Partie 74 ::: GHETTO LOVE
[J'essaye de t'oublier avec un autre
Le temps ne semble pas gommer tes fautes
J'essaye mais rien n'y fait je ne peux pas, je ne veux pas,
Je n'y arrive pas, je ne l'aime pas comme toi
J'essaye de me soigner avec un autre
Qui tente en vain de racheter tes fautes
Il semble si parfait mais rien n'y fait je capitule,
Je ne peux pas je ne l'aime pas comme toi]
J'étais assise sur mon lit le téléphone à la main, les larmes qui coulent sur mes joues, pourquoi moi ?
Il est 20 heures..
Il m'avait tellement blessé tellement fait de mal, pourtant il était là dans ma tête, j'y pensais sans y pensais, je faisais bonne figure, j'me mentais à moi même en me persuadant que je l'avais oublié, mais il était là, son absente et son manque était trop dur pour moi...
Tu me manques, tu me manques, putain j'en viens à pleurer, à supplier pour t'oublier, pour qu'une journée rien qu'une journée j'oublie que tu me manques, j'oublie que je t'aime, j'oublie que tu existes.. mais t'es là tout le temps présent.
Pourquoi j'suis comme ça ? dans cette état là, je sais pas surement que je t'aime, je regarde mon téléphone et je ne fais que lire ce message en boucle en boucle, je lis chaque lettre, chaque mot, pourquoi ? pourquoi ? j'en pouvais plus de lui, de ses crises, de son caractère, je pouvais plus le supporter, pourtant j'avais besoin de sa présence, de son odeur, de sa voix, de ses gestes, de le voir, de l'entendre, de lui dire à quel point je l'aime, à quel point j'aimerais qu'il sois présent.
+338582.. : "amel c amir jsuis partir voir idriss hier il a dit kil ve te voir"
J'avais réussi à faire semblant de t'avoir oublié, j'avais réussi à penser que djamel et moi on allait construire quelque chose, à croire qu'il le sait et qu'il fait tout pour me faire galérer.
Je me disais amel wallah tu fais pitié, y'a des millions de personnes qui meurt de faim, ce font tués, y'a des gens qui perdent leurs familles et toi tu pleures pour un gars, un gars qui ne mérite même pas mes larmes, j'ai tellement critiqué ce genre de comportement, j'en venais à me detester, à me critiquer moi même à me dire putain t'es conne ma parole, à haute voix. Mais j'avais pas le choix c'étais comme ça, à chaque fois que j'y pensais j'avais une boule au ventre, et les larmes qui coulent seules..
J'me suis allonger et j'ai pleuré le téléphone à la main, mon téléphone vibrais, vibrais, c'était surement djamel, j'ai donc éteint mon téléphone et je continuais à baigner dans mes larmes dans mon chagrin, à m'apitoyer sur mon sors comme une faible.
J'croyais tout savoir, j'croyais vraiment avoir galérer au maximum avec lui, avoir tout vu, tout connu, j'étais pas au bout de mes surprises, chaque fois, j'imaginais que c'était la dernière fois et qu'il allait venir me dire "amel je veux venir te khtob, je veux que tu sois ma femme." Je rêvais des nuits entières de lui, je rêvais des nuits entières qu'une fois pour toute il allait ce rendre compte l'amour que je lui porte.
Ma mère elle s'inquiète à mort, sah normal j'avais une race de dépressive, je mangeais quasiment plus, je passais mes nuits à pleurer, mon téléphone je l'allumais jamais je voulais pas voir les messages de djamel, et je faisais que pleurer, pleurer, j'allais au travail en mode zombie, puis je repartais chez moi le soir, sans jamais sortir, siham des fois elle passait me voir, mais pas souvent, et je l'a comprenais elle avait sa vie..
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chronique d'Amel : ghetto love
Ficción GeneralVoila une ancienne chronique réelle THUG LOVE comme on les aime