June
Je me réveille, enlacé dans les bras de Stan. J'aime être dans ses bras, je m'y sens bien. Il est dix heures, il faut que nous nous levions, Estéban et Rick ne devraient pas tarder à faire leur apparition.
Je prends le temps de regarder le bel homme qui me tient fermement dans ses bras. Il est beau Oui ! Oui ! Alors pourquoi tu ne prends pas ses lèvres pour lui dire Bonjour de la plus douce des manières. Merci pour cette charmante réflexion la conscience. J'aimerais tant me laisser aller mais j'ai peur, tellement peur. Pour une fois pense à toi et non aux conséquences. C'est fini la conscience. Je lui caresse délicatement le visage, il a la peau si douce. Il ouvre difficilement les yeux, je pose mes lèvres sur les siennes, puis j'essaie de m'enfuir le plus vite possible, mais il me retient.
- Bonjour ma Belle, tu pensais pouvoir me fuir après un réveil si doux, sourit-il
- Bonjour Stan, désolée je ne voulais pas ... enfin ..., je balbutie tant bien que mal ne sachant plus où me mettre.
- Arrête de t'excuser, intime-t-il en collant son front au mien.
J'en reste muette. Il me murmure :
- Je vais finir ce que tu as commencé, je m'excuse par avance, s'il te plaît ne me repousse pas.
A peine, a-t-il fini sa phrase qu'il soude ses lèvres aux miennes. Cherchant à approfondir notre baiser, il quémande l'accès à ma langue, que je lui offre, nos langues partent dans une danse endiablée. Nous nous séparons à bout de souffle. Dieu que c'est bon. Il dépose un doux baiser sur mon front.
- Merci ma Belle, qu'elle agréable réveil, un petit-déjeuner ça te dit, me demande-t-il
- Oh ... Eh ... Oui ..., je bégaie, complètement pantoise
Stan part à la cuisine, je reste allongée toujours perdue dans mes songes, toujours les mêmes questions, doutes...
Je me lève enfin dix bonnes minutes après Stan, et le rejoins à la cuisine, il me sert mon café avec un regard énamouré.
- Merci Stan, je me pose une question, lui dis-je
- Je t'écoute ma Belle, me sourit-il
- Comment qualifierais-tu notre relation ? je lui demande
- Je m'attendais à cette question, mais à une autre également. Notre relation de base est amicale, cependant nous ne pouvons nier une attirance flagrante entre nous. Je pense que tu as pu constater que celle-ci n'est nullement sexuelle. Rassure-toi, tu es plus que désirable mes problèmes matinaux en sont la preuve, mais ce n'est visiblement pas ce dont tu as besoin actuellement. Je vais également répondre à ta question silencieuse. Je suis là pour toi avec toi. Je veux apprendre à te connaître, te comprendre, te réconforter, voilà ce que je veux. J'aimerais à terme dire que nous sommes en couple mais nous n'en sommes pas là, je veux te laisser le temps dont tu as besoin. Je te désire mais sache que le sexe est le cadet de mes soucis. Tu es différente des femmes que j'ai pu côtoyer, tu ne veux ni mon argent, ni ma renom, tu veux juste être aimée et en sécurité. Je ne sais pas ce que ton passé t'a fait endurer, mais il est clair qu'il t'a brisé et qu'il te tourmente encore. Je suis là pour toi avec toi ne l'oublie pas. J'entendrai que tu sois en capacité de te livrer. C'est une promesse, m'annonce-t-il dans un long monologue.
- Stan, c'est tellement complexe, j'aimerais pouvoir me livrer, me libérer de tout ça. Je ne suis pas sûre d'y arriver un jour. Honnêtement, nous concernant je n'arrive pas à qualifier cette situation, ma tête est dans le brouillard le plus complet. Je peux affirmer sans nul doute que j'ai besoin de toi, être loin de toi je ne l'envisage pas, être dans tes bras est une évidence, cependant cette notion du mot couple engage des aspects que je ne suis pas en mesure de gérer, je ne veux pas te faire espérer pour rien. Attendre indéfiniment bêtement, je lui avoue
VOUS LISEZ
Trouver sa lumière
Roman d'amourBienvenue dans le monde June, discrète, secrète, toujours à regarder derrière elle. Elle est aussi forte et indépendante que traumatisé. Afin de poursuivre ces études, elle prend la direction de Boston. Dans l'ombre et les tourments de son passé ar...