Chapitre 8 : Une amitié comme les autres - Partie 1

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              « Non ! Non laisse-moi ! ARRETE PAR PITIE ! »

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              « Non ! Non laisse-moi ! ARRETE PAR PITIE ! »


     Encore un, encore un cauchemar, il était là, il ne voulait pas me lâcher... Ma tête tourne, mon cœur tape si fort que j'ai la sensation qu'il va traverser ma poitrine, c'est si douloureux, ma gorge est tellement serrée que je n'arrive presque plus à respirer, j'ai besoin d'aide... Je vous en supplie...


          « Ana ! Petit ange je suis là tout va bien, c'est moi, me dit-il en entourant mon corps recroquevillé, respire en même temps que moi d'accord ? Tu es en sécurité je suis là, chuchote-t-il en accentuant son souffle pour m'aider à me calmer.

          - Pa... Paco, articulais-je avec difficulté.

          - Chut, murmure-il, ça va aller, ce n'était qu'un cauchemar. »


     Son contact est doux, sa respiration résonne dans ma tête, elle est lente et profonde, ce qui synchronise instinctivement la mienne. Il a posé son front contre le mien, je ne saurais expliquer pourquoi mais c'est comme s'il aspirait mes pensées, cela calme mon esprit si rapidement.

     Je ne sais pas comment j'aurais fait sans lui et mon frère ces dernières semaines, je n'ai fait qu'enchainer les cauchemars et les angoisses. Ils ont décidé de se relayer pour qu'il y ait toujours un d'eux à mes côtés, de jour comme de nuit, ils m'ont aidé à surmonter chaque crise sans poser la moindre question, en réagissant instantanément lorsque ça n'allait pas.

     A la fac Paco ne me lâche pas d'une semelle, il veille sur moi quoi qu'il arrive et cela m'apaise, grâce à eux je me sens parfois en sécurité, lorsque mon cerveau ne me joue pas de tour.

     J'essaie tant bien que mal de ne pas abuser de leur gentillesse mais ils arrivent toujours à savoir lorsque je chute, ça en est presque énervant, je mens si mal que ça ?

     C'est si agréable leur façon de me protéger, je ne peux pas marcher du côté de la route sans qu'ils me replacent immédiatement du côté des immeubles, ils mettent rapidement leur bras autour de mes épaules pour me rapprocher d'eux lorsqu'on s'approche d'un groupe d'hommes, en un regard ils dissuadent n'importe qui de graviter autour de moi et je les remercie pour ça, je ne supporte plus aucun contact physique ou même simplement verbal avec les autres.

     Je me sens parfois coupable de tressaillir face à certains de leurs contacts par réflexe, je sais bien que ça n'a aucune arrière-pensée mais mon esprit les assimile aux siens, à ses mains, à sa langue, si seulement je pouvais arrêter d'avoir ces images en boucle.

     Nous sommes le 9 janvier et cela fait trois semaines environ que je n'ai plus aucun contact avec Jayce mais il continue de me hanter chaque nuit, je prends une grande inspiration en fermant les yeux, il faut vraiment que je me calme.

Et si on recommençait (TERMINE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant