IX. Pivoine.

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Helloo !

Comme pour Jonquille, ce chapitre ne vous est normalement pas inconnu...j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le relire que j'ai pu en avoir en faisant moi aussi ma relecture ! Je vous informe également que le prochain chapitre de ce recueil sera le dernier et marquera la fin de ces petits moments de vie entre Ambre et Livaï. Je voulais d'ores et déjà vous remercier pour vos commentaires, qui me réchauffent le cœur chaque mercredi, même si je suis un peu un fantôme en ce moment 🥲

Très bonne (re)lecture à vous tous !
À très vite,
@lunamiine.

« Bonjour Livaï, c'est moi ! »

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« Bonjour Livaï, c'est moi ! »

La voix de la jeune femme avait illuminé l'intérieur de la maison qui semblait encore endormie. Il faisait un froid glacial dehors, et Ambre ne fut pas mécontente d'être accueillie par la chaleur du poêle à bois qu'elle avait rechargé avant de partir la veille. Elle ôta ses bottines pleines de neige un peu boueuse et enfila ses patins, avant d'aller accrocher sa veste, son écharpe, et toutes ses affaires pour braver le froid à côté du poêle encore un peu tiède. Elle s'empressa d'y rallumer un feu, de peur que les murs mal isolés de la grande demeure ne laissent passer le froid trop vite. Ensuite, comme à son habitude, elle ouvrit les volets, laissant la lumière attaquer les vitres malgré sa faiblesse, et se dirigea vers la cuisine, où elle mit de l'eau à chauffer. Ses gestes étaient répétitifs, danseurs d'un grand ballet aux multiples représentations. Seulement, il lui sembla bien qu'elle avait oublié une partie de ses pas, lorsqu'en arrivant sous l'auvent extérieur, prolongement du salon, elle ne vit personne.

« Livaï ? » appela-t-elle en passant sa tête à l'extérieur, pensant qu'il se serait peut-être aventuré dans le jardin.

Ambre ne s'était pas inquiétée de ne pas l'entendre la saluer, pour la simple raison qu'il ne le faisait jamais. En presque trois ans qu'elle était là, Monsieur Ackerman, qu'elle n'appelait plus ainsi depuis longtemps, ne lui avait jamais dit bonjour en premier, n'était jamais venu à sa rencontre. Par contre, et cela différait de ce à quoi elle était habituée, l'homme était toujours dehors lorsqu'elle arrivait. Toujours posté au même endroit. Le fait qu'il n'y soit pas lui mit la puce à l'oreille. Instinctivement, la brune referma la porte-fenêtre et fit le tour des pièces de la maison, appréciant moyennement ce mauvais cache-cache. Enfin, elle crut entendre une quinte de toux s'élever depuis la porte entrouverte de la chambre de la maison. La jeune femme s'y précipita en oubliant son eau chaude, qui finirait par s'évaporer sur le feu. En pénétrant dans la pièce, un frisson d'effroi lui glaça le sang.

Le vétéran gisait au sol, au pied de son fauteuil, tout bonnement incapable de se relever. D'habitude, il parvenait à effectuer ses transferts de son lit à son fauteuil le matin. Visiblement, il avait eu un loupé. Ambre fut particulièrement attristée de constater que Livaï perdait de plus en plus en autonomie. Elle avait déjà songé plusieurs fois à lui proposer de l'attendre le matin pour sortir de son lit. Mais à chaque fois, elle se ravisait, car elle avait l'impression que cette proposition le priverait de la seule liberté qu'il lui restait. Sachant qu'on lui avait déjà pris tout le reste, Ambre était mal à l'aise à cette idée.

Hello, Sunshine. [Livaï Ackerman X OC] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant