Âmes en Peines T.1

EMILIYA

Le blabla inutile d'Evie Holmes:

Hello comment ça va? Comme vous pouvez le constater, Âmes en peines se refait une petite beauté! J'espère que cette nouvelle version, plus mature (et surtout beaucoup plus longue, je pense à une quarantaine de chapitre au lieu des vingt-huit que j'avais déjà écrit) vous plaira. J'ai décidé de faire une réécriture parce que le premier jet ne me plaisait plus.

Il y a plus de détails dans ce chapitre, même si l'action ne change pas des masses. Les nouvelles scènes vont surtout arriver à partir du chapitre 2, mais je vous conseil de le lire. J'ai décidé de développer mieux le côté EnemiesToLovers et la proximités forcés. Les choses vont prendre plus de temps. Je trouvais que le développement de la relation allait beaucoup trop vite (même si une personne dont je tairais le nom n'est pas d'accord avec ça XD).

Et surtout, je donne plus de détails sur la haine entre Emiliya et Wren (ui ui, même dans ce chapitre)

En tout cas, j'ai hâte d'avoir vos impressions sur cette nouvelle version! J'adore lire vos commentaires! (Surtout les tiens Zalia! Coeur sur toi meuf <3)

Bonne lecture

Evie

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            Je grimaçai.

            La densité de la foule n'était pas inhabituelle dans la rue Saint-Catherine, pourtant, elle me gênait. En d'autres circonstances, je ferais semblant de ne pas la remarquer, comme si elle appartenait à un monde différent du mien. Mais la chaleur de ce mois de juin rendait cette proximité difficilement supportable.

            J'aimais ma ville, plus que n'importe quelle autre, mais dès que l'été approchait, l'air devenait étouffant. Je n'avais qu'une envie : prendre un train pour Arcachon et me prélasser sur la place. Peut-être même me baigner si l'eau n'était pas trop froide. Même si je ne risquais pas grand-chose à me baigner à basse température, je savais que mon accompagnatrice n'apprécierait pas.

            Si moi, je ne craignais pas le froid, elle ne le supportait pas. Nous étions comme le jour et la nuit. Comme disait l'adage, les contraires s'attirent et cela ne pouvait pas être plus vrai pour nous.

              Malgré la chaleur, j'adorais me balader dans Bordeaux. Traverser les vieilles ruelles pavées, voir les anciens bâtiments en pierre comme on en faisait plus maintenant. J'aimais le côté historique de Bordeaux ainsi que ses mythes et ses légendes pour lesquelles la grande ville était connue.

            J'aimais aussi aller courir le long de la Garonne tôt le matin en regardant les réverbères se refléter dans le fleuve.

             En revanche, je n'aimais pas la partie industrielle qui, je trouvais, lui enlevait tout son charme. Je trouvais dommage de tout vouloir moderniser alors que l'histoire était si importante. Après tout, ce que nos ancêtres avaient vécu avait fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui et cette mode de vouloir le cacher me rendait mélancolique.

           Sans compter que Bordeaux avait un passé lourd pour les gens de mon espèce. Un passé ignoré de beaucoup et qui, pourtant, avait toute son importance. Du moins à mes yeux. Sans doute parce que j'y étais trop sensible et que je ne voulais pas oublier ce qu'on nous avait fait subir à une autre époque.

            En outre, la modernisation enlevait l'âme des villes. Ces grands immeubles glaciaux ne possédaient aucun cachet et ruinaient la beauté de ma ville chérie. Mais les gens voulaient de la modernité maintenant. Ils voulaient ces grands bâtiments, ces routes goudronnées...