Âmes en Peines T.1

EMILIYA

Le blabla inutile d'Evie:

Hello tout le monde! Est-ce qu'on ne serait pas UN PEU en retard nous? Si.. Si .. Alors qu'en plus j'ai plein de chapitre d'avance alors même avec une panne d'écriture, j'aurais pu poster. Sauf que je me suis fait péter le cul au taf, donc j'étais crevée en rentrant.. et je le suis toujours mais ma chère et tendre commence à vraiment insister...

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous plaira.. N'hésitez pas à commenter toussa toussa, j'adore connaître vos impressions!

Bonne lecture

Evie!

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           Arcachon l'été, c'était l'horreur. Les plages et les rues étaient pleines de mondes. Je devinai les vacanciers rien qu'à leurs airs ébahies et leurs manies de tirer leurs appareils photos tous les cent mètres. Leurs visages n'étaient pas des plus aimables et la plupart avait des enfants qui braillaient et courraient dans tous les sens. Les automobilistes oubliaient le code de la route et nous manquâmes de nous faire écraser à plusieurs reprise. A croire que la plage allait disparaître à tout moment.

            Je grimaçai.

              Pourquoi avais-je accepté de venir ici ? Ah oui. Parce que Cloé voulait absolument se faire pardonner de son comportant durant la soirée. Elle avait passé la semaine à répondre à mes moindres désirs et avait décidé d'organiser ce petit après-midi plage rien que pour nous deux. Quitte à choisir, j'aurais préféré Sanguinet, mais on ne pouvait pas y aller puisqu'il n'y avait pas de gare.

              La soirée.

             Rien de d'y penser j'en avais eu des frissons. Je me souvenais encore des mains de Simon sur moi, me caressant malgré mes demandes d'arrêter. J'avais essayé d'évoquer le sujet avec Cloé. Elle m'avait dit qu'elle me croyait et qu'elle était désolée, mais je sentais qu'elle mentait. Elle ne voulait pas croire qu'un de ses meilleurs amis ai pu s'en prendre à sa petite amie. Quelque part, je le comprenais. Je ne savais pas comment j'aurais réagi à sa place. Différemment sans doute. Moi je l'aurais cru. Sans aucun doute. Je soupirai en secouant la tête, je ne voulais pas me mettre à ruminer maintenant. Pas alors qu'on passait un bon moment. Sans compter qu'elle m'avait assuré qu'elle ferait en sorte que je n'aurais pas à le recroiser. Rien que cela, ça me suffisait.

              Je me souvenais aussi du lendemain matin. De la colère de Wren, des émotions dévastatrices qu'elle dégageait alors qu'elle partait comme une furie en m'insultant de tous les noms. La semaine était passée sans que je ne la recroise jusqu'à hier. J'étais pourtant allée à toutes les fêtes organisées dans l'espoir de m'expliquer, sans succès.

             Puis hier, je l'avais vu à « la Bouquinerie ». Je ne m'attendais pas à ce qu'elle y travaille. C'était pour le moins surprenant. Elle était encore plus furieuse que je ne l'aurais pensé si bien que malgré mes essaies, elle avait refusé de se dérider. Pour éviter que Cloé fasse un scandale, j'avais lâché l'affaire. Et bien évidemment, j'avais eu le droit à un interrogatoire en règle. Ma petite amie n'avait pas apprécié que j'engage la conversation avec la rebelle. Du moins que j'essaie. On ne pouvait pas dire que cela avait fonctionné.

             Je n'aurais pas dû laisser mon père le lui annoncer de cette manière. C'était beaucoup trop brutale. Elle n'était pas prête à l'entendre. Je m'en voulais.

              Elle avait oublié son téléphone, mais je n'osais pas le lui ramener. Maintenant que je savais où elle travaillait, je pouvais toujours retourner à la petite librairie, mais je savais très bien que je ne serais pas bien reçu. J'aurais tant voulu que les choses se passent autrement. Désormais, elle ne voulait plus me voir ce qui allait mettre en danger toute une communauté. Je devais trouver un moyen de la convaincre de revenir chez moi. C'était la meilleure chose à faire. Tant pis si elle me détestait, je n'avais pas le choix. C'était ça où les accidents continueraient et l'Umbra Est finirait par s'en mêler. Or, je voulais à tout prix éviter cela.