Ah la quête de l'amour, un but tant convoité de nos jours, qui amène pourtant de nombreuses séquelles sans retour.
Malgré ses réticences, Analya s'y retrouvera confrontée contre son gré, et bien plus tôt qu'elle ne le pense.
Objectif de l'...
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Il est dix-huit heures cinquante six lorsque j'arrive à Bellecour, j'aperçois Jayce au loin et le rejoins en levant la main ce qu'il fait aussi dès que ses yeux se posent sur moi.
Il me fait la bise en posant sa main sur ma hanche entrainant un tourbillon de papillons dans mon ventre, on se calme, on est plus en mille huit cents où le contact physique est quelque chose de sexuel.
On reste sur place quelques instants avant qu'il ne propose de changer d'endroit.
« Tu me fais confiance ? demande-t-il en me regardant intensément dans les yeux, ce qui me met mal à l'aise.
- On ne s'est vu que deux fois, comment je pourrais te faire confiance ? dis-je sarcastiquement en fronçant les sourcils.
- Je sais mais promis ça sera une bonne surprise tu ne seras pas déçue, je te promets que tu peux me faire confiance, je veux juste t'emmener dans un bel endroit, me rassure-t-il.
- D'accord, mais ça ne veut pas dire que je te fais confiance, je veux juste voir là où tu comptes m'emmener.
- Avec plaisir princesse, suis-moi » ajoute-t-il en faisant un grand geste de la main, le surnom qu'il m'a donné tournant en boucle dans ma tête, non mais pour qui il se prend ?
Après plusieurs minutes de marche il me tend sa main et me demande de fermer les yeux, ce que je fais après une légère hésitation, sur mes gardes depuis qu'on s'est fait la bise.
Son contact doux et léger me rassure légèrement sur ses intentions, il semble faire attention à ce qu'il fait et je peux même sentir une légère caresse de son pouce sur le dos de ma main.
Une fois arrivé, il m'aide à me placer au bon endroit, toujours les yeux fermés.
« Tu es prête ?
- Hum... Oui je crois... Je n'ai pas trop le choix de toute façon, chuchotais-je.
- Ne t'en fais pas tout va bien, tu es en sécurité ici, dit-il doucement en se plaçant derrière moi, une fois que tu seras prête ouvre les yeux. »
Je reste encore quelques instants comme ça, tentant d'analyser les bruits autour de moi, des voitures, des discussions, le bruit du vent.
Rien ne me permettant de comprendre où on est, mais lorsque j'ouvre les yeux je reste bouche bée, nous sommes en haut de la colline de Fourvière avec une vue magnifique sur la ville de Lyon, le soleil entamant sa descente derrière la montagne.
