Hassan x Assia

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~partie plus courte~

Bref je monte l'assiette et j'ouvre la porte, la scène à laquelle je fais face est particulièrement déconcertante et je ne saurai pas dire pourquoi ça m'irrite autant.

Juste devant la porte je vois Hassan torse nu qui galoche Mina qui a l'air d'être sur le point de partir.

Moi : prend ça, et reprenez vos embrassades là

Mina : elle fais quoi ici elle ?

Moi : depuis quand tu parles avec une telle voix de pute ?

Mina : à qui est ce que tu parles la ?

Moi : t'en vois combien des putes dans la pièce là ? Chérie t'es pas concentrée

Hassan : commencez pas, azy Mina à demain

Mina : attend tu me met dehors où je rêve ?

Hassan : c'est pas ça fais pas chier et rentre mon reuf

Mina : ah donc maintenant c'est les « mon reuf » ?

Hassan : je suis pas le genre à t'appeler bébé et tu le sais très bien

Moi : je vous dérange ? Surtout que j'ai pas nécessairement envie d'assister à vos scènes de ménage là

Mina : ta gueule de toute façon c'est ta faute tout ça

Moi : oui oui à d'autres bref prend cette assiette que vous puissiez retourner à vos problèmes

Comme réponse il prend Mina par les épaules et sort de l'appart et après quelques minutes il reviens, ce couple est vraiment étrange. En vrai le miens aussi alors on va pas juger..

Hassan : c'est quoi ?

Moi : un cœur de chevreuil

Hassan : hilarant mais bref bien vu

Moi : hum, bon je reviens je vais passer prendre des pulls à Karim le temps de ces vacances là

Hassan : va quoi ?

Moi : il est vacances nan ?

On étais dans sa chambre. (Celle de Karim)

Hassan : il a pas voulu me dire vu qu'on est pas en bon terme

Moi : je le suis pas non plus avec toi je vois même pas pourquoi j'ai accepté bref

J'ai fait mes courses mais quand je me dirigeais vers la pièce contenant la machine à laver, Hassan m'agrippai fortement avec sa main valide

Hassan : tu vas où la ?

Moi : détend toi certaine de ses sappes ont besoin d'être lavées

Hassan : je vais le faire

Moi : nan c'est bon t'inquiète

Je me libère assez facilement il doit pas avoir assez de force dans la main gauche. Quand j'entre dans la pièce je vois dans la panière un drap avec de légères taches de sang, je viens de comprendre cette agitation

Hassan : c'est pas ce que tu crois

Moi : ah mais t'as pas à te justifier, c'est dommage qu'elle se soit pas préserver jusqu'au mariage mais tranquille

Hassan : nan mais c'est pas ça

Moi : mais je m'en fou et puis ça sert à rien je suis pas conne hein

Hassan : frère elle avais juste ses règles

Moi : hum je suis rassuré qu'elle soit toujours vierge

Hassan : euh elle est pas vierge

Moi : et vous le faite quand elle les a ? Mais wsh et puis tu dégoûtes t'a profité du fait qu'elle était amoureuse, t'as pas honte ?

Hassan : on la déjà fait elle l'est pas c'est tout ça en plus elle est bien expérimentée donc arrête de me prendre pour un batard

Moi : pardon ?

Hassan : eh ça la concerne

Moi : tu commences, tu termines...

Hassan : vous n'avez qu'à discuter

Moi : ptdr non, de toute façon si tu me dis pas tant pis je vais pas crever

Je me retourne et je me dirige vers la porte les vêtements de Karim en main

Hassan : eh Assia

Moi : hum

Hassan : je sais que je te porte pas forcément dans mon cœur mais je me dois de te dire quelque chose

Moi : accouche

Hassan : je te préviens juste, soit prête mentalement et il mérite sûrement pas que tu pleures pour lui

Moi : de quoi tu me parles Hassan

Hassan : retiens le juste

Moi : soit explicite je comprend rien frère

Hassan : je peux pas t'en dire plus

Moi : mouais t'es chelou bref moi j'y go

Hassan : azy et bien vu

Je me rend chez moi, et je mentirai si je disais que ces paroles m'ont pas fait cogiter. À quoi pouvais t'il faire référence. Il a dit « il mérite pas » mais qui est ce fameux « il » ? Il parlerai pas de son frère quand même. Fin pour le coup ça expliquerai bien pourquoi il peut pas m'en dire plus.

3 jours plus tard

Alors comment dire que je suis dépité, mon monde s'est écroulé incroyablement vite.
Laissez moi remonter à hier, à cette journée chaotique.

Je me levais tranquillement en ce dimanche ensoleillé. Je faisais ma routine matinale et je préparai mon petit déjeuner ainsi que celui de mon père et de mes frères. Il faut aussi noter que le vide laisser par l'absence d'Inaya, Mina et accessoirement celle de Karim, c'était décuplé mais je tachais de pas y prêter attention en m'adonnant à diverse activités

J'étais tranquillement dans le salon avec ma famille en train de regarder un film quand simultanément mes frères recevaient des photos de moi et de Karim. C'était pas une relation cachée mais les photos ne révélaient que des moments intimes où on étais relativement proche. Je peux vous dire que la déception et le dégoût se ressentaient extrêmement bien et depuis ils ne m'adressent plus la parole. Cela aurai pu être pire mais disons une heure après j'ai reçu des photos de Karim avec plusieurs autres filles, et cela laissait comprendre qu'ils faisais des bails ensemble. Bien sûr j'ai tenter d'obtenir des explications mais il s'est juste contenter de me bloquer de partout, je comprend pas cette brusque décision.

Alors en l'espace d'une semaine, j'ai perdu ma « mère », Mina, Inaya, mes frères, mon père et Karim. Ces personnes qui constituaient mon entourage et ma famille me font beaucoup plus de mal que j'aurai pu l'imaginer.
La preuve au jour d'aujourd'hui je ne sors plus, je ne parles plus, je ne me douche plus et je ne mange plus. Et il n'y à absolument personne qui ne s'en soucis...
Alors progressivement et surtout très lentement je me détruis mais bien que ça me fasse du bien mentalement cela me détruis physiquement, je n'ai même plus la force de me lever pour faire quoi que ce soit...