V. Jonquille.

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Bonjour tout le monde !

Vous l'aurez compris au titre, mais certains d'entre vous connaissent déjà ce chapitre. En tout cas, si vous avez été suffisamment curieux pour trouver mon recueil d'OS, sachez que ce chapitre, ainsi que le chapitre 9, Pivoine, sont déjà disponibles dans ce recueil. J'ai voulu les inclure dans cette histoire, parce qu'après tout c'est grâce à eux que l'idée m'est venue d'en faire une histoire à part entière. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop de vous proposer du déjà vu, et que vous apprécierez relire ces passages, avec ce que vous connaissez à présent d'Ambre et de Livaï.

Bonne lecture mes petits chats, à très vite !



Jonquille : estime, sympathie, courtoisie, déclaration d'amitié

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Jonquille : estime, sympathie, courtoisie, déclaration d'amitié.

« ...Bonjour, Monsieur Ackerman. »

Ambre était arrivée à la même heure que d'habitude. Elle avait frappé à la porte, puis était entrée sans bruit, avant de s'annoncer en saluant l'hôte des lieux. Un silence glacial l'accueillit, comme tous les jours. Les volets de la petite bâtisse étaient à peine ouverts, et ce fut la première chose qui occupa la jeune femme, après qu'elle ait retiré ses souliers et enfilé des patins d'intérieur. Monsieur Ackerman l'avait envoyée les acheter, lors de son premier jour.

La lumière qui pénétra à l'intérieur de la maisonnette sembla rafraîchir les lieux, comme si l'ameublement tout entier prenait un grand bol d'air. Ambre se dirigea ensuite d'emblée vers la cuisine, où elle mit de l'eau à chauffer, puis servit du thé dans une tasse avec cette eau, avant de quitter la pièce et de se rendre à l'extérieur, sous l'auvent. Là, elle ne fut pas surprise d'apercevoir le propriétaire de l'endroit, sur le petit parvis en bois craquelé, installé dans son fauteuil roulant. Par réflexe, et comme elle le faisait tous les matins, elle attrapa la couverture posée sur le banc un peu plus loin, et la déplia pour la déposer délicatement sur les genoux de l'homme.

« Comment allez-vous, aujourd'hui ? »

Elle ne reçut, comme souvent, aucune réponse. Toutefois, elle savait que ce rebut n'avait rien à voir avec elle. Alors elle persistait, comme tous les matins, à faire vivre l'immense demeure - beaucoup trop immense pour son seul occupant - par ses paroles, ses cris, ses chants.

« Vous devriez rentrer, votre thé va être froid. »

Pour toute réponse, l'homme posa ses mains sur les roues de son fauteuil, et le fit pivoter doucement de façon à pouvoir se retourner et regagner l'intérieur sans encombres. Avant de passer par la porte-fenêtre, il s'arrêta un instant.

« Les jonquilles sont belles, ce matin. »

Sa voix grave avait résonné dans l'épais brouillard de silence qui enveloppait les différents espaces de cette grande maison. Elle était un peu rauque, car il parlait rarement. De plus en plus en présence d'Ambre, mais cela restait très occasionnel.

Hello, Sunshine. [Livaï Ackerman X OC] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant