- Chapitre 3

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La soirée va être lourde.
Lou se gare sur le peu de place qui reste sur la pelouse. On descend et on admire le "magnifique" paysage : filles en sous vêtement et les gars c'est pas mieux. Je ne m'attarde pas dessus. On rentre à l'intérieur, mes tympans sont presque en sang.
Tout ce que je veux, maintenant tout de suite, c'est rendre ce ballon à Stiles. Et partir.

- Ah non, tu as intérêt à rester Lydia ! S'exclame Lou.
- Tu sais très bien que je m'ennuie à ce genre de fête.
- Tiens, prend un verre ça va te calmer ! Et puis regarde là-bas...

Je me retourne en même temps qu'elle pour apercevoir qu'un petit groupe de gars, en chaleur, nous mattent.

- Je suis sur que l'un d'eux aimerai te parler !
- Pas intéressée.

Sur ces mots, je partis de mon côté, m'installer dans un coin tranquille, ou presque.

- Alors on se cache ?
- Tiens Stiles.

Je lui tend son ballon, qu'il balance aussitôt dans la pièce d'à côté.
Un silence s'installe, mais il reprit vite la parole.

- Tu ne vas pas danser ? M'interroge-t-il.
- Pas pour l'instant. En faite, j'aurai pensé que tu serais torse nu comme ces débiles de chiens en chaleur.
- Oooh, tu es déçu ? Me dit-il avec son sourire pervers.
- Non.

Je décide de partir mais il me retient par le bras gauche.

- Tu me dois une danse. Dit-il
- Je ne te dois rien.
- Tu as quand même lancé mon ballon à la figure.
- Et toi tu me l'as bien lancé deux fois en une journée tout en déchiquetant mon livre !

D'accord, je me suis peut-être énervée pour rien. Son visage change rapidement, il devient sombre, ce qui me fait des frissons. Il eût un moment d'hésitation puis me lâche le bras.

- Très bien, comme tu voudras. Dit-il sèchement.

Puis je cherche Lou, car je veux vraiment rentrer et vite.
20 minutes... 30 minutes....
Je la cherche mais rien, comme si elle avait disparu.
Je traverse une pièce sombre, remplis d'ados bourrés qui se collent, des lumières défilent de tout les côtés ce qui m'éblouis.
Quelque chose vient de me frôler mes hanches, je me retourne et un très, très, très grand blondinet, se tient devant moi. Il pose ses mains sur mes hanches et se colle à moi, en vain je n'arrive pas à le repousser.
Ma p'tite Lydia, il est temps de faire de la muscu.
Mais c'est pas vraiment le moment de penser à ça. La situation peut dégénérer d'une minute à l'autre.
Il pue l'alcool, en faite, tout les gens autour de moi puent l'alcool et la drogue. J'aurai beau essayée de hurler ou bien de me débattre, personnes n'aura aucunes réactions.
Sa main droite glisse sur mon postérieur, s'en est trop.

- Lâche-moi !

Je lui fou une claque dans sa face.

- Ok ma coquine, j'ai voulu être gentil, mais là tu as été trop loin.

Non mais pour qui se prend-t-il ? C'est moi qui vais trop loin ?
Je crois rêver. Mais il se reproche dangereusement de moi, et je ne sais que faire.
Mais quelqu'un s'interpose entre nous.

- Tu ne l'as touche pas.
- Oh Stiles ! Mon gars, bien ?

Stiles ?

- Écoute gars tu l'as laisse tranquille d'accord ? Puis arrête l'alcool aussi, c'est pas bon pour tes neurones. Lui lança-t-il.

Le blondinet s'éloigne et Stiles me regarde.

- Même pas un merci ? Demande-t-il
- Je n'avais pas besoin de toi.
- Oui j'ai remarqué. Je suis sûr que j'aurai retrouvé ton cadavre le lendemain.
- Mais oui bien-sûr.
- Allez Lydia...
- Comment-tu connais mon prénom ?
- Écoute ma belle, je crois que tu n'as pas compris. Ici c'est chez moi, et à la fac, c'est un peu moi le chef si tu vois ce que je veux dire.
- Non du tout.
- Je vais t'éclairer, étant le capitaine de l'équipe de footballeur américain de l'école, j'ai tout les droits. Je fais chier qui je veux, et je drague toutes les filles que je veux. Pigé ?
- Moi aussi je vais t'éclairer mon chou, étant la "nouvelle" de l'école, j'ai les mêmes droits que toi. Et je suis encore moins soumise à toi. Pigé ?

Je ne laisse pas le temps de répondre et je pars. Je ne cherche même pas Lou, elle m'exaspère.
D'un pas décidé, je rentre chez moi.
Il fait frais dehors, et le trajet me prit 1 heure, et quelques gouttes commencent à tomber, quelle poisse.

Ma maison, ma chère petite maison enfin te voilà.
J'ai les pieds en feu, j'enlève mes talons et monte vite à l'étage et ma grand-mère dort déjà. Je décide de prendre mon portable pour envoyer à chaleureux message à Lou qui m'a abandonnée comme une merde.
Mais je ne le trouve pas.
Merde, mon sac.

- Half BadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant