Chapitre 5 - La confession d'une relation

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Nous voilà dimanche ; je me réveille tôt, et en pleine forme. Un double exploit. J'ai rêvé toute la nuit d'Amy, et je ne m'en lasse pas. J'ai l'intention d'être productif aujourd'hui, et pas de me lever simplement pour être à l'heure chez mes grands-parents. Aujourd'hui ce sont eux qui viennent, et je décide d'aider ma mère à préparer le repas, puisque je n'ai que ça à faire, et qu'il est tôt. Je la retrouve dans la cuisine, où elle est déjà en train de cuisiner :

« Bonjour mon chéri, tu es déjà levé ? Il n'est que 8h30, me dit-elle, étonnée.

- Oui, j'ai super bien dormi, et j'ai envie de faire autre chose de ma journée que dormir.

- J'aimerais bien savoir ce qui te changes autant, et en bien.

- Je peux t'aider pour le repas ? Tu veux que je fasse quoi ? dis-je, en esquivant sa remarque.

- Tu n'as qu'à éplucher les carottes, puis à les râper, s'il te plait. »

Et me voilà parti pour au moins deux heures dans la cuisine, à tout apprendre, car je ne le fais jamais, je l'avoue. Ma mère cuisine toujours en écoutant de la musique, alors nous dansons, nous lavons les légumes, nous chantons, et nous faisons cuire la viande. Je prends réellement goût à ce moment avec ma mère, que je vois d'habitude en coup de vent au diner. Mon père rit de nous voir si fous dans une cuisine, comme si nous étions dans un bar ou dans une boite de nuit. Ce qui est certain, c'est que deux autres personnes vont beaucoup moins apprécier le raffut que nous faisons : Jessica et Briana. Tous les trois nous sommes pareils, alors normalement le dimanche c'est grasse matinée. Elles dorment donc encore, et nous faisons un bruit monstrueux au rez-de-chaussée. Mais peu importe, elles n'auront qu'à venir s'amuser avec nous. Lorsque que nous avons fini de cuisiner, je remonte dans ma chambre pour me préparer. Alors que je suis en train de choisir la chemise que je vais mettre, mes sœurs entrent en trombe dans ma chambre, et me plaquent sur mon lit. Nous nous mettons à rigoler, à se jeter sur mon lit, à sauter, et à se battre avec les oreillers. On s'amuse comme des enfants, alors que je suis le plus jeune et que j'ai déjà 17 ans. J'adore ce genre de moments avec mes sœurs, ils sont précieux pour moi. Sauf que ma mère n'aime pas du tout lorsque l'on se chamaille. Alors elle arrive dans ma chambre et essaye de se faire entendre parmi tout ce chahut :

« Arrêtez ça tout de suite ! Vous savez que je n'aime pas quand vous vous bagarrez !

- Oh ça va Maman, on s'amuse ! répondit Briana, qui en tant qu'ainée se faisait presque tout le temps la porte-parole de la fratrie.

- Alors amusez-vous sans tomber dans le n'importe quoi ! »

Ma mère et ses expressions... Elles m'amusent, à vrai dire. Même si nous ne sommes plus des enfants, nous obéissons, car nous sommes dimanche et que nous allons passer toute la journée ensemble, alors s'il y a des tensions, la journée risque d'être longue. Nous nous asseyons tous les trois sur mon lit, et nous nous mettons à rire de la situation. Honnêtement, avoir entre 17 et 21 ans, se chamailler comme des enfants de 8 ans, et se faire réprimander par sa mère, c'est un peu la honte ! Nous rigolons très souvent dans ma famille, et souvent pour rien ou pas grand-chose ! Je me demande parfois si je ne suis pas né en rigolant. Nous nous posons donc comme des jeunes de notre âge, et nous commençons à parler de choses de notre âge. Et quand je dis ça, je parle bien sûr des amis, et surtout des amours...

La conversation dérive donc très vite sur le sujet d'Amy :

« Alors, il parait que tu vois une amie, voire plus qu'amie pourquoi pas, me demande malicieusement Briana.

- Est-ce que c'est Maman qui vous l'a dit ?

- Oh non, on n'en savait rien. Enfin, on avait un doute, mais tu viens de confirmer ce que l'on pensait. Et puis tu sais, il n'y a qu'à te regarder pour voir que quelque chose te rend heureux, répond Briana.

Un Amour BrûlantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant