Chapitre 5

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Nous sommes le surlendemain de notre qualification face à l'Australie, hier nous avons eu le droit à un jour de repos bien mérité et nous sommes tous réunis sur le terrain du centre d'entraînement devant notre entraîneur.

Blade: Bravo pour votre victoire d'hier. Mais je ne devrais même pas vous féliciter. Je suis terriblement déçu de ce que vous avez fait. Si vous continuez à jouer comme cela alors abandonnez maintenant, cela faudra mieux plutôt que de vous rendre ridicule.

Et le coach partit nous laissant là complètement abasourdi et sous le choc de ce qu'il vient de nous dire.
On resta quelques minutes tout les 16 à fixer devant nous avant que Juliette nous motive et nous commençons l'entraînement.
On s'entraîne pendant une heure mais on est pas là, physiquement on est là oui mais mentalement non nous n'avons pas la tête à nous entraîner, c'est pour ça que je prends la décision d'arrêter l'entraînement.

Alan : Les gars on arrête. On arrivera à rien aujourd'hui. On prend du repos et on revient demain en forme.

On arrête donc l'entraînement et nous partons tous dans nos chambres. Moi je suis couché sur mon lit regardant le plafond et réfléchissant à tout ça.
Que voulait dire l'entraîneur? On a gagné 15-0. Je veux bien qu'il veuille nous pousser dans nos retranchements mais je pense pas que c'est ça. Qu'est-ce qu'on a pas compris?
Je sors de mes pensées lorsque je sens une main se poser sur mon épaule. Je sursaute et tourne la tête pour voir ma sœur assise sur mon lit en train de rigoler.

Alan: Te moques pas.

Alexandra: Tu verrais ta tête. dit-elle en rigolant.

Alan: Méchante. dis-je en faisant semblant de bouder.

Alexandra: Oh le bébé va pleurer.

Et on explosa de rire tout les deux.

Alan: Bon. Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre?

Alexandra: Je me doutais que tu serais pas bien donc je voulais voir comment t'allais donc j'ai toqué il y avait aucune réponse donc je me suis permis d'entrer et je te vois couché en fixant le plafond comme quelqu'un qui pense trop.

Alan: Je repensais à ce que nous a dit le coach.

Alexandra: Et tu comprends pas pourquoi il vous l'a dit alors que vous avez battu l'Australie sur un score fleuve?

Alan: Voilà.

Alexandra: Malheureusement je peux pas t'aider, comme dirait notre père : "Tu es le capitaine et le désavantage d'un capitaine est que c'est à toi seul de trouver les problèmes de ton équipe."

Alan: Je sais. Et c'est pour ça que j'ai encore plus la pression.

Alexandra: Regardes ton équipe et souviens toi d'avant.

Alan: C'était un conseil?

Alexandra: Peut-être? Qui sait? sourit-elle.

Alan: Ma petite sœur qui me donne un conseil. J'aurais tout vu.

Alexandra: On est jumeau je te rappelle.

Alan: Mais je suis plus vieux de quelques minutes donc c'est moi le grand frère.

Elle me frappe l'épaule et nous rigolons. Ces instants de complicité avec ma sœur sont mes favoris. Après qu'on ait rigolé l'ambiance retombe et je sens qu'il se passe quelque chose.

Alan: Mais tu viens pour me dire autre chose n'est-ce pas?

Alexandra: Je peux rien te cacher. me sourit-elle brièvement. Je retourne en Angleterre.

Alan: Tu pars chez Grandpa et Grandma?

Alexandra: Oui. Je retourne à l'école. C'est pas le même calendrier là-haut.

Je la prends alors dans mes bras.

Alan: Tu vas me manquer sister.

Alexandra: Toi aussi brother. Je vous encouragerai depuis l'autre bout du monde.

Alan: Tu pars quand?

Alexandra: Demain matin.

Alan: Si tôt? Et bah tu sais quoi vu que c'est ton dernier jour, cette fin de journée on va la passer ensemble d'accord?

Alexandra: D'accord.

On sort de la chambre puis on se dirige à l'extérieur. Alors que l'on est dehors nous croisons le coach Blade.

Blade: Je suis au courant. Allez-y profitez.

Alan: Merci coach.

Et on sortit de l'enceinte du collège Raimon, allant vers notre endroit de tranquillité. Il s'agit d'un petit coin calme plein de verdure au bord de la rivière. Comme d'habitude, on s'allonge dans l'herbe l'un à côté de l'autre à regarder le ciel.

Alexandra: Promets moi deux choses.

Alan: Je t'écoute.

Alexandra: De 1, qualifiez vous pour le FFI. Et de 2, à mon retour je veux que Adèle et toi soyez en couple vous me soûlez à être autant aveugles.

Alan: Pardon?

Alexandra: Tu m'as bien entendu. Ça fait depuis toujours que ça dure et ça devient ridicule. Et tu feras gaffe t'es rouge comme une tomate.

Je lui frappe l'épaule en rigolant.

Alan: On dirait Bianca quand tu parles comme ça.

Alexandra: Normal on en a discuté et elle pense comme moi.

Bianca c'est une de mes coéquipières à la Royal Academy et notre meilleure amie à ma sœur et moi.

Je fixe alors le ciel en y réfléchissant. Elle a peut-être raison en fait...

Alexandra: T'es en train de te dire que j'ai raison.

Alan: Peut-être...

Puis on continue à discuter d'autres sujets plus générales pendant je pense une heure ou deux, c'est que lorsque je vois le soleil se coucher que je me rends compte que le temps est passé.

Alexandra: Ça te dit on va manger?

Alan: Nouilles?

Alexandra: Va pour le magasin de nouilles.

Puis on est parti manger au restaurant de nouilles de Archer. Une fois notre repas terminé on est rentré au collège Raimon.

Le lendemain matin, nous sommes nos parents, Alexandra et moi à l'aéroport. Notre père va prendre l'avion avec elle et l'emmener chez nos grands-parents avant de revenir au Japon. L'annonce de leur vol vient de se faire donc elle et moi nous prenons dans les bras pour un câlin d'adieu.

Alexandra: Essaies de tenir tes deux promesses d'accord.

Alan: Pour l'une j'essaierai et l'autre je te le promets.



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Ça fait longtemps non?
Toujours la même excuse que durant la précédente, la panne d'inspi à force vous connaissez.
Le match contre la Corée arrive juste après avec quelque chose d'inédit jamais vu dans Inazuma Eleven (de ce que je sais, vous attendez pas à un truc incroyable quand même xd) et préparez il est ultra long (+4000 mots)
Par contre après ce match, vous attendez pas à un rythme de parution régulière (je reprends le taff lundi).
Voilà à plus.

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