Ah la quête de l'amour, un but tant convoité de nos jours, qui amène pourtant de nombreuses séquelles sans retour.
Malgré ses réticences, Analya s'y retrouvera confrontée contre son gré, et bien plus tôt qu'elle ne le pense.
Objectif de l'...
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Cela fait maintenant un peu moins d'un mois depuis l'incident, nous sommes le jeudi 7 février et c'est notre dernier cours avant de reprendre après les vacances, heureusement, faire une bonne pause me fera du bien.
Même si Paco fait tout son possible pour m'aider aller mieux mes cauchemars ne s'arrêtent pas, les pensées quant à elles sont plus faciles à étouffer, elles ne me dérangent presque plus.
Je tourne la tête pour le regarder, il est à fond dans les explications du prof, c'est mignon, je devrais surement faire pareil et arrêter de rêvasser.
Ce soir il doit rentrer chez lui, Nick est à la maison alors Paco le laisse veiller sur moi.
Sur le trajet du retour Paco envoie beaucoup de messages, j'essaie de savoir qui est la destinataire mais il refuse de me dire quoi que ce soit, je n'en reviens pas, il ose me cacher ça !
Arrivée devant chez moi il me prend dans ses bras en faisant un tour sur lui-même ce qui me fait rire.
« Pourquoi tu dois rentrer ? J'aime bien quand t'es à la maison, Nick me rassure bien évidemment mais avec toi c'est différent, c'est plus apaisant, dis-je en faisant la moue.
- Haha ne t'en fais pas petit ange, je reviens demain, j'ai des choses à faire chez moi, répond-il avec un sourire.
- Tu dois faire quoi ? demandais-je curieuse.
- Rien d'important, mais il faut que je le fasse, on se voit demain, termine-t-il en me faisant un bisou sur le front, passe une bonne soirée petit ange ! »
Je n'ai pas le temps de protester qu'il est déjà en train de s'en aller, je souffle avant de rentrer dans mon appartement, il faut que je trouve un film pour ce soir.
En passant la porte je sens une bonne odeur qui se dégage de la cuisine, ça commence plutôt bien.
« Coucou mon grand frère chéri, tu prépares quoi ? Dis-je innocemment en me rapprochant du plat, ça sent trop bon.
- Bas les pattes microbe, il n'est même pas 19h, c'est pour tout à l'heure, rigole-t-il en me donnant un petit coup de spatule sur le dos de la main.
- Mais... Tu prépares des lasagnes et j'ai même pas le droit de gouter avant, je disais ça pour toi hein, soufflais-je.
- Aller ! Va préparer le film, je m'occupe du repas, me coupe-t-il.
