Chronique d'une Renoie, Banlieusarde & Muslim : REMIX

Chapitre 8

On se situe durant les vacances de Noël, début janvier. Le mariage civil de Selma approche,  dans deux jours. Elle est très stressée mais tellement exciter d'être enfin la femme de Karim, vivre avec lui, partager le restant de sa vie à ses côtés.Enfin elle est sa femme depuis plusieurs mois devant Allah, mais son père avait été catégorique : sans mariage civil, hors de question de vivre ensemble. Elle court partout pour les préparatifs. Ils avaient avancer de six mois car les propriétaire de la salle choisie arrêté de la louer, donc ils ont du se précipiter pour tout revoir et tout avancer.  Avec Sofiane, je ne pensais pas qu'on aurait pu faire pire, mais c'était le cas. Depuis l'histoire avec sa soeur, je ne lui accorde aucune importance. Il continue sa vie d'homme moitié marié, moitié célibataire. 

Donc deux jours avant le mariage de ma Selma, je suis à mon stage. Je termine à 18h et lorsque je rentre chez moi, je reçois un appel de ma Hanane. Hanane est ma plus grande amie d'enfance. On se connait depuis la maternelle. Au lycée elle a déménagé avec ses parents dans le nord. Mais el hamdoulilah, elle est revenu en janvier de l'année dernière avec toute sa famille. Forcément les liens se sont encore plus resoudés.  Malheureusement elle n'a pas pu être présente lors de mon mariage, elle a du partir au bled car elle a perdu son grand père Allah y rahmo. 

Moi : Allo sale race ?

Hanane : Tchip !

Moi (rire) : Ça va ?

Hanane : Hamdoulah et toi Kehloucha ?

Moi : M'appelle pas comme ça tu m'énerves!

Hanane (rire) : Tu fais quoi?

Moi : Je suis chez moi et toi ?

Hanane : La même mais Fatima ( sa mère) elle m'casse la tête !

Moi : Mdr, pourquoi?

Hanane : Pour faire ses gâteaux la! Viens chez moi dans vingt minutes hambouk !

Moi (rire) : Ils sont pas censés partir au bled ?

Hanane : si, ils partent en fin de journée. Mais wAllah ils me prennent pour Choumicha !

Moi (rire) : J'arrives dans 15 minutes maxi ! In sha Allah.

Hanane : Merci cousine !

Je raccroche et pars me laver en vitesse. Je suis speed, je me sèche même pas les cheveux, ne me maquille pas. Je met un jean avec un gros pull en laine. Je met des bottes à talon et mon gros manteau et mon écharpe. Je pars ensuite chez Hanane. Ces parents ont souhaité repartir au bled quelques semaines pour la vente de la maison du défunt grand père, ils doivent être sur place. Arrivée la bas,  c'est une de ses petites soeur Rizlene qui m'ouvre. J'ai à peine le temps de lui dire bonjours, que l'autre folle de Hanane me prend par le bras et m'emmène en cuisine... Qui est dans un état..  ouf lol. 

Moi : y'a eu la guerre ici ?

Hanane : J'suis k.o j'en peux plus!

Moi (rire) : arrêtes de te plaindre. Dis moi ce qu'il faut que je fasse et je le ferai. Tes parents sont ou?

Hanane : voir ma tante en vitesse elle doit donner des affaires pour le bled! Heureusement je suis pas là ! Eh je suis nulle en cuisine Kam, j'ai tenté à trois reprises de faire un vieu gâteau aux yaourt je les ai cramé les trois. 

Moi (rire) : sans commentaires


C'est une jolie algérienne. Elle avait de long cheveux noir onduler, avec des lunettes qui lui donne  un petit charme lol. Elle ne part pas au bled avec eux, elle travaille dans un centre sociale. Ses parents partent avec ses soeurs. 

Moi : Allez attaquons nous à la cuisine.  

On se met à faire à manger rapidement pour la route. Hanane fait une salade composé pour son père, je fais des sandwich pour tout le monde. Elle tient à leur faire un gâteau pour la route rire, je fais donc un marbré avec ce qu'elle a dans les placards. Ils prennent la voiture puis le bateau. Sa mère et son père rentrent peu de temps après. Je les embrassent tout les deux. On se connait depuis toujours, sa famille est comme la mienne et inversement. Notre amitié date de l'époque des couches culotte limites. Après les avoir aidés à charger la voiture, il est temps pour eux de prendre la route. On leur dit au revoir, bonne route et je promet à sa mère de ne pas la laisser seule ni de faire de bêtises lol. Une fois partis, on se cale dans son canapé.