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L'être vert s'étire en baillant, cette nouvelle nuit d'insomnie allait s'accumuler avec les autres. Peut-être un jour, ces cauchemars auront sa peau, depuis quelques temps, toutes les abominations qui hantent ses rêves ne sont pas très éloignées de son quotidien. Les moqueries inventées par son esprit se retranscrivent autour de lui. Et la perspective de ce que son esprit pourrait inventer l'épouvante au plus haut point, bien plus que de mourir. Observant les cachets de somnifères sur sa table de chevet, son manque de repos eu raison de son esprit, il se chercha un verre d'un alcool que sa mère cachait sous son lit et fit passer la boite de pilules avec la boisson.
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Tout devient confus dans ma tête, pour moi, les problèmes disparaissent un à un.
Plus de parents qui se frappent à la moindre occasion.
Plus de meilleure amie qui ne nous parle plus à cause de notre orientation sexuelle.
Plus d'amis qui parlent dans mon dos.
Et surtout, plus de petit-ami violent.
C'est en abandonnant tout que je m'allonge dans mon lit, le sourire au visage pour la première fois depuis longtemps. Je m'imagine très certainement cette caresse si tendre sur mon visage et ces mots que je ne comprend pas qui semblent d'une infinie bonté. Malgré tout je parviens à tendre sa main en direction de la voix.
- Pardon.
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Le démon qui se tenait là, attiré par l'odeur d'une mort injuste, n'en était que plus intrigué, quel être s'excuserait de mourir, comme s'il ne voulait pas déranger, pas même la faucheuse. Curieux et ayant envie d'en savoir plus sur cet être à la chevelure verte, attenda la mort, créature qui lui devait tout et en même temps rien. Le démon alors, lui racheta l'âme de cet individu qui a ces yeux ressemblait plus à un ange que toutes ces créatures ailées munies d'un « stupide anneau volant en toc portant des jupettes en poils de cul du vieux croûton ». Il voulait que cet être inférieur devienne sa distraction, sa chose, en gros, son animal de compagnie. Et il jugeait que le buisson avait un physique qui correspondait bien à cette nouvelle fonction qui lui a été attribuée. Pas de grande carrure, des cheveux verts impossibles à discipliner, des traits délicats, oui, c'était pour lui des caractéristiques qu'on retrouvait chez les animaux de compagnie des humains, bien loin des animaux de compagnie que l'on pouvait trouver en enfer. La mort accepta de rendre sa vie à l'être devant ses yeux.
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Je me réveille doucement avec un mal de tête épouvantable. Mon corps entier me fait souffrir. Bien vite, les souvenirs de la veille me reviennent en tête si ce n'était pas un rêve. Malheureusement, la boite vide atteste de ce qu'il c'est passé. Les cris reprennent, le bruit de la vaisselle cassée est assourdissante. Je prends mes écouteurs et met la musique à fond. La peur au ventre, je sors de ma chambre sur mes gardes. Je me prends une chaise dans la figure, mon nez n'est pas cassé mais il saigne abondamment.
- Je suis tellement désolée mon chéri !
Quand ma mère approche j'ai un mouvement de recul et mon père en profite pour lui lancer une pique, et la dispute recommence. Je me faufile jusqu'à la cuisine de quoi chiper une pomme et retourne discrètement dans ma chambre. Après m'être brossé les dents et douché, j'enfile mes couches de vêtements, mets mes grosses lunettes sur mon nez, m'enroule dans mon écharpe et prépare mes affaires en regardant une dernière fois la photo sur mon bureau.
Mon anxiété a grimpé en flèche, devant le bâtiment miteux, mon "copain" embrasse une autre fille, chaque semaine s'en est une nouvelle, c'est à ce demander pourquoi il veut tant que je reste son copain. La fille se retourne et je constate que c'est mon ex-meilleure amie. Je presse le pas mais une main m'en empêche. Je retire mon casque, un garçon qui devait avoir mon âge, aux cheveux blonds cendrés et aux yeux rouges, se tient là.
- Tu écoutes quoi?
Je fixe l'étranger, ne sachant pas s'il se moque de moi ou est sérieux.
- Unstainted de Slipknot.
Il prend mes écouteurs et écoute un peu avant de me les rendre en affichant un sourire en coin.
- En effet, très bon choix.
Il me fait un clin d'œil qui me fait rougir. Il met en évidence son t-shirt à l'effigie du groupe. Je suis bien heureux d'avoir mon écharpe pour me cacher. Je me retient de sourire même si ça ne sert à rien. Je remet mon casque et entre dans le bâtiment digne des plus grands films d'horreurs. J'ai changé de musique et maintenant je me dirige vers ma salle de cours.
- Tu vas où comme ça? C'était qui avec toi?
Mon petit-ami arrive en marchant vite, les poings serrés. Je me doute tout de suite qu'il vient pour moi mais la raison m'échappe totalement. Il me fait peur mais je ne bouge pas. Je sais très bien ce qui va suivre et malgré tout, je n'ai plus la force de fuir. Il m'empoigne par ma veste et me plaque contre un mur, je ferme les yeux en appréhendant les coups.
- Je vais t'exploser!
Au moment où j'aurais du recevoir le coup, je n'ai rien, je me risque à ouvrir un œil et la main du blond c'est interposée entre nous. Il m'attire à lui, le mettant hors de portée de mon petit ami et sous la protection de son corps. Quand la menace est partie, je me tourne vers mon sauveur.
- Merci, mais tu n'avais pas à faire ça.
- Hé, on doit s'aider entre métalleux.
Il me fait un clin d'œil et entre dans ma salle de cours. Je le suis et va m'asseoir à ma place sous son regard. J'évite le contacte visuel qu'il veut instaurer quand il s'assoit à côté de moi. Sans que je sache pourquoi, il commence à rapprocher sa main de la mienne, tout doucement. Ses doigts frôlent les miens puis viennent caresser le dos de ma main doucement, sans oser réellement la toucher. C'est doux et réconfortant. Mes joues se teintes de pourpre.
- Il t'a fait mal quelque part?
Son souffle est si près, j'en frissonne légèrement.
- Non.
Bizarrement, ces mots m'ont semblés impossibles à articuler. Comme bloqués devant un mur infranchissable. Ses doigts continuent leur progression, ils caressent à présent mon poignet, remontant les couches de tissus qui cachent mon bras. Je fini par retirer mon bras et le replier contre moi, je ne veux pas qu'il puisse voir mes autres cicatrices, celles plus récentes que mon copain a prit plaisir à m'infliger.
Je m'enfonce un peu plus dans mon écharpe, comme si elle était ma seule protection, un rempart indestructible. Je fixe la tâche floue qui se trouve être le professeur. Même si je n'ai pas besoin ces lunettes, je les portes, autant pour mon problème de stress que pour la personne à qui elles appartenaient. La chaleur apporté par le radiateur à côté de moi me fait somnoler, je peine à garder les yeux ouverts. De plus, la présence de quelqu'un à côté de moi me procure une sensation de protection qui m'incite à dormir. C'est une lutte constante contre le sommeil. Une voix me dit que ce n'est pas grave, je peux m'endormir, il ne m'arrivera rien. Ma tête bascule contre la table et je ne suis plus de ce monde.
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Ramène toi !
أدب الهواة⚠️ Attention, contenu sensible, si vous êtes dans ce genre de situation, parlez-en et contactez quelqu'un en mesure de vous aider⚠️ Lui, un démon. Moi, un humain. Et eux, des monstres. Des fois, la créature la plus maléfique n'est pas toujours ce...