WREN

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Le blabla inutile d'Evie Holmes:

Oui je sais, je poste vite la suite! Applaudissez moi! Ouais mais c'est pour me faire pardonner de mon horrible retard! J'ai décidé d'en poster deux à la suite comme ça, vous me pardonnez 

En attendant bonne lecture. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire. On a toujours besoin d'avis si on veut s'améliorer!

Bisous

Evie 

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           Figée devant le grand portail en fer forgé, je me demandais ce que je foutais là. Pour tout dire, je n'en avais aucune idée. Je ne savais même pas ce qui allait se passer. Mais après ce à quoi j'avais assisté hier, je me disais que je n'avais pas vraiment le choix. Mon père n'avait pas apprécié de se retrouver avec l'appartement encore inondé et il me l'avait fait salement payé. Je m'y attendais, mais pas à ce point-là. Mon corps était perclus de douleur et mon visage était dans un sale état. Blondie allait sans doute se poser des questions.

           Je n'arrivai pas à avancer. Au fond de moi, j'étais morte de peur : de ce qu'on allait dire, de ce que j'allais apprendre. De cette histoire de lien dont avait pensé Boucle d'or. Bloquée, j'étais incapable de bouger. J'avais l'impression que mon corps pesait un tonne, que je ne pourrais pas lever le pied pour avancer. C'était bien la première fois que cela m'arrivait. Même mon père et mon beau-père ne m'avaient jamais fait cet effet-là.

            Et ses parents ? Qu'est-ce qu'ils allaient dire ? Après tout je m'étais vraiment comportée la dernière fois, alors qu'ils m'avaient accueillis. J'avais été malpolie et insultante, comme je savais si bien l'être. Ils ne devaient pas avoir une image de moi très reluisante. Je me demandais s'ils voulaient vraiment me revoir. J'en doutais un peu. Et encore, heureusement que Boucle d'or n'avait rien dit sur ce à quoi elle avait assisté hier, sinon je n'osais pas imaginer ce qu'ils en auraient pensé. Ils savaient déjà beaucoup de chose qui devaient les écœurer de ma présence. Je n'étais pas sûr qu'ils avaient envie de voir une pauvre fille dans mon genre chez eux ou trainer avec leur petite fille chérie.

              Je me mordis la lèvre inférieure, dansant d'un pied sur l'autre, hésitant à ouvrir ce putain de portail. Je le fusillai du regard comme s'il était la cause de mon état d'esprit. Cela me gonfler d'hésiter comme ça. Je n'avais pas marché malgré mes douleurs pour rien. Mon dos me faisait souffrir, mes bras et mes jambes aussi. Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir me poser, mais je restai là.

    « Tu peux rentrer tu sais ? fit une voix à côté de moi.

            Je sursautai et me retournai brusquement. Emiliya me faisait face, un sourire taquin aux lèvres. Ses cheveux bouclés étaient attachés en une tresse serrée, lui ouvrant le visage. Repensant à mon rêve, je déglutis et tournai les regard en grommelant :

    —Non mais ça va pas de surprendre les gens comme ça putain.

Elle rigola et fit un signe de tête vers le portail.

    —Vue que je ne suis pas vraiment là, je ne peux pas l'ouvrir, mais toi oui. Alors vas-y, je t'attend et tu n'as pas à t'inquiéter, mes parents ne sont pas là.

Je m'hérissai aussitôt.

    —Je ne m'inquiète pas. »

Elle disparut, un gloussant et j'entendis dans ma tête :

    Menteuse.

            Je l'envoyai se faire foutre et finit par passer ce foutu portail. Je me trainai comme je le pouvais jusqu'à la porte d'entrée. Je souffrai de plus en plus et j'avais l'impression que mon tee-shirt était collé à mon dis. Le reste de mes fringues frottant contre mes meurtrissures n'aidaient pas non plus. J'allais finir par tomber dans les vapes à tout moment.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 02 ⏰

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Âmes en Peines T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant