À travers nos souvenirs || Bucky Fanfiction

Chapitre 41

Vous croyez que j'étais morte? Mais non! Ce n'est certainement pas de cette manière que Laure Anderson Barnes va crever, c'est moi qui vous le dit!

J'ai noyé les fusibles juste à temps. Le dispositif a crépité, puis s'est éteint.

Je retourne au Quinjet et me fait enlacer par mon meilleur ami. Il me serre contre lui, soulagé, la peur en transparence dans son étreinte.

Tony- C'était imprudent.

Laure- Vous avez dit " S'il en reste une seule, risquez votre vie s'il le faut. Mais n'en négligez aucune. La survie de centaines de citoyens est en jeu. "

Tony- Ouais... T'a pas tort.

Je souris. Il tapote mon épaule d'un air de père troublé, puis nous retournons au QG. Durant le trajet, je soigne légèrement ma plaie, puis insiste pour aider Wanda avec sa cheville foulée.

À peine suis-je entrée dans ma salle chambre pour enfiler des vêtements de tous les jours, Bucky se précipite vers moi.

Bucky- Ça va? Natasha m'a dit que tu t'étais blessée.

Laure- Oui je vais bien, j-

Il me coupe en prenant mon visage entre ses mains et m'embrassant délicatement, tout en douceur. Je fonds devant tant de tendresse.

Bucky- Je me suis tellement inquiété. J'ai eu peur que tu y perde la vie, j'ai presque regretté de ne pas être venu pour te protéger.

Il murmure cette phrase tout près de mes lèvres, ses yeux fouillant les miens. Je me rapproche pour l'embrasser une nouvelle fois. 

Laure- Désolée, je ne voulais pas te faire peur.

Il entoure mon corps de ses bras pour me serrer contre lui. Il dépose une série de baisers tendres sur ma bouche, son anxiété étant présente dans chaque geste. 

Je m'éloigne lentement pour observer ses yeux brillants de larmes inquiètes. Je les retire de son visage et souris faiblement, puis le serre dans mes bras.

Laure- Je vais bien. J'ai seulement été touchée par une dague.

Bucky- Fait voir.

Laure- C'est rien, vraiment.

Je suis déjà en sous-vêtements, puisqu'il m'a interrompu avant que j'enfile de nouveaux vêtements. Il s'accroupi pour regarder la plaie.

Bucky- C'est pas joli joli ça.

Laure- Des blessures, ça a jamais été joli.

Bucky- Oui. Tes cicatrices dans le dos.

Laure- Les tiennes aussi!

Il sourit.

Laure- Les tiennes sont plus jolies. Moi c'est... Tellement dégoûtant.

Bucky- Dit pas ça.

Laure- C'est vrai.

Il me fait pivoter pour faire courir ses doigts métalliques sur la cicatrice rouge et blanche qui fait le long de ma colonne vertébrale.

Il embrasse chaque vertèbres, doucement, jusqu'à ma nuque. Je frissonne à chaque baiser, des larmes roulant sur mes joues. Il embrasse ma cicatrice. Il est entrain d'embrasser ma cicatrice.

Bucky- C'est joli, ok? C'est magnifique.

Il prend mon visage entre ses grandes mains et caresse mes joues de ses pouces pour en retirer les larmes.

Bucky- Je t'aime, Lau.

Laure- Je t'aime aussi.

Il dépose un baiser délicat sur mes lèvres et m'enlace. Il me berce contre son torse un instant, puis me laisse enfiler des vêtements.

Laure- Ah oui! Je t'ai pas dit ça. Je suis une Avenger depuis le début de la mission.

Bucky- Madame ne se prend pas pour n'importe qui.

J'éclate de rire devant ses sourcils haussés. Je tire son bras pour le rapprocher de moi et contempler ses yeux qui parcourent tous les traits de mon visage, puis dépose un baiser sur ses lèvres.

Je descends à la cuisine pour manger un petit quelque chose. La mission a creusé mon appétit.

Sam- Tu es officiellement une Avenger, maintenant!

Laure- Eh ouais.

Sam- J'ai hâte de pouvoir t'embêter durant les missions. Oh! Et ça peut être un argument solide aussi!

Laure- Ah non, hein! Tu commences pas à crier ça partout.

Sam- C'est totalement ce que je vais faire.

Laure- Nooon! Sam, reviens ici tout de suite!

Il s'élance à toute vitesse vers l'opposé du salon, puis pousse un cri et déguerpit plus loin en voyant le feu dans ma main. Je le poursuis à travers tout le Campus, riant comme des gamins.

Dès qu'il s'arrête un instant pour voir où je suis, je le menace avec du feu. Il hurle et continue son chemin. C'est finalement Steve qui nous interromps presque une heure plus tard.

Steve- C'est ça que je devrais utiliser pour que tu suive le rythme pendant nos courses matinales.

Sam- Oh c'est bon hein! "Sur ta gauche" t'a un sérum toi c'est pas juste.

Laure- Je dois avouer que le pigeon a raison. C'est pas très équitable.

Steve- Oh non, ne me fais pas la morale toi aussi.

Laure- Quoi? T'en a pas assez des railleries du pigeon?

Steve- C'est qu'il commence à creuser sa tombe l'oiseau, s'il continue comme ça.

Le principal intéressé pousse un glapissement outré et une fausse expression d'offense se peint sur ses traits.

Sam- Je n'arrive pas à croire que tu me fais ça. Depuis tout ce temps!

Nous éclatons de rire. Mon meilleur ami ébouriffe les cheveux de Sam avant de continuer son chemin vers les salles d'entraînement.

Je me dirige tant qu'à moi vers l'atelier de Tony. J'ai à lui parler. Je toque à la porte et elle s'ouvre doucement devant moi.

Tony- Que me vaux l'honneur de cette visite?

Penché sur un problème qui semble superficiel, il farfouille dans les entrailles métalliques d'une de ses armures, les yeux plissés.

Laure- Rien de bien intéressant. Je voulais seulement te remercier d'avoir pris le temps de faire une combinaison pour moi.

Tony- Y'a pas de quoi me remercier! Je ne t'aurais pas laissé y aller en vêtements normaux.

Laure- Oui, mais vous n'étiez pas obligés de la faire personnellement.

Tony- Tu sais ce qu'on dit. Si tu veux quelque chose de précis, fait-le toi même. Les autres ne peuvent pas savoir pour toi ce que tu veux.

Je souris.

Laure- Et bah c'était sympa se faire adouber.

Tony- À la manière des chevaliers, rien de plus galant. À ce propos, tu sais ce que ça implique maintenant? Participer aux réunions, aux missions...

Laure- Oui, bien sûr.

Tony- Parfait! Tu ne seras jamais prise de cours, les réunions sont annoncées en avance, la plupart du temps. Pour les mission, tout est question de rapidité.

Il relâche ses choses quelques instants pour se rapprocher de moi et tapoter mon avant-bras.

Tony- Tu as assuré aujourd'hui pour ta première mission.

Laure- Merci.

Tony- De rien. C'est seulement la vérité.