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Je l'ai toujours su...que je n'étais pas faite pour ça, d'ailleurs ça ne m'intéressait même pas...du moins ça c'était il y a maintenant 1 an déjà.
Mais quand l'amour décide d'entraver notre chemin que peut on y faire au final ?
Je n'avais qu'une image floue de l'amour, une représentation équivoque de ce qu'est ce sentiment aussi passionnant que dévastateur. Mais lorsque mon aversion à son égard à commencer à se dissiper petit à petit j'aurai dû me douter que je commençais à ressentir ce sentiment et c'est à ce moment là que j'aurai dû m'éloigner....
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Je vivais dans mon village bien tranquillement et tout à basculé si....
Je rigole bref je vivais tranquillement avec mes parents et mes deux grands frères, Djibril et Souleyman. Je n'ai jamais eu de relation fusionnelle avec les membres de ma famille. On va dire qu'eux forment une famille et que je cohabite avec cette famille. Triste ? Pas tellement, ce sont les aléas de la vie et c'est pas un enfer après tout. Je suis quelqu'un de très discrète mais qui parle sans filtre. Je sais quoi dire à qui, ça peut paraître un peu méchant mais quand on me connais on ne peut que se dire que je suis un sucre.
Bref l'amour maternel ? Fraternel ? Paternel ? Amoureux ? Je ne connais pas mais j'ai regardé assez de film et de série pour imaginer ce que c'est. C'est pas douloureux car ce qu'on ne connais pas ne peut pas nous manquer. C'est un fait.
J'aurai volontiers voulu rester comme ça mais ça c'était avant qu'il chamboule ma vie à présent tout me ramène à lui, à nous.
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Le réveil sonne, je bataille contre mon cerveau et je me lève. Aujourd'hui rien de spécial la journée devait être banale et sans intérêt. Entre école et maison il ne devait rien se passer, fin c'est ce que je croyais. Un petit événement banal en apparence va venir transformer ma vie.

Le trajet dans le bus se fait sans encombre fin sans compter le chauffeur qui dès le matin hurle sur les passagers sans aucune raison apparente. Arrivée au lycée je commence à subir la première humiliation qu'est de retirer son voile à la vue de tous mais bon on s'y fait j'enfile ma capuche et c'est tout.
Devant la salle, je le rattache en vitesse et je me dirige vers le fond de la classe pour trouver ma chère et tendre place près de la fenêtre puis le cours commence. C'était du français...en un mot : exécrable. Que ce soit le prof ou la matière je peux pas donc je me met à griffonner dans mon carnet.
J'étais en pleine expression de ma créativité quand des coups réguliers se mirent à faire vibrer la porte.
Un surveillant entre donc avec un élève. Il était assez grand 1m80 je dirai, plutôt musclé et ayant un physique attrayant typiquement arabe, pas maghrébin mais bien arabe.
D'après les dires de son accompagnateur il serai, fils de militaire et venait de s'installer ici. On nous demande bien évidement de le traiter avec tout le respect qu'on peut lui accorder.
Super encore un née avec une cuillère en argent dans la bouche qui va se croire tout permis.
Mon intuition est bonne parce que dès qu'on lui demande où est ce qu'il daignerait s'assoir, c'est vers moi qu'il regarde.

Lui : la-bas, au fond, près de la fenêtre.

Le prof : voyons cette place est déjà occupée. Puis voyant l'expression du visage de l'élève. Mais je suppose qu'elle serai ravie de céder sa place. N'est ce pas mademoiselle ?

Je ne rêve pas c'est bien à moi qu'il s'adresse.

Moi : Non

Le prof : bien tu peux venir t'installer sur cette chaise libre et je vais reprendre mon cours.

Moi : il doit y avoir erreur, lorsque j'ai dit non c'était pour : non je ne lui céderai pas ma place.

Le prof : mais je rêve ? Arrête de faire l'insolente et ai un peu de respect

Moi : premièrement je ne vous ai pas autoriser a me tutoyé ensuite sous prétexte que « monsieur le privilégié» le demande je devrai obéir ? Il en est tout simplement hors de question

Hassan x AssiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant