Renverser la vapeur

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Coucou, j'espère que vous allez bien :D

On se retrouve pour le quatrième chapitre de cette fic, et les évènements continunent de s'enchaîner... Pas forcément dans la bonne direction, hélas.

J'espère que ce chapitre vous plaira :)

Chapitre 4 : Renverser la vapeur

A Pattala, un perroquet au plumage vert semait une pagaille monstre au sein de l'Ordre du Condor. L'animal, qui se reposait sur l'épaule de Mendoza, s'était soudainement animé avant de s'envoler en poussan tde grands cris. Depuis, il piaillait en appelant son maître, sourd à toutes tentatives pour le calmer ou le convaincre d'au moins revenir sur le sol. Mendoza, dépité, ne savait plus trop quoi faire et se passait la main sur la figure au moment de l'arrivée d'Isabella. Cette dernière se posta aux côtés du marin et leva les yeux vers le cacatoès qui tournait sur lui-même.

-Qu'est-ce qu'il a ? Certains commencent à s'inquiéter à cause de ses cris.

-Tao !Tao ! Tao ! Indali !!

-Je ne sais pas exactement, soupira le marin, mais je crains qu'il ne soit arrivé quelque chose à Tao et Indali. Et d'une manière ou d'une autre, Pichu le perçoit.

-Mais... Ils se trouvent quelque part, entre l'Inde et l'Espagne. Non ?

Les deux adultes échangèrent un regard inquiet. Malgré tout leur savoir-faire, ils étaient bien incapable de porter secours aux enfants, trop loin d'eux. D'autant plus qu'ils n'avaient aucun moyen de connaître leur position exacte. Isabella fut la première à se reprendre et essaya de se montrer optimiste. Tout espoir n'était pas encore perdu.

-Ils sont jeunes, mais Tao est un enfant très intelligent, et Indali est combative. Elle apprend vite et bien. Je suis sure qu'ils trouveront un moyen de s'en sortir.

-Je me reproche de les avoir laissés partir.

Des bruits de pas se firent entendre derrière eux. En se retournant, ils virent Athanaos arriver, toujours engoncé dans son costume de l'Ordre du Sablier. L'homme allait de mieux en mieux à mesure que les semaines passaient, se remettant des dégâts que les radiations avaient causé à son corps. Il recommençait même à avoir quelques cheveux sur son crâne. Le père d'Esteban essayait d'avoir l'air serein, mais on pouvait lire l'inquiétude sur son visage.

-Je m'inquiète pour mon petit Esteban. Qu'est-il allé faire avec son amie ?

-Je ne sais pas, regretta Mendoza.

Le perroquet cessa de piailler et alla se réfugier dans les bras d'Athanaos, son petit corps tremblant encore de l'accès de panique qui s'était emparé de lui. L'apaisement de l'animal pouvait être un signe de bon augure, ou tout simplement indiquer son épuisement après l'émotion ressentie. Athanaos caressa le plumage de l'oiseau qui poussa quelques sons appréciateurs. Les trois adultes restèrent un moment silencieux, s'interrogeant sur le devenir des quatre enfants qui s'étaient lancés seuls, à l'aventure. Et dont ils n'avaient aucune nouvelle depuis.

***

-Monstre ! Qu'avez-vous fait, Ambrosius !

Attachée aux accoudoirs et aux pieds de son siège, Zia peinait à retenir ses larmes. Elle avait observé de loin la chute de l'héli-porteur, et reconnu l'engin volant de son ami. Elle n'avait pas besoin de l'avoir vu pour savoir que Tao était à l'intérieur, et elle s'inquiétait pour lui. Esteban était celui qui avait propulsé le petit appareil vers le sol, mais elle ne lui en voulait pas. Elle se faisait bien assez de reproches à elle-même à cause de son impuissance, et ressentait une rage encore plus forte envers Zarès. Non content de la manipuler, il pouvait en plus l'empêcher d'agir contre lui-même grâce au même petit boîtier qui l'avait obligée à se retourner contre Esteban.

Le retour des enfants du soleil et de la luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant