I. Violette.

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Bonjour !

Bienvenue sur ce petit recueil, extension des petites aventures d'Ambre et Livaï. J'espère que vous les apprécierez autant que j'ai apprécié les écrire. J'espère aussi que j'aurais su vous transporter dans leur univers plein de douceur et de tendresse (je suis une guimauve dans l'âme, je pense que ça se voit...). Leur histoire est un peu particulière, j'espère qu'elle saura vous toucher comme ça a été le cas pour moi.

Je pense qu'on a tous besoin d'un peu de baume au cœur de temps en temps, ces prochains chapitres ont pour but de vous en apporter au moins un peu. J'attends vos retours en commentaires avec impatience !

Bonne lecture à vous tous/tes !

Violette : modestie, pudeur, amour timide mais fort et profond, amour partagé

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Violette : modestie, pudeur, amour timide mais fort et profond, amour partagé.



La main tremblante, Ambre frappa à la porte de la maison devant laquelle elle se tenait. Il n'était pas encore huit heures, et le jour se levait à peine. L'édifice qui la dominait de toute sa hauteur semblait s'élever sur deux étages, et paraissait inhabité depuis des mois. Les volets étaient fermés, le lierre commençait à grimper le long des parois, et les vitres étaient poussiéreuses par endroits. Quelqu'un s'était-il donc réellement occupé de ce patient le jour d'avant ? La jeune femme avait l'impression que personne n'avait mis les pieds ici depuis des mois.

Comme elle n'obtint aucune réponse aux quelques coups qu'elle avait assené à la porte, la brune les réitéra, et appuya sur la poignée pour séparer l'ouvrant de son dormant. Le battant s'ouvrît sur un vestibule sombre, sans fenêtres. Devant elle, un large couloir plongé dans la pénombre, pénombre causée par toutes les portes résolument closes. Elles ne laissaient leur chance à aucun rayon de lumière, et cette obscurité la frappa. Comment quelqu'un pouvait-il vivre avec si peu de soleil ?

Encore un peu moins sûre d'elle qu'elle ne l'était avant d'arriver, la jeune femme acheva de se tasser sur elle-même lorsqu'elle pénétra plus franchement dans la maison, à la recherche d'un quelconque signe de vie. Tout était vide, et Ambre était tout bonnement incapable de s'imaginer une forme de vie, quelle qu'elle soit, ici. Sans retirer sa veste, la brune s'aventura plus loin, consciente qu'elle ne trouverait pas les réponses à ses questions en restant sur le pas de la porte. Sa collègue l'avait avertie quant à ce nouveau patient : d'après elle, c'était un individu très spécial. Étant plus âgée qu'elle, la jeune retraitée avait gentiment laissé sa place à Ambre, dont la patiente actuelle était décédée il y a déjà plusieurs jours.

« Bonjour...? Il y a quelqu'un ? »

Aucune réponse ne s'accrocha à sa petite voix. Ambre décida de se diriger vers le fond du couloir, qui étrangement paraissait plus éclairé que tout ce qu'elle venait de traverser. L'absence d'ornement ou de tableaux aux murs lui laissait un goût d'inachevé. Comme si quelqu'un habitait effectivement ici, mais n'avait pas eu le temps de vraiment investir l'endroit. Il n'y avait aucune photographie. Pas même un dessin d'enfant. Ambre pensa à tous ceux qu'elle avait offerts à sa mère étant plus jeune, et que celle-ci accrochait toujours très spontanément sur le mur de la cuisine, là où tout le monde pourrait les admirer. Ici, tout était nu. Morne, sans vagues.

Hello, Sunshine. [Livaï Ackerman X OC] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant