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Pdv : 🌳

Une cliente de la table m'agrippe le paquet et ce qui fait marrer ses potes.

- Désolé, mais si vous pouviez me lâcher, c'est gênant.

- Mais quoi mon poussin, on est encore puceau? Si tu veux je peux t'arranger ça...

- Sans façon, je suis contre la pollution alors baiser avec un bout de plastique recouvert par des cosmétiques, non merci.

- Rôh, il fait son timide, pas besoin d'être brutal quand on se sent mal à l'aise.

- Je vous ai dit de me lâcher, si vous ne le faites pas, je vais vraiment m'énerver.

Une main vient retirer celle de Dame Botox.

- Elle a pas compris la vieille ? Il a dit non, tu ressembles à un camion volé avec ton maquillage, maintenant tu le lâche ou je t'envoie six pieds sous terre.

Heureusement que Katchan est intervenu, j'aurais pu avoir de graves problèmes.

- On se calme, il y a juste cette autre serveuse qui a dit que le gosse est en kiffe sur moi depuis un moment, j'ai juste voulu lui donner ce qu'il réclamait.

- Désolé mais vous devez vous tromper de serveur.

- Si si, c'est bien toi qu'elle a montré. Tiens, la voilà d'ailleurs...

La connasse! Je vais la rejoindre, suivi de près par Katchan.

- Pourquoi tu dis de la merde comme ça ? Tu sais à quel point c'est gênant de se faire agripper par quelqu'un ?

- T'avais qu'à pas me parler comme ça tout à l'heure, en plus cracher sur ma gueule comme ça !

- Meuf, je t'ai juste recraché l'histoire comme ça c'est passé, j'étais là je te signale.

- Hé, si tu refais encore une fois en sorte que mon copain soit dans une situation de merde au travail, je t'arrache la gueule, même si c'est pas ta faute, je t'arrache la gueule, s'il ne se plaint rien qu'une seule fois, je t'arrache la gueule, c'est bien compris?

Elle hoche la tête, incapable de répondre à Katchan. Je prends la main de Katchan et nous guide hors de la salle de pause.

- Tu sais quoi Katchan, j'ai quelque chose de encore plus efficace...

J'entre dans le bureau du patron.

- Bonjour, je suis Izuku Midoriya et je viens vous informer de ma démission !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je quitte la pièce pour retourner vers mon démon. On retourne aux vestiaires reprendre mes affaires et on quitte le bâtiment.

- D'ailleurs, pourquoi tu avais ce travail?

- Depuis que je suis majeur, je travaille pour pouvoir un jour m'acheter ma propre maison et devenir réellement indépendant. J'essayais de faire de mon mieux ici parce que le salaire est élevé, près de deux fois un SMIC avec les pourboires en plus, on pouvait choisir notre tenue de travail nous même.

- Pourquoi pas venir vivre avec moi, j'ai assez de place pour nous deux. En plus, tu as besoin de moi pour dormir. Et j'ai besoin de rester près de toi. En plus c'est bien de dormir avec toi, tu bouges pas beaucoup et niveau ronflement, il y a R.

- C'est vrai, attend, t'as besoin de moi ?!

Le démon rougis, détourne le regard et ne dit pas un mot. Je me fous une gifle de ses morts en espérant que je ne sois pas mort ou en train de dormir.

Pdv : 😈

*SBLAM* Oh le con! Pour la première fois de mon existence, je viens de voir quelqu'un s'assommer tout seul en se foutant une gifle. Il a pas l'air mort... Je prends mon imbécile avec moi et le ramène chez nous. Rien à foutre s'il accepte pas, il a pas le choix. Je nous fous à poil et me couche avec lui dans les draps.

- Gnimgn~ ... Katchan!

Cet idiot sourit comme un con, son sourire en est à illuminer la pièce, la lampe en est jalouse d'ailleurs. Dans son sommeil, il s'installe confortablement sur mon torse, son visage contre mes pectoraux, ses bras en crochets, le maintiennent dans cette position. Je me retiens de rire en le voyant remuer des fesses tant il se sent à l'aise. Je mets mes mains au chaud sur ses petites montagnes de flan. J'aime toucher sa peau, elle est douce et chaude, elle est agréable à toucher. Aujourd'hui la ville est plutôt silencieuse, je n'entends que nos respirations ainsi que nos cœurs qui battent, très rarement, j'entends une voiture qui passe.

J'aime cette tranquillité, c'est quelque chose que l'on ne trouve pas d'où je viens. Là-bas, le bruit est constant, le danger fait parti de nôtre quotidien et j'ai peur, que va penser Deku quand il se rendra à mes côtés en enfer? Comment va-t-il réagir face à tant de violence, si je ne suis pas la personne qu'il espérait? Et es-ce que je serais en mesure de le protéger, il trouve ce monde déjà cruel alors comment va-t-il supporter le mien? tant de questions aux-quelles je ne peux pas répondre. Et ai-je vraiment le droit de l'emporter avec moi? S'il refuse? S'il ne veut plus de moi? est-ce que je suis vraiment prêt à le laisser partir s'il le veut? certainement pas.

- Katchan? Allez, viens te coucher, il est tard, on a cours demain.

Je ne m'était pas rendu compte qu'il s'était réveillé et avait enfilé un caleçon, ses yeux émeraudes m'appellent, m'envoutent, m'arrachent toute raison. Non, il est déjà trop tard, je n'arriverait pas à me séparer de lui.

- Tu penses à quoi Katchan?

Devant sa tête, je me rends compte que je l'ai inquiété. Il a peur de quoi? De moi? Ses mains se posent sur les joues, son front contre le mien, il ferme les yeux. mon anxiété descend un peu mais une part de moi reste méfiante.

- Tu sais Katchan, tu peux tout me dire, on est un couple. Tes peines sont mes peines, ta douleur est mienne tout comme tes joies. J'aime pas te voir triste comme ça.

Je l'attire contre moi, l'emprisonnant dans mon étreinte. S'il apprend la vérité il sera brisé, il va me détester. Il ne va pas éternellement garder ce masque de courage, il va plier et se briser. Je ne veux pas voir le moment où en se sentant trahi, le visage baigné de larmes, il va me regarder en espérant que je lui dise que c'est faux. Je ne pourrais pas le supporter. Trop de personnes sont mortes par ma faute.

Pdv: 🌳

Katchan à fini par s'endormir, je quitte le lit et me dirige vers la porte vitrée. Sur le balcon, je m'assois à même le sol et laisse prendre mes jambes dans le vide en les passant entre les barreaux. Malgré qu'il fasse nuit, on y voit presque comme en pleine journée. J'ai bien vu que Katchan n'allait pas bien mais il n'a rien voulu me dire. J'aime pas le voir comme ça, il de fait du mal et ça me fait du mal à moi aussi. Il m'a prit dans ses bras comme si j'allais partir à tout moment, ça me fait peur, c'est comme s'il allait m'abandonner. Comme quand mon frère... Non, pas lui?! Ma vue se floute de larmes. Je n'arrive pas à les retenir, je sanglote sur la terrasse, seul. Faites que ce ne soit pas vrai! En vitesse, je me lève et cours rejoindre Katchan, le serrant contre moi de toutes mes forces, mes larmes humidifiant son torse.

Ramène toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant