Le Loup d'Abidjan

effervescence

Abidjan Times

« Le premier ministre est mort. Découvrez notre enquête dans les premières lignes»

Le premier ministre du pays est mort et la nouvelle se déploie comme une traînée de poudre. Pendant ce temps-là, César avait réussi à apater le juge corrompu. Une chose de bien plus sinistre se cache à travers ce meurtre. Il a fait beaucoup parlé de lui. Et la population voulait un coupable.
Assis dans son salon sans se soucier de ce qui l'attendait, le juge corrompu reçois une visite.

— Monsieur Rodrigues Kouassi, je suis l'Officier Samuel Détailles. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre du premier ministre.

—Attendez je crois qu'il ya une erreur.

L'officier de police judiciaire ordonne à ses éléments de passer les menottes au juge corrompu.

— Vous ne pouvez pas m'arrêter je suis magistrat à la cour suprême.

— Vous connaissez déjà vos droits, monsieur. Vous avez droit à un avocat, si vous n'en avez pas un vous sera commis d'office, tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous avez droit à un appel.

Au moment de l'arrestation, César rencontre l'homme mystère avec qui il parle depuis un certain temps.

— Numéro 429, tout a été fait comme prévu ?

— Oui ils sont présentement en train de l'arrêter.

  [ Trois jours plus tôt]

Après avoir raccroché l'appel avec l'homme mystère, César, fit tout pour que le juge corrompu le suive jusqu'à la cachette. Après cinq minutes de route, César se trouve devant une grande bâtisse. Plus loin derrière, se trouve le juge corrompu qui le suivait.
César entre dans la pièce et laisse la porte entre-ouverte pour laisser la possibilité au juge corrompu de rentrer dans la bâtisse.
Deux minutes plus tard le voici rentre.

— Attendez !!! Quoi ? Vous vous êtes bien joué de moi.

— Monsieur Rodrigues, Asseyez-vous. Prenez une coupe de vin. Nous vous attendons.

— J'en reviens pas, je vous ai vu mort écroulé dans la forêt du Banco. Tué par César.

— Ce n'était qu'une mise en scène, tu ne croyais pas que j'allais tuer Alexandre pour vous ? Je suis loyale qu'à une seule personne. Dit César d'une voix et d'un coup, pour diriger l'attention vers lui.

S'adressant maintenant à César avec une folle envie de meurtre.

— Tu vas me rembourser mon argent, je vais te dénoncer et te démettre de tes fonctions. Tu vas pourrir en prison.

Voyant la tension  monter, Alexandre décide de calmer les deux esprits.

— Calmez vous ! Monsieur Rodrigues, venez prendre un verre. Venez, on discute.

— Très bien. Répondit Monsieur Rodrigues. Je suis prêt à discuter.

Il saisit la coupe de vin et se mit à boire. Après de longue discussions, monsieur Rodrigues quitte la bâtisse en laissant César et Alexandre.  Ce même soir, le meurtre du premier ministre a été commis. Il fallait un coupable et ça ne devait pas être César. Rien ne devait remonter à lui. Après que Rodrigues soit parti, César prélève les empreintes de Rodrigues sur son verre, avant de les calquer sur l'arme qui servira à tuer le premier ministre.

[ Aujourd'hui ]

«Après le conseil des  ministres avec le président de la République, le poste de premier ministre a été attribué. Nous le saurons le lendemain lors du compte rendu du conseil. » dit le journal de 20h.

César devant la télé parle à Alexandre

— Etes vous satisfait de ma loyauté Chef ?

— C'est grâce à ta loyauté que  nous sommes arrivé où nous sommes. Je suis satisfait de toi même. Je savais que tu avais l'étoffe pour devenir un bon agent.

— Maintenant que nous avons cette vidéo, nous pourrons nous placer à des postes décisive et avoir un regard sur le gouvernement. Plus rien ne va nous arriver.

— Je suis heureux que vous soyez satisfait.

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Nous sommes à la fin de ce chapitre.
De quelle vidéo parle César et Alexandre ? Qui est le nouveau premier ministre ?
Restez à l'affût pour ne pas manquer l'avant dernier chapitre du loup D'ABIDJAN.