Chapitre 1 : Premiers abords

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Il est dimanche et ma %*{!|> de mère me demande d'aller chercher du boulgour chez l'arabe du coin(👳Mahmoud Benzoubida). Ce n'est pas que je ne l'aime pas, il est très gentil et me connaît depuis que je suis toute petite. Mais à chaque fois que je vais acheter quelque chose j'y vais et je reste trois heures parce qu'il prend du temps pour me rappeler à quel point : " Wallahi billahi tallahi t'étais vraiment mignonne! "
Bref, j'arrive et aujourd'hui, dans l'épicerie, il y a quelqu'un d'autre, quelqu'un que je n'avais jamais vu, qui sentait le 1 million. Je me suis dit que c'était bizarre parce que dans le quartier, on est que quatre familles à acheter des petites choses chez Mahmoud.
Je suis arrivée quand il était en train de payer à la caisse.
Quand Mahmoud m'a vu rentrer, il m'a adressé son sourire habituel, que je lui ai rendu gentiment :
- Bijour Syrine, ti counais les nouveaux vouasins ?
- Des nouveaux voisins???
- Ta mère il a raison, (il m'a montrée d'un signe à l'inconnu), il est tout li temps sir son tiléphone donc di cou i sé meme pas si qui si passe ici...
Suite au geste de Mahmoud, il s'est retourné, et j'ai vu son visage, il était tellement beau...
Mais ensuite il a ri, et ça m'a énervée, pour qui il s'est pris avec ses grands airs? Je lui ai donc lancé une scarface.😠
Il s'est ensuite retourné, il a payé et j'ai attendu qu'ils partent pour poser des questions sur lui à Mahmoud, il sait toujours tout sur tout le monde!
- c'est qui ces nouveaux voisins ??? Ils habitent quelle maison??? Et depuis quand???
- Oula doucement, ji ponse ils sont arrivés la simaine dernière. Ils habitent la maison en face dilatienne. I sé la smalah Kad j'y crois. Et c'est 3 iro 50.
J'ai payé je suis rentrée a la maison. Je me couche tôt Parce que je commence à 8h30.
Le lendemain, CATASTROPHE !
Il est 9h05 à mon réveil...
Je m'habille en vitesse, me brosse les dents, je saute le petit déjeuner, pensant avoir le temps d'acheter quelque chose à la cafétéria du collège.
A l'arrêt de bus, je remarque que je ne suis pas seule. C'est un garçon, il a des cheveux noirs coiffés décoiffés, comme dans les magazines.
Il n'a pas l'air stressé, il doit commencer à9h20...
Le bus arrive, nous montons.
Je me suis assise, et des que la place près de moi a été libre, l'inconnu s'est assis.
Une fois qu'il était assis, j'ai reconnu cet odeur de parfum, je l'avais sentie hier soir chez Mahmoud.
J'ai levé les yeux vers lui, il a baissé les siens et m'a sourit.
J'ai été surprise de ma réaction. D'habitude, les garçons ne me font pas cet effet, ils m'énervent plus qu'autre chose en fait. Mais lui, lui, il a l'air intelligent, et ses cheveux... Juste son sourire m'a troublée. J'ai essayé de cacher ma réaction en regardant ailleurs et puis il m'a demandé :
- Tu t'appelles comment?
- Syrine, répondus-je sans le regarder. Et toi?
- je le dis si tu me regardes dans les yeux.
J'ai ris, mais finalement j'ai détourné mon regard de la fenêtre et l'ai plongé dans ses yeux obscurs.

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