ? Je ne pourrais jamais le rendre heureux. Clairement, je m'attache, mais il ne faut pas pour son propre bien.

- June, arrête de penser pour moi. Tu es une vraie femme, et non je n'ai pas envie de papillonner. Je reconnais avoir cette réputation de coureur de jupon. Cependant, cela ne m'intéresse plus. Je ne vis aucunement un enfer à tes côtés, je cherche à comprendre tes cauchemars, je veux t'aider, être là pour toi en ami pour le moment, si plus est envisageable je ne dirais pas non. Cependant, nous n'en sommes pas là. Alors maintenant goûtons tes merveilleux cookies, une douche et direction le MIT, chuchote-t-il.

J'acquiesce, il dépose un baiser à la commissure de mes lèvres. Puis, nous petit-déjeunons, les cookies chocolat noisette sont un régal. Stan débarrasse, pendant ce temps, je me douche, me sèche et m'habille. Sachant qu'il fait beau mais surtout chaud, j'enfile une jupe forme châtaigne en lin de cette couleur surmonté d'un top couleur corail. J'y ajouterai mes sandales en cuir, un maquillage léger mascara et crayon, puis je vais me faire un chignon lâche. Au moment où je commence à me coiffer, Stan frappe à la porte, je lui ouvre.

- June, ton téléphone a sonné plusieurs fois et tu as reçu un SMS, dit-il.

- Bizarre, vous êtes trois à avoir mon numéro, l'agent immobilier, le notaire et toi, réponds-je en me coiffant.

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