Partie 83-84

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Partie 83 ::: GHETTO LOVE 


Je vais essayer de vous résumez zehma en quelques paragraphes, ma vie : 


Quelques mois, sont passés, j'ai appris à vivre avec mes blessures, et j'ai cicatrisé, j'ai rencontré la bonne personne surement. La bonne personne ? Djamel.


Grâce à cette personne, j'ai pu non pas oublié, mais cicatrisé, et avancé sans me retourner, à croire j'avais perdu la vie, non juste j'avais perdu celui que je pensais être l'homme de ma vie, j'avais décidé d'être forte. Et cette personne, sans elle, j'aurais jamais pu être là où aujourd'hui j'en suis, à cette heure où j'écris sans cette personne rien n'aurais existé. 

Un homme mashaallah, qui prie, qui porte la barbe, toujours habillés en djellaba, rare était les jours ou je le voyais vêtu d'un jeans et d'un tee-shirt, un homme qui ne faisait que m'apaiser, me réciter des hadiths, m'apprendre, m'instruire, me guidé, il ne faisait que ça.


Plus les jours passés, et plus je le voyais ce rapprocher de la religion, il m'entrainait avec lui, al hamdoulillah, grâce à lui j'me suis rapproché d'Allah, de ma religion, dans les moments de détresse comme dans les moments de facilité. 


Chaque jours qui passant effacé petit à petit les sentiments que je pouvais voir pour Idriss. 


Et à l'inverse mes sentiments et mon attachement pour Djamel il ne faisait qu'augmenter chaque jour il me rappeler qu'il était le bon inshaallah.


Il me parlait souvent de hlel, de mariage, sah moi j'me disais il précipite un peu les choses, jusqu'au moment où j'ai compris. Chaque jour je repoussais le mariage, en me disant que j'avais le temps, que j'étais encore jeune, pourquoi me marier ça sert à quoi j'suis trop jeune ? Le mariage, préserve des tentations, des troubles, du hram. Il fallait que j'me marie et que je délaisse cette vie instable, cette vie basé dans le hram. Le mariage c'est accomplir la moitié de son Dine. La meilleure jouissance dans ce bat monde est d'avoir un mari pieux, un homme qui est proche d'Allah, un homme protégé, qui va faire attention à toi honneur. Et je l'avais trouvé... A partir du moment où j'ai compris ça, j'ai parlais avec des soeurs, parlés de mes craintes, de mes désirs, mais aussi d'Idriss, j'ai beaucoup parlé avec un soeur musulmane, une fille mashaallah wallah, qui m'a conseillé, beaucoup écouté. Et elle m'a tenu exactement ce discours. 


« Connait Allah dans l'aisance, Il sera à tes côtés dans les moments de détresse » 


Chaque jour où je voyais Djamel, j'avais l'impression d'être dans le hram, j'étais gêné de lui parler, notre relation avait fortement évoluer, c'étais plus le shab avec qui je rigolais oula j'me traitais pour rigoler, c'étais devenu le mari pieux avec le quel un jour je me mariais inshaallah. 


Les mois sont passés si vite rien n'a vraiment évolué, Younes était toujours enfermé et je n'étais toujours pas allé le voir, quand à Yaminah je l'avais vu plusieurs fois, et wallah que j'ai regretté de l'avoir envié, quand je l'ai vu enceinte d'un homme qui n'était pas son mari, elle avait l'air fatigué, triste, elle était dans le hram et je ne cessais de me répéter al hamdoulillah ce n'est pas mon cas. Elle c'était éloigné d'Allah pour ce rapproché de l'homme de sa vie, et au contraire je mettais rapproché d'Allah pour m'éloigné de ce même homme. 

chronique d'Amel : ghetto loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant